
(î Y
■;®k
; ï
te';' il:
■ r i Î '
/ f
ii'i: i">;
;'.Ë
re!/
I f!" l irere
:î-
?! if : /i:
un très fin canal. M. Fran k a observé dans le Gnomonia
ervthrostoma, une disposition qui parait tort analogue,
il lui attribue un rôle très important dans la projection
des spores. Ce bouchon d’une nature différente du reste
de la paroi de l’asque, comme le montre la réaction de
l’ iode, serait formé d’une matière élastique constituant
ainsi une sorte de sphincter.
L a partie interne de la paroi de l’asque se gelifie ra pidement
et se gonfle à l’humidité. Selon M. Fran k,
l ’asque grandirait a l o r s beaucoup sous cette pression in térieure
et s’engagerait dans l’ostiole du pénthece, d ou
les spores sont projetées par la contraction du sphincter.
Sous le microscope, les asques placés dans l’eau se fondent
en gelée et disparaissent laissant les spores et le
bouchon libres sur le porte-objet.
Le Rosellinia aquila attaque sous sa forme Rhizoctone
le collet de Tarbre et les racines superficielles.
Il fructifie seulement sur les parties mortes. L a forme
conidienne apparaît quelquefois sur les racines du Mûrier
mortes l’année précédente; les périthèces se montrent
plus tard, souvent sur des troncs de Mûrier morts depuis
plusieurs années.
L a conséquence de la destruction des racines du Mûrier
par le Rosellinia aquila est la mort plus ou moins
lointaine de l’arbre. Tantôt les branches se dessèchent
et meurent les unes après les autres, l ’arbre dépérit et
la mort survient au bout de trois ou quatre ans : c est
ce qu’on observe le plus souvent dans les sols secs.
L ’ évolution de la maladie est d’autant plus lente que
le sol est moins humide ou , en d'autres termes, que
la végétation du parasite qui la produit est moins active.
^ • 1 T ?
D’autres fois, a u contraire, la mort est très rapide. L année
précédente, le Mûrier paraissait bien portant; au premier
printemps les bourgeons se développent normalement;
tout à coup les feuilles avant d’avoir atteint
leur taille normale jaunissent et se dessèchent sur les
branches tout en restant attachées à l ’arbre. Quelquefois,
sept à huit jours suffisent pour qu’un Mûrier se
dessèche ainsi sur pied. On dit qu’il meurt de la maladie
des racines. C ’est particulièrement dans les terres
d’alluvion fraîches qu’on voit la maladie sévir avec une
telle intensité. L ’humidité a en effet une influence considérable
sur la rapidité avec laquelle le mycélium croît
et amène la mort des racines.
Divers parasites des racines autres que le Rosellinia
aquila font de même périr les Mûriers. T e l est VArmillaria
mellea, tel est aussi une autre Rhizoctone très
répandue et très redoutable, qui a avec le Rosellinia
aquila des analogies frappantes et qui est la cause du
plus dangereux Pourridié de la Vigne, le Dematopliora
necatrix.
Dematophora necatrix R . Hartig.
Pourridié de la Vigne et des arbres fruitiers.
S ï N . : R o s e l l i n i a n e c a t r i x B e r l e s e .
Parmi les divers champignons parasites qui attaquent
les racines des plantes el les tuent, il n’en est peut-être
pas de plus répandu et de plus dangereux que celui
que M. R . Hartig a fait connaître sous le nom de De-
matophora necatrix.
C’est presque toujours seulement à l’état stérile, à 1 état
de Rhizoctone, qu’on l ’observe sur les parties souterraines,
non pas seulement de la Vigne, mais de toutes