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chaque année ! «.* 7 & B. 10 & T4 font d’une
durée ignorée cependant préfumées annuelles,
b .* 6 y i l & B. font vivaces.
Parmi les annuelles, les n.°* 1 , 2 , & même
4, ne fe cultivent guere que dans les jardins établis
en faveur de la botanique, les autres font ou
belles ou rares, & elles méritent les foins du
Cultivateur, ils ne font pas mis à une grande
épreuve puifqu’il ne s’agit' que dé les placer/dans
les endroits qui ont le p us de rap'ports; avec
ceux où elles croiffent naturericipeni. Len.* 3
qui eft beau , qui donne les premières fleurs
de l'Eté s’accomode de cous terreiris, & s'y
répand avec une telle abondance que., Ij on le.
fem e , c’eft moins pour s’affurerde fa poffefiïon,
que de l’agrément de la place ; car les Cyno-r-
gloffes ne fe repiquent pas.\On retourne, on
amende les endroits où il en faut', on y répand
un peu de graine; on éclaircit le jeune plant;
on farcie; on arrofe d’abord quelquefois & on
n’y revient qu’en auto ni ne pour reprendre desgraines
: le temps, c’etf Mars_& Avril-•cependant
le n.° 13 eft plus Fort fl il eft" fertié' dès
l ’Automne. A l’égard des n.°s 9 ; 10 &' 1 4 , en
les fuppofans même vivaces, il feroit prudent
de n’en confier la graine qu'a une couche dëtni-
chaude où Ton enfoncerait les petits' pots "dans f
lefquels, fur du terreau mêlé de fable de bruyère^ -
on auroit mis quelques fernences dont on pro-
tégeroit> par un abri ou par une. cloche , les'
dêvdoppemens jufqu’à la cinquième on fixième
feu ille , alors on renverferoit les pots' pour pfa~'
cer la motte entière aux bonnes expofitions : bien-
entendu que l’on réferveroit quelques individus
en pots pour , à l’Automne dans la ferre-ehaude,
les interroger fur leur durée.
Les n.*s 6 y ix -■& B font des plantes" vivaces
qui fe cul#vent en pleine terre au moins le n.° 11
& B qu’il faut placer dans les endroits frais :
ces plantes y réuffiffent. Leurs fleurs commencent
lé premier aéfe du prinrems, & elles durent
jufqu’en Mai. On mettroir quelques pieds du-.
a.° 6 en bonne expofition; & en Hiver on re-
couvriroit les racines avec des feuilles feches : on
en réferveroit d’ailleurs en pots pour les chaflis.
Leur multiplication a lieu par oeilletons pour-
tus dé quelques racines que l’on détache en
Septembre : les plantes 11 & B fe marcottent
d’elles-mêmes ; car fi une branche rampe, elle
fë garnit de racines à chaque nodofiré : les
graines ne mùriffent pas dans nos Jardins.
Ufages.
La Cynogloflè officinale a de la réputation
dans la médecine & la pharmacie. Qn en fait
des pilules que 1 on dit être narcotiques anodines
&c. Il y a des gens qui prétendent que leur
vertu n e ft due q u à l’Opium qui y entre. Les
e y n
feuilles de la Cyno^loffe argentée paroiflVnt êtffc;
plus évidemment utiles, elles- s’emploient eo’
onguent contre les ulcères malins. Mais pour
nous renfermer dans notre fujet, après avoir fait
la part de Técble de botanique , bn peut tirer
pourV1 ornement des jardins, un grand parti des
elpèces d e c e genre' fur-tout aux n.9s 3 , 5 , é ,
'ip-j ï i-, 13 & i-4 , par Je eêloris du feiiillagé;
1 élégance des ports, la diCpôfiriortou la couléùr
‘.des fleur-, les formes qu’il eft âifé d’affortir;
les .unes fut les: dèvans, les autre? ;aü fécond
rang des Parterres, toutes dans des Jardins payfà-
giftes : c ’eft d’elles particulièrement ciue l'on empruntera
des plantes pittorefques pour les Jlrdins
à -l’Anglaile, les ruines & tous ces lieux où 1«
luxe fe.déguife. ( F. A. Q vesxé. )
CYNOGLOSSOIDE, Cynogxossoides.
• Ce , genre de plante compofé de deux ^efpèces
a été inftitué par Danty-d’lfnard &. décrit dans-
les Mémoires de l’Académie des Sciences de
Paris, année 17,18. Liùnéus & les Botamftes.'
modernes ont inféré .ce genre dans celui'du
Borrago , & ont dèfigné les efpèces fous les.
noms de Borrago Indica j & de. Borrago Africana. .
: : Foÿ/^^BouRRAÇHE des Indes, n.° 2 , &
'Mourr a c h e d’Afrique n.°- 3. ( Fkovix. )
CYNOMÈTRE GyxoUstr a.
Genre de la famille des L égumineuses, qui
.a des rapports avec le Courbaril, & qui- c o m - 1
prend deux efpèets. Ce font des arbres à feuilles
alternes , conjuguées; à fleurs à cinq divifions..
égales , difpofèes fur un pédoncule qui en réunit
plusieurs dune manière lâche bu ferrée, & qui
eft attaché au tronc ou aux rameaux : le fruit
eft un légume tuberculeux, renferman-t une femence.
Ils font exotiques & , dans notre climat,
de'ferre c h a u d e o ù ils; fe multiplier oient par
graines, ils feroient fpécialement utiles pour les
écoles de Botanique.
Efpèces,
1. C ynomètre eauliflorfr;
Cynome te a cauliflora, L ï> Indes orientales*.
2. Cynomètre ramiflôre. '
Çyxometra ramifiora-, L ï> Indes orientales»
Defcription du port des efpèces.
Le Cynomètre cauliflbre eft un arbre de
moyenne grandeur que l’on compare au limo-.
nier, fa cime eft ferrée & s’étend peu. Se»
feuilles font placées alternativement ; elles font*
eompofées de deux; folioles liftes ; un peu pointues,
dont la forme fe rapproche de celles dit
Courbaril ; elles font attachées fur les cotés d'une
^fcieqe c<vnm«ne , fort courte. Les fleurs font
réunies en petits paquets fur une même 'queue
portée fur le tronc : elles ont cinq divifions en
forme dé l'anse qui ne fe , renyerlént prefque
point : elles font remplacées par des légumes
charnus & tuberculeux, qui renferment chacun
une femence. Cet arbre croît dans .les Indes
orientales.
2. Le C ynomètre ramiflore' eft un arbre
toujours verd , qui diffère dû, précédent parce
qu’il eft plus éievé, & que fa cime eft moins:
ferrée : lqs<‘ feuilles font de la même forme ,
également rapprochées des bi anches ; mais la
pointe des folioles eft plus marquée ; les fleurs
font de la même difpofition , elles différent parla
pofition , car elles font attachées aux branches.
Cet arbre croît dans les Indes orientales.
Obfervatioîu
Les Cynomètres, ne font point dans le commerce.
Pour la culture, la multiplication &
■ufages, on permettra le renvoi à l’art. COUR-
BARIL. ( iF. A. Q v e sx é . )
CYNOMOIR, Cyxomorivm.
Genre que M. de juffieu range parmi ceux
a fleurs fans pétales dont les fixes J ont fép ares , a
germe infère & do,nt - la place eft incertaine : il ne
comprend, qu’une etpèce. C’eft une plante pa-
ràfiie, étrangère à notre climat, où elle ri’.eft
fufceptibled aucune-culture. Elle s’emploie avec
fuccès dans la Médecine.
Cynomoir écarlate, vulg. le champignon de
Maire. - ..
Cyxomorivat coedneum y L . 7^5 Ifle de
Malte y Slc,
Defcription du port.
Le Cynomoir écarlate a le port dû champignon
: il eft , dit M. de Juffieu3 une plante
monoïque ( les deux fexes à part fur le même
individu. ) Le pied ou le pédicule , "eft lo n g ,
fongueux, épais, radical, recouvert parle bas
d’écaillés nombreufes , dé la forme de l’ongle,-
ferrées & embriquées. Le haut op la tète eft en
forme dé chaton entièrëment recouvert de fleurons
hermaphrodites - mâles & femelles mêlés &
ferrés : on y remarque de pius quelques écailles
interpofées 8c- tombantes; la femence eft nue.
Cette plante eft' parafite des racines des arbres
qui croiffent fur les bords de la Mer ;' elle eft
recouverte par fes eaux. On la-trouve dans-
llf le de Malte:, la Sicile, la Mauritanie & la
Jamaïque. Elle a cinq à fept pouces de jongueur.
A l’égard'du, port nous ajouterons qu’on lit
dans M-. Delamarck, que lorfque les écailles-
font tombées entièrement ou en partie, & que
la plante a acquit tout fou développement, on
reffiafqtte un pédicule épais, raboteux, qui
fourient une tête ou chaton en maffue conique,
comme verruqueufe, pourprée & écarlate. Le
fruit eft une femence nue & arrondie : Boccoae
dit .quelle eft d’un rouge écarlate.
'f—- i/fages.
Le Cynomoir fe durcir & devient commê
ligneux en fe defféchanr : on le rencontrée quel-
^quefois dans les Cabinets;; au refte, c’eft-là
qu’il faut le chercher, car il ne peut-être que
d.effèché dans les coUections, bu figuré en plâtra
pour l’inftruéHon.
11 paroît avoir des vernis auxquelles on a
recours lbrfqu’il s’agit de donner du ton au
vifeères. ( F. A. Qvesné. )
CYNORHODON. Nom adopté dans les pharmacie
» pour défigner le Roja arvenjis L. Voyc,1
f article Rosier :au Diél. de? Arbres; C’eft fur
cette efpèce qu’on rencontre le plus fréquemment
le Bédéguar. Voye% ce mot. ( T ko v i n . J
CYPRE ( Arbre ) ou CYPR1ER. Cuprcjfus
difticka L • V o y e i l’article . C y pr è s au Dicl,
des Arbres. ( Tnovijr. )
CYPRÈS, Cupreffus. Nom d’un genre d’Arbre
qui croît & fe multiplie en pleine terre dans
notre climat, & dont, .pour cette r-aifon, il fera?
traité dans le Diél. des Arbres. Voye\ l’article
C ypr è s . ( T j i o v i n . )
CYPRES ( petit. ) Santolina chômescyparif
fu s L. Vpye% Santoline, ( Tuot/iw. ).
CYPRES mâle ou étalé.,. Cuprejfus ftmpervircns
L. V. B. Cyprès commun à rameaua
ouverts -, n.°_ 1 , variété B. ( T hovix.)
CYPRÈS femelle ou pyramidal. -Cupreffus
,fcmpervirens L. V. A. Voye| Cy prÈs commun
pyramidal, n.° 1 , variété A. ad Diél. des Arbres,
( T HOU ix . )
CYPRIER Cypre de Canada, ou Cypre de
Virginie , de la Louifiane ou chauve. Cuprejfus
• diftichU' L. Voyei Cyprès 'diftique ou à feuilles
d’Acacia , au Diél. des Arbres. ( T 110 v in , ^
CYRILLE, Cyriz za .
Ce genre qui, fuivant M. de Juffieu, fait»
partie de la première feélion de la famille des
Br u y bres , n’eft encore compofé que d’une
feule efpèce, étrangère à l’Eiirope. Son caraélère
cônfifte i.* en un calice perfiftanr, à cinq divifions
profondes ,2.® en cinq pétales inférés au récep.
tacle > 3.° en cinq étamines dont les anthères
ovales font divifées par- un fillo n , 4 .0 en un
_ovaire fupérieur furmonté d’un ftyle perfiftanr,
divifé en deux ftigmates obtus, 5.* & enfin, en
un fruit capfulaire à deux loges qui s’ouvre en
deux valves & renferme plufieùrvpetites fernences
angufeufes. Ce genre a été réuni par quelques
Bottudftes à ççivd de l'itçç avec lequel jl a beau