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gu les sept chandeliers , qui les désignent
y be‘sont qu’on -'symbole pareil à
celui des sept autels , dès sept pfôtlfeÿ
Planétaires , des sept vierges ,qut tiennent
lia flambeau , enfin qneleehan-*
deliér., à sept-branches , du temple
déiJémhalem. Or Ce chandelier', à sep t
btatitLes , VepTésentoif les sept vaisseaux.!,
qui’- taoütSetment là lumière
Et Itérée -, ou lès sept corps Plàhétaires,
entre lesquels elle est répandue dans le
monde. Cette explication- est de
Clément d’Alexandrie , de Joseph
et de Philon,' qui tous trois s’accordent
à n’y voir, qu’une représentation
du Vys.téuie Planétaire , et des grands
eorps Umiineux , qui répandent (a Iti-I
mière dans le monde , dont le temple
de Jérusalem étdit une image abiégée,
rtiêrsfnt ces mêmes auteurs (i).,-
Clément d’Alexandrie ( 2 ) , dans
ses Stroitiatês , prétend , que té Candélabre
, placé au milieu de l ’autel des
Parfums , désignoit les 7 Planètes. De
chaque côté s’é tendaient trois branches,
surmontées chacune d’une lampe. Au
milieu étoit la lampe du Soleil, au
eentrerlés six antres branches , comme
le Soleil, qui’, placé au centre du système
Planétaire, oo’mmuniqüé ta lumière
aux Planètes , quisaut au-dessous
, ét à celles qui sont au-dessus ,
par Une action divine et harmonique.
11 rapporte à la même figure les sept
enceintes du temple , qui représentent
lè* sept intervalles deé Sphères g
depuis te' firmament, jusqu’à la terre
(3), Ce sont aussi les sept jétix du
Seigneur, qui Sont désignés par les
Sept esprits, qui reposent sur la vergé
qui s’élèvé de la racine dé Jèrsé. Clément
d’Alexandrie donne le même
sêfis ^q.) énigmatique aux- sépf piedrès
précieuses , qui ornoieut la lobe traî-
(1) Joseph. 1. 3. c. 8.
(a) Cleaifc‘ 1 A le x . Str. 1. S. p, 56%.
(3) SM p. S6r.
(4) Ikid. p. 564,
liante du Grand-Prêtre. Il y voit bu
symbole des sept astres Planètes ,
□es intelligences , 011 Anges , que Ja
Providence y a placés , polir dirigea
l’action générale , qui leur est sou.
misci
Vis-à-vis de la table , que Moyte
mit dans le tabernacle, et sur laquelle
étoieüt rartgés deux piles de six pains
chacune, lesquels , suivant Josephe
[Sj représènfoient les douze mois, étoit
placé le chandelier à sept branches,
dont lés sept lampes représentoient les
Sept planètes , qui fout leur cours à
travers les douze Signes. Ce chandelier
étoit enrichi de petites boules rors
dès , continue Josephe , de lys , de
pommes de grenade, , et de petites
tasses , jusqu’au nombre de 70 , qui
s’éleveient depuis le haut de la tige,
jusques au haut des sept branches ,
dont il étoit composé , et dont le noir-
bre se rapportoit à celui des sept
Planètes. 11 y avoit en haut de chacune
une lampe,
Philon (6) confirme leur explication
, en disant, que les sept brandies
du chandelier , disposées eh deux
groupes, de trois chacun, au milieu
desquels s’éleveit la branche du Soleil,
m surmontées chacune d’une lampe,
étoient le symbole des sept corps célestes
, que les Physiciens appelaient
Planètes. Le Soleil , au centre de ces
branches y est connue le lien de cet
instrument harmonique et divin , dit
Philon. Il étoit effectivement regardé
par les anciens, comme le MésiteSt
et, il univsoit , dit Martien Capelb,
le double Tétracborde. Philon appe"e
ce chandelier une imitation de 1*
Sphère , aux se.pt lumières.
‘ Ge'n’est donc pas>sans raison, f]11*
he Prophète Jean (7) nous présente u»
(5) Joseph. A n fiq. Judaïq. I. 3, c. 7. ÇU"
(6J P h it. vit. M o y s i s 1. 3. p ’. 5î 8. ale«1,
399-' . j
7). 4 vlyp.; oe. | -. 1. v . ig eU fe .
R E L I G I O N ü N I V K R S E L L Kl
»’.nie lumineux , semblable an fils de gène,(3)queCclsedonnoitdesr,aisensdle
Phnmme , brillant comme le Soleil cette distribution , et qu’ildes emprun-
i g sa force , placé au milieu de sept toit de la musique, dans soa exphea-
chandeliers d’or, et tenant dans sa main tien de la théologie des Fer-es.
«mt étoiles, représentant, dit-il, les Dion donne la meme raison de la
sent intelligences tutélaires des sept distribution des Planètes, suivant l’or-
éxlises ou des sept loges d’initiés, pla- dre qu’elles gardent dans la semaine
cées chacune so 11s la tu tèle d’une Planète, planétaire. Cette origine n’a rien qui
comme on le ‘verra bientôt. Ce sont ces répugne au génie mystique, qùnatfci-
mêmes génies , qu’il avoit appelés plus choit tant d’importance au système de
haut m W sept esprits, qui sont devant l’harmonie du monde ,si célèbre chez
le trône de Dieu. Car on sait, que dans les Pythagoriciens. Us prirent, pour
la Théologie Chaldéenne, daiisceile des base de cette harmonie, le diatessarony
Juifs et des Chrétiens , on supposoit, ou l’intervalle de la quarte , qu’ils renne
chaque Planète étoit conduite par gardoient comme le premier de la Mil-
un Ange. Dans le monument de Mithra, sique. Effectivement , en mettant le
an milieu-des sept, autels, qui repré- Soleil à la tête de cette harmonie, 011
sentent les sept Planètes , 011 remar- trouve, en descendant jusqu’à la quar-
1111e (1) de ces Anges , et sur-tout un , te , la Lune , et en continuant et repre-
i qui est vraisemblablement celui du So- liant Saturne et Jupiter , qu’on sup-
leil, placé au milieu dès sept Planètes, prime, on trouve ,à la quarte, Mars;
et entortillé'du Serpent, symbole qui de Mars, en descendant par Je SkJei]>r
’ représentoit , dit Eusèbe , la marche et Vénus,, que l’an supprime , on trem-
olAiquedcs astres. 11 a des ailes, comme vc à la quarte , Mercure , etc. Ce sont
nos Anges. Dans un autre monument ces raisons harmoniques, qui ont été J du même genre, au lieu de 7 Tirés, suivies dans l ’ordre de la distribution
I oa -voit sept étoiles représentatives religieuse des sept Planètes , soit dans
B f2) des sept. Planètes , qui se .recon- la ;cmisécration des jmirs de .la semai-
■ th) i.- (‘nt par leurs attributs caractéris- ne, soit dans la distribution des .sept
I tiques, tels que le caducée de Mercu- portes de l’anie , soit dans celle des
I re, la foudre de Jupiter, le trait de sept étoiles du monument de-Mithra.
■ Mars, etc. placés à-côté de ces étoi- A gauche,du côté delà Lune, sont
ï les.: El les sont, comme les branches du trois étoiles, dont l’une marquée par le
I chandelier des Hébreux, groupées trois Plantoir où la corne, désigne la h un e, à
■ par trois. Celle du Soleil est séparée, qui on attribuoit le <pvunw y suivant
■ et placée à côté du buste de ce Dieu, Maerobe (4), cru la faculté génératrice.
■ dont la tête est ornée de rayons. On Aussi voit-on à côté un génie en érec-
■ remarque même, que leur” distrilni- tion , qui, placé sous la Lune, ense-
I tion suit celle de la distribution des menoc la terre. C’est la Planète du
H sept portes de l’antre Mithriaque , Lundi.
B c’est-à-dire , celle de la semaine; et Au-dessus est untraif, attribut de
■ conséquemment, l’ordre harmonique , Mars ; cfest:celle du Mardi. Plilshaut
I qui règne dans la distributiondesPiat- est le Caducce .de Mercure ; c’est la
B nttes entre les sept jours de la semai- Planète twl Blercfcdi, En passant de
I ne > qui est, le retour successif de la l’autre- côté , On trouvé trois autres
I quarte. Ç’èst ce qui fait dire à Û.ri- étoiles, qui se suivent, dans cet ordre.
(') Ihifl. v. 4.
(-1 HyCe vt-l. Fers. p. 113.
(3) 0 -1,-. Cortr. Ofcfsrl. 6. p. 299.
(4) Macroh. Soin. Scip, l.'i ; c; 12 .p. 5<^