les unes aux autres. Les feuilles ainsi attaquées jaunissent,
se dessèchent et
meurent.
Dans les places
brunes, les cellules
du parenchyme de la
feuille sont tuées et
pénétrées par le mycélium
qui forme un
stroma dense, dans lequel
disparaissent les
éléments désorganisés
du tissu (fig. qSo
et 4 3 1). Les jeunes
apothécies y apparaissent
sur la face
F ig . 4-3o . — A p o t h é c i e s d e Pseudopeziza . ,
T r i fo l i i . s u p é r i e u r e de la
feu ille ; presque toujours,
elles se montrent àtravers l ’épiderme déchiré, sous
FiG. 4 3 1 . — C o u p e d ’u n e a p o t h é c i e d e Pseudopeziza T r ifo lii.
forme de petites boules brunâtres, un peu aplaties, dont
la paroi se fend en lambeaux inégaux à la partie supérieure,
mettant à découvert le contenu, qui est de couleur
gris jaunâtre. C’est la surface de la couche hyméniale, qui
est formée d’asques oblongs-claviformes, obtus au sommet
et entremêlés de paraphyses filiformes, à peu près
de la longueur des asques et un peu épaissies à leur extrémité.
Les asques contiennent chacun
8 spores hyalines, ovoïdes,
munies le plus souvent de deux
gouttelettes oléagineuses.
M. B re fe ld (i) en a observé la
germination. Elles émettent un
tube de germination qui, au lieu
de s’allonger, se gonfle en une
grosse vésicule; puis, de cette vé sicule
partent un ou deux tubes
de germination qui se développent
en mycélium. Ce mycélium
ne s’allonge pas beaucoup et se
ramifie abondamment ; il est c loisonné;
ses articles sont en forme
de tonneau. Au bout de 14 jours,
il a commencé à produire des
conidies insérées d’ordinaire directement
F ig . 4 J 2 . — P s eu d o p e f^ a
T r ifo lii.
A, Asque. — B, Spore germant. —
C, Mycélitini provenant cle la germination
cl’uno spore et portant
des conidies (D’ainès J I . Brefeld.)
sur le côté des filaments mycéliens en un point
quelconque, plus rarement à l’extrémité d’une courte
ramification latérale. Les conidies naissent souvent deux
ou trois du même point; on les trouve plus rarement
tout à fait isolées (fig. 432).
Les spores du Pseudope0 a provenant soit des feuilles
du Trèfle, soit de celles de la Luzerne, se sont comportées
dans les cultures d’une façon identique.
(i) Brefeld, Untersuchungen aus dem [Gesammtgebicie d e r M y k o lo g ie ,
p. 325, Tab. X I II .