
T
351 C ÔC
sales de la France, de l’Italie St de la Palefline,
lieux maritimes parmi les joncs.
C o c r ê t e v i f q u e u f e .
R h i n a n t h u s v i f c o f a . La M. Diél. 0 Provence
, Italie, Angleterre," Efpagne , lè. bord
dés fuifléaux.
B art f ia v i f c o fa . L.
4. Cocrête des Alpes, v
R h i n a n t h u s Alpina. LaM. Di A. montagnes
de Provence, d’Italie, de la Suiffe, delà
Lappônie.
B a r t f ia A l p i n a . L.
5. Cocrête de Sibérie.
R h i n a n t h u s p a l l id a . La M- Diél. Sibérie.
B a r t f ia p a l l id a . L.
6. C o c r ê t e é c a r la t e .
R h i n a n t h u s c o c c in ea . La M. Diél. ^ Virginie',
Maryland.
7. Cocrête du Cap.
R h i n a n t h u s Càpenfis. L. Afrique, le Cap
de Bonne - Efpérance.
8. Cocr êté d’Inde.
R h i n a n t h u s Indica. L. Ifle de Ceylan.
9. Cocrête de Virginie.
R h i n n A n t h u s V ir g ih ic a . L. Virginie.
1 0 . C o c r ê t é d e C a n d ie .
R h i n a n t h u s m a x im a . La M . Diél. Ifle d e
Candie.
1 1 . Cocr Ê T E b i g a r é e .
R h i n a n t h u s v e r f ic o lo r . La M. Diél. Ifle de
Candie.
* * L è v r e fu p e 'r ic u r e d e la c o r o lle 3 en a lên e
o u en -tr om p e d ’ E lé p h a n t .
1 2 . C o c r ê t e o r i e n t a l e ,
R h i n a n t h u s o r ie n ta ïis . L. çfl le Levant.
E le p h a s o r ie n ta ï is , de Toiirnefort.
1 3 . C o c r ê t e é lé p h a n t o ïd e ,
R h i n a n t h u s e le p h a s . L. çfi Italie, Sibérie, ;
lieux ombragés.
E l e p h a « h a l i c a f lo r e magno de Tournefort.
B. Cocrête éléphantoïde à petite fleur.
E le p h a s o r ie n ta ïis f lo r e p a r v o de Tournefort. <3* 1
1. Cocrête des prés. Cette efpèce qu’on ap-
pelle l’herbe aux p o u x d e s p r é s , ou c r ê te d e c o q , a
une variété que nous n’avons point difiinguée,
pour ne pas trop étendre l’expofition des elpèces
en faveur d’une plante de rebut, la plus em-;
barraflante des prairies, & plus commune dans les
lieux basque la bonne herbe. Elle s’élève d’un
pied & demi de fa tige, & fans divifions; fa variété
ell ordinairement branchue. Elle aies feuilles
verdâtres, liftes, dentées en crôre de coq ; elles
font.aflifes, alongées, larges a leur bafe. Les fleurs
font difpofées en ép i, elles font jaunes. Elles
paroiffent à la fin de Mai, & les femences font
mûres lorfqu’on enlève les foins, eiles font ainfi
répandues fur la prairie, & propagent cette e f pèce
annuelle au moins inutile-, nous rapporte^ (
c o c
J rons cependant fous ufiages une obfervation qui
lui eft peut-être relative.
2 . C o c r ê t e maritime. La tige de celle - ci
»unie de poils courts , fans rameaux , haute de
fix pouces, prefque ronde , eft garnie dans toute
fa longueur, de feuilles très-étroites en lances
à dentelure large & émoulfée, placées paJ
paires & oppofées : c’eft dans les aiflelles de cellej
d’en haut que fe développent les fleurs, en for.
ma ht un épi terminal fur lequel elles font pref,
qu’aflifes : elles paroiffent au Printems, & jes
graines fe recueillent en Eté.
3. C o c r ê t e vifqueufe. Cette efpèce & pnef-,
que toutes les fuivantesfont plus fréquentes dans
les herbiers que dans les jardins. Elle s’élève
d’un pied ; fa tige eft fans rameaux, ronde, un
peu velue ; les feuilles, qui la garniffent dans
toute fa longueur, font adhérentes., pointues
dentées, un peu ridées, oppofées vers la bafe
de la tige & vers fon fommet, placées alternativement.
Les fleurs font jaunâtres.
4 . C o c r ê t e des Alpes. C’eft une petite plante de
fix à fept pouces, à tige menue, un peu velue.
Les feuilles font toutes oppofées, afftfes, un
peu en coeur. Les fleurs forment un épi court,
d’une couleur rare} elles font d’un rouge noirâtre.
5 ; C o c r ê t e d e Sibérie. C elle- q i porie des
feuilles placées alternativement, aflifes, linéaires,
en lance, à trois nervures avec un léger duvet,
fans dentelures, fur une ou plufieurs tiges, qui
ne fe divifent point, & qui font anguleufes,
rougeâtres & un peu velues. L ’épi qft opale ou
rouge.
6. C o c r ê t e écarlate. Ses tiges, ne fe divifent
point ; elles font droites, hautes d’un pied; fes
feuilles font placées alternativement; elles font
rapprochées, en forme d’épi, vers les fommets
des tiges ; elles font divifées-tranfverfalement en
découpures horizontales, rares, étroites, linéaires
& entières; les fleurs font feul-à-feul d.ms chaque
aiffelle des feuilles fupérieures ; les feuilles florales
font fendues en trois parties, & d’un ronge écarlate,
ainfi que le bord du calice. Cette plante fe
rencontre dans le Maryland ; elle eft aufîi rare
que belle.
7 . C o c r ê t e d u C a p . E l l e a l e p o r t d u N.® 2;
fe s f e u i l le s fo n t e n l a n c e , à t r o i s o u q u a t r e dents
f u r c h a q u e b o r d ; l ’ é p i e ft o b l o n g ; le s feuilles
f lo r a le s f o n t ç o t o n n e u f e s , o v a le s & e n p o in t e s ;
le s c a l i c e s f o n t c o t o n n e u x .
8. Cocrête d’Inde. Dans cette, efpèce, les
feuilles font prefqu’en lances, velues, & feÉ
dentelure ; les fleurs, afllmblées & divisées par
coliiers, forment un épi terminal.
9. Cocrête de Virginie. Elle diffère par les
■ feuilles, qui offrent des finus, & qui font d atées
; les corolles font jaunes, & leur gorge en
ouverte-.' ' '■ ][ ,
1 0 . C p c r ê t e de Candie- Sa t i g e , haute d environ
c o G
’rot! deux pieds» efl purpurine; les feuilles font
& dentées en feiê; les fleurs», formant un
• i lâche font jaunes» » ;i
„ C o c r ê t e bigarrée, de la' hauteur, de la ’•
récédente. Ses1 feuilles font âpres au toucher ,
liées longues de trois pouces; fur la largeur de
r'intr i ’fix lignes, & bordées de dents groffières &
érartées-Ja-lèïre fupérieure de la corolle eft légèrement
purpurine ; l'inferieure eft blanchâtre:
Elle fe trouve dans 1 ifle de Candie ; elle a une
variété qu’on rencontré aux environs de Rome.
Cocrete Orientale. Elle s’élève de près d’un
je(j . fa tige eft purpurine & branchue vers fa
kafe-’ fes feuilles font affiles, oppoféescrénelées
elles, ont deux pouces de longueur , fix
lione’s de laideur. Ses fommets font garnis de
fleurs oppofées cfui fqrtent des aiflelles des feuilles ;
elles font grandes, formées par un tube courbé
fe divile en deux lèfres : l’inférieure eft d’un
pouce de longueur, longue.,.& découpée en trois
parties obtufés ;■ la' lèvre fupérieure répréfenre la
trompe' d'un Eléphant, par fa forme arguée en-
devant. Cette fleur eft jaune ; elle a une tache
de couleur de feuille-morte fur la lèvre inférieure
; celle d’en-haur a deux marques rouges
fur le fommét; fon odeur eft agréable; elle tient
le premier rang, parmi les plantes agréables! &
fingulières. Tournefort l ’ai.découverte fur les
rivages de la Mer Rouge, eu elle croît dans un
fol gras & à l’ombré. La reflemblahce fa fleur
avec une tête, d’Eléphant, »lui avoit fait donner
\e vsm A'Elçphas. ; . ! ; .
15. Cocrête éléphantoïde. La différence de
celle-ci à la précédente , ! eft particulièrement
dans la fleur,.dont ia trompe eft érigée, & dont
la lèvre' inférieure n’a point de lachèiÿ elle eft
d'ailleurs plus-grande. Il en enflé une variété à
pètjte fleur. On trouvé ceitéefpèce en Italie &
! en Sibérie, dans les lieux ombragés ;t:la variété,
i dans le Levant, if ■ ' ;........ r
. Culture. La huitième efpèceeft de ferre-chaude.
La. feule efpèce: dont nous' ipuiffions affûter la
! permanencepeft la fixièmè. Elle fe doit cultiver
f dans fin pot, avec la terre de pré, rendue encore
| plus fubftancielié & fraîche1, par le terreau de
I fiimier.de vache : le même traitement convien-
droit à la-neuvième, & même aux fuivantes,
! jufqu’à la dernière! inclufivement ; plufieurs de
■ celles-ci font notoirement bisannuelles ; mais,
quoiqu’ilVoit alfa, difficile de gouverner en pleine
terre les efpèces de ce genre, qui s’accommodent
mieux d’un gazon que d’une terre bien travaillée;
j nous croyons qu’il faut préférer ce dernier moyen,
[ même pour lés belles efpèces, fauf à en avoir
quelques pieds’ en pots, fur-tout de la douzième
& de la treizième, qui d’ailleurs exigent des mé-
nagemens dans notre climat, pendant l’Hiver.
Ajoutez le befoin d’avoir» dès graines nouvelles,
les vieilles ne lèvent pas ; quand elles font répandues
d’elles-mêmes, elles rèuffiffent mieux que
Agriculture. Tome I I I ,
C O D JH
par des’ foins ;: ces plantes ne fe repiquent point
Les pots doivent être; enfoncés, en Eté, dan*
une planche^ remplie de labié de bruyère. ( Voye[%
Marais.) A l’égard des efpèces annuelles, on
les sème à l’ombre ; il ne s’agit que de prendre
garde qu’elles ne foient étouffées par les plantes
voifines ou en trop grand nombre dans la même
touffe..
Ufages. Les Hollandois, dit Miller, font corn-,
merçe des femences & des cap-futés d’une efpèce
de ce genre, en "Allemagne : ces capfulës ref-
femblent fort à ,ce)les de la première efpèce; on
les nomme Se n ie n favaâittos , & l’on s’en ferc
pour détruire- toutes fortes de vermines, fur-
tout les punaifes. On fait bouillir une certaine
quantité de femences & de capfulës dans l’eau
commune; on lave, avec cette déeoétion , les
bois & lés pieds des lits , & tous les autres endroits
où ces inftèles fe retirent, ce qui les détruit
efficacement.
Pour les jardins, les perfonnes. qui ont le vrai
goût du beau, fe procureront, avec plailïr, des
graines de plufieurs. de ces efpèces;, & les jardins
fleuriftes né peuvent qu’y gagner : routés l’admettent
dans les Colleèlions qui ont pour but la
Botanique. (F . A . Q uesné. )
». COCU. Les habitans du pays de Vaud donnent
ce nom à la Primuia offlcinalis. Il feroit curieux
de connoître l’origine d’un nom femblable, Voy;.
Pr iMEYÈré officinale, f A l . R e y n i e r .')
CODAPAIL , T i s t i a .
Genre placé par M. de Juflieu clans les Mor-
RÈNE.S. Qn ne connaît qu’une efpèce de ce geme
qui offre une variété. Ce fonrdes plantes aquatiques
, herbacées, vivaces , étrangères, d’un-feuillage
relevé, qui ne fe. qttl river oient qu’en ferrç
çhand.e dans notre climat, .
Efpèce,
CoDAPATt. flottant.
Piflia f ratio te s. L. % parties méridionales de
l’Àfie, de l’Afrique, de l’Amérique, dans les
eaux ftagnantes.
Les feuilles de cette plante toutes attachées
aux racines, qui ne tiennent pas toujours aux
rivages, fe foutiennent à la furfacedes eaux. Elles
font en forme de coin , prefque rondes , & arrangées
circulairement dans une étendue d’un
pied. La forine des fleurs fe rapproche de celle
d’une aiguière dont l’extrémité inférieure fe prolongèrent
en coqueluchon. Elles font attachées
où les. feuilles le font elles-mêmes: elles font
prefqu aflifes, & le rameau n’en a qu’une. Il y
a une variété. Elle eonfifle en ce crue les proportions
de toutes fes parties font de beaucoup
plus petites que celles de l’efpèçe.
Culture. La ferre chaude. Quoigue l’expérience