
M* TC DT
Le T ( « v a RO , T o n Ta r x â . Aubl.
L e T h é , T h e a .
L e C amelli , C a m e l l i a .
Tami l ie des A\edarachs.
Le VlNTER i W ï n t e k a n i a .
S y m p h o n b , S y m p h ô n i a .
T iN u s , T l K VS.
G p r u m e , GÉRVMA.Torik.
A i t o n e , A Y TON TA.
Q u i v i ,
Le T urRé ^
Q y i vTsiA. Commers.
TvRRdLA.
LeTicóRE, Trco-Rir^/Aùbl.
L ’Ha ktôLj S a n v o r i c v m . Rumph.
P r o t T e s i e , P r o t -é s ï a ,
Le TRiëôiii, T r i c h i l i a .
El c a ja , E l c a j a . Forsk.
I e G u a r é , G a v r e a . «i
Ek é b e r g , E k e b e r g ï a .Sparm,
L 'A z e d a R a c t f , M e l i a .
ÀQÜHifCE , A çïV i ï ï ç ï a .
Le'MAiioGôN,'; SwïÉTÈNl4 . '
•Le C e d r ïU1,. C e u r e l a .
(M. T hôvïn. )
CITROUILLE. L ’une des fous - variétés du
Pepon Polymorphe de M. DUchefne. Cucurbitai
Ptpo. B. L. Voyc\ Courge à lymbe 'drbir.
( A 4. R e y n i e r . ' )
CITROUILLE mufquëe ou viAoimèe. L ’une'
des variétés de'la Courge à lynSbè^ droit- de Du-
chefne, Cucurbita melopepo , L. Voyt^ Courue
à lymbe droit. ( M . R e y n ï è r . )=
CITROUILLE des Iroquois j Cucurlita pepo.
Yar. B. L. Foyr çTarticîë Courge: {M. T h o v i n . )
On donne les fruits de cette plante coupés
aux vaches. VoyeiCovRGE.(M. VAbbè T essier.)
CITRULE , -& plus communément Melon
d’eau ou1 Paftèque. Cùcitrbita Oitruttus , L. Vàye^
C ourge PaftequeJ( AL T h o v i n C)
C IV ADE ,- ou Sivàde , nom que Ton donne, à.
Brignole en Provence, à une avoinégrife. Peut-
être eft-ce le nom générique de Pavoine dans ce
pays. ( M. tAbbé T e s s i e r . )
CIVAYER. Mefure de terre en ufage à Mont-
Dauphin; Le Civaÿer contient 2^ toifès quarrées.
( M. l A h b é T e s s i e r . )
CIVE. Nom que beaucoup de perfonnes
donnent à la Civette,efpècè d-ail cultivée pour les
ufages culinaires. Voye$ C iv e t t e .(M.Re y n i e u .)
CIVETTE. Plante de la famille des Aulx,
connue des Naturalises., fous le nom ëC allium
Schctnoprajam, L . Les Jardiniers,en diftinguent
trois variétés y la petite Civette - la Cive d’Angleterre
& la Cive de Portugal, ou grande Civè. 11
fcra\queftion- de cette dernière plante fous, un
paragraphe différent...
Les- deux: premières efpèces ne différent que;
par leur volume, la féconde étant plus grande
que-Pautre : du reftè,, leurs caractères botaniques
C i T
fit leur Tortfie fôht les mêmes. Les tiges & jç.
feuilles fe réffemblent y ce font des pouffes-
leufes, cylindriques r & de la même longueur'
elles ne diffèrent que par le paquet de fleurs q j
termine les dernières.
C u ltu r e .
Les fleurs de la Civette manquant ttès-fouyeti(
la multiplication par cayeux a prévalu. Au mois
de Mars, lorfque les premières feufilës commencent
à paroître,. on lève les touffes de Civette
on fëpare les cayeux qui les compôfent, & on
les replante en paquets de trois ou quatre feu-
lement, que l’on- efpace de fept à huit pouces.
Les màraichérs cultivent la Civette en pla'nches
& la plantent par raies datantes à-peu-prè!
comme les touffes le font énrr’elles. Dans les
potagers-ordinaires , on fe contente d’en mettre
des bordures à un ou deux quartés ; 3de cette
manière, elles produifent un effetaffez agréable
& économifent le terrein.
On doit avoir foin dé tondrefréquemmentla
Civette , même, au-delà de la cônfommatioir.
pôiir avoir des feuilles nouvelles qui font plus
douces que les anciennes. Aux approchés de
l'Automne, on1 tond- les touffes ras dé terre, &
on les couvre de terreau pour l’Hiver} de cette,
manière , -elles fe confervent pour le Prînrems.
On peut en ccnferver pour cette faifon, en
fe fer vaut -dumêiife procédé’ que j’ai indiqué à
l’article Ciboule y fa.voir, de lever quelques touffes
en Automne, & de les planter dans la ferre;
cette continuation de produit épuife la plante;
& ,. quoiqu’on puiffe la replanter au Printems, il
vaut mieux n’en pas faire ufage. Voyci Ait’
joncoïde y N.° 55.
CIVETTE DE PORTUGAL. Les Jardiniers
la regardent comme une variété de la vraie
Civefrte :■ mais-' les Naturalises la. cOnfidèreiu
comine une efpèce diftinCte ; fous le nom à'Allm
lufitanicum. La Marck . Dïâibn.
La culture eft abfolument la même que celle
de la Civette ordinaire ellè fert attx ’ môm-5
ufages. Foyr^AiLde Portugal, N.° jô..( M.Rxï-
n ie r . )
CIVIERE. Uftenfilede jardinage dèftiné à porter
différens objets d’un lieu à un autre.
La Civière eft compofée. de deux* manches où;
mon tans d’environ fept pieds de long, arrondis
par les deux extrémités , & amincisde manière à
pouvoir être empoignés Commodément par le*
deux hommes qui doivent la. porter. Ces deux
montans font affujè.ttis entr’eux parallèlement, à
la diftance de deux pieds & demi r par cinq tra-
verfes placées dans le milieu & fur la même
ligne, à- trois ou quatre pouces dè'diftance lés
unes des. autres. Ces trayeflès font plûtes, & oflt
ordinairement quatre pouces de large.
On choifit, pour faire lès- manches, del1Jf
morceaux de bois d’àygeu-près trois pouce*
€ E - K
d'ëfftiùrrjffage, cambrés en portion de cercle, <îe
OTaniètê qnç.fe ^iUçu étant, po-fé. fur un terrein
de. niveau-; les deux extrémités fe, trouvent élevées
de deux- à.trois pouces, afin- qü’on puiffe
faifir Serran fporter plus facilement cet u(lenfile-.
On fait 14 fag.e de là Civière, au lieu de brouette,
lorfque l'inégalité du terrein ne permet pas
d’employer celle-ci. Mais on s’en fert plus partir-
culièremenr pour tranfporter du fumier, de la
lirière, des fagots & le bois defiinë au chauffage
! des ferres. ( M. T h ou in . )
CLAIE ouCLAYE,Uftenfilq de jardinage. Antre
deftiné à paffer ou tarife r gro.flièremcnr des terres,
1 pouren féparer les pierres & autres corps étrangers.
LesChues font en bois ou en fer.
La Claie de bois eft un ouvrage de Vannier
; compofé d’un cadre formé de quatre mor-1-
I ceaux de bois ronds, d’un pouce & défini
de diamètre., fur quatre pieds & demi de
| long, affemblés, par leur extrémité. Le miljeu éfî
| rempli par des baguettes d’ofier, de châtaignier ,
ou d’autre bois léger & flexible -, elles font fixées ’
; parles deux bouts, fur le cadre , & arrêtées, dè
I lixpouces en fix pouces, fur leur longueur, par
des trefiès d’ofier fin qui les affujettiffent, &
I tiennent chaque baguette à la diftance dp
[ trois lignes jufqu’à fix, fuivant le degré de fineffe
qu on veut donner aux terres. Ces Claies durent
r peu de tems, & ne laiffenr pas que de coûter :
c:eft pourquoi on a imaginé d’en conftruiie
enfer.
| Les Claies de fer font, en général, moins
grandes que celles de bois-y • cela eft néceffaire
pour quelles foient maniables. On leur donne
ordinairement quatre pieds de haut, fur trois de
large -, leur cadre eft fait en bois, & les tringles
Ne fer font clouées fur les deux montans latéraux,
|àla diftance de trois ou quatre lignes ', deux
trefles de fil-de-ïer, placées à un pied de diftance,
les contiennent dans leur milieu, de haut
«n bas, & font fortement attachées aux traverfes
j fupérieures & inférieures du cadre.
Lorfqu’on fe fert des Claies, on les place à
quelques pieds de diftance du tas de terre qu’on
veut cribler. On les Incline fur deux fourchettes
qui portent fur la traverfe fupérieure du cadre,
|par un bout, & par l’autre, qui doit être affilé en
pointe,, fur la terre , de manière que la Claie
[loit folidement affujettie. Deux hommes, placés 1
Jux deux côtés de cette Claie , & en face du tas
oeterre, chargent, l’un après l’autre, leur pelle
e terre, & la jettent fur le grillage, en l’éten-
dant le plus qu’il eft poftible. La terre fine paffe
travers Jç grillage, lprfqu’elfe n’eft pas trop
Jumelé, & les pierres tombent ap bas. Lorfqu’il I
f t 11 3 Une certa,ne quantité, on l,es.ôte,j on
Pare-Jes mottes de terre qui poudroient y être
p . p ’ .00 ^Sjécrafe, & on les jette une feçonde
^ois tiir la Clase y après quoi on enlève les pierres,
pour s en dëbarraffer à la première occafion.
C E A
Les Claies de fer font plus coûfenfes à établir
que. les Claies.de bois; mais elles durent infiniment
davantage, & épurent la terre,beaucoup
miçux que les autres ; c’eft ce , 'qui leur a-fait
donner là préférence dans tous les grands jardins
{ M. T houinI)
CLAIR. O n dit d’un femis qu’il eft clair-
femé, lorfque les jeunes plants font très-éloigné.3
les uns des autres. Il en eft de même dés plantations
: on dit qu’elles font claires^, lorfque 1er
arbres laiffent entr’eux des intervalles trop étendus.
( M- T hovin.)
C LAIRE-VOIE. Semer en daîré-vôie, c ’eftf
fuivant Liger, femer le moins‘ ëdais 'pô'flibfe.
f M. R e y n ie r . )
CLAIRE-VOIE. On donne ce nom, en jardinage
, à des clôtures faites en échalas qui laiffent
entr’eùx des intervalles. Voyè\ P alis?
Une paliffade à Claire-voie >' eft éell^,dont leè
arbriffeaux font placés à des’ diftances affeZ grandes
pour qifils ne fe touchent qüé iégèretnènr „ de
manière que leur ombrage né-foit pas trop épai^
& ne fafffe que bri fer les ray dûs-du foleil, fgns
les arrêter entièrement*
On pratique de femblabies paljffades ,pour protéger
la réprife des jeünèé plantés , ou' pour
garantir des rayon^dû. folêiLles arbuftes délicats
qu’on cultiva dans des planches dês,terreaq de
bruyère. ( M. T hovin.)
CLAPIER. Terrein clos de murailles,, partie
couvert , partie découvert, où l’oq élève des
lapins. Éoÿq G ARENNi?.,{ M. l'Abbc Tes s i e r . )
CLARIERE. EÛDacre vuide qui fe trouve au
milieu d’un bois* L o y a le Dictionnaire des Arbres
&. Arbuftes*;;>
On ménage quelquefois, dàns l ’êpaiffeur d’im‘
bois, d’un bofquet, des Clarières au milieù'dèf-
quelles on établit des maffes de fleurs,‘ d arbrif-
leaux rares ou agréables, ou même un feul arbre-
dont le port remarquable offre des beautés. Ces:
positions font piquantes, par les furprifes quelles
procurent, & utiles par le* abris qu’elles four-
niffent à des plantes qui craignent l’air trop f ç c ,
les rayons direfts- du foleil •& les grands-vents ;
mais il eft important qu’elles ayent une certaine
étendue, & qu’on prenne des mefiires pour em-'
pêcher que les racines des arbres qui les environnent,
ne s’emparent exclufivement du terreitt
qui forme l’efpace vuide y ce qui feroit perdre
tout le fruit de cette pofition. Pour prévenir cet
inconvénient , on fait une tranchée de trois pieds
dè profondeur, qui fépare le terrein de la Cla-
rière.de celui qui l’environne, & à une toife ou
deux des arbres de la circonférence. En ayant
foin de nettoyer ce foffé tous les ans, & de le
creufer, s’il en eft befoin, on eft sûr que les
racines 11e pénétreront pas dans la maffe de terre
M niflieu > & l’on en tirera tout le parti qu’on g
lieu d.’en attemire; ( M. Thovin. )
K k i j