
feuille* font o p p o s e s , en forme ils ç e ft ïf ,
poinmes, fans dentelures, prefqfie Uflfs & pm-
nies de queues, dont la bafe èft garnie d<?
poils courts. Les fleurs »giflent fur les côtés ,
en grappes dont la cime eft applatie ; .elles
font larges , de couleur Igkeufe. Les racines
feules font vivaces. Elle croît en Amérique /a n s
les environs de' Garthagènp,
;. Le feuillage de la Cynanque à grappes
eft large & luifant, Sesxfeuilles font munies de
queues , .-elfes font en xoeur & .placées par oppofition
fer des tiges herbacées & grimpantes.
Leurs fleurs font .petites, elles 4'ont ,difpofées en
grappe# qui naiffent fur le.s côtés, leurs „queues
font longues de îrois pouces. Les racines feules
font vivaces : Elle croît en Amérique .dans les
environs de .Çarthagène,
'4 . La Cyna-nque maritime eft un arbrifleau
qui grimpe & fe tortille. Les tiges & les feuilles
font velues : ces dernières font en forme de
coeur & munies de queues. La difpofitian des
fleurs eft en bouquets très-applatis & fort près
des branches , fur les côté« defqbelles elles
naiffent ; leurs divifions font d’un pourpre-noir»
Elle croît dans l’Amérique méridionale.
5. Cy nanque ondulée. Dgris cette efpèce
lifté , grimpante & fe tortillant, les feuilles font
placées par oppofition fur des queues courtes :
elles font très-onduiçes, pointues par les /e u x
1?ours & longues de quatre, pouces. Lés fleurs
forment d « bouquets arrondis & ferrée, qui
»aident fur les côtes de cet arbrifleau que l’on
ïrouyç en Amérique dans des environs de Çaf-
thagéne.
6. La Cynanque fubéreufe grimpe & fe
|or>ille jufqu’à fept pieds de hauteur, l’écorce
du bas de fes tiges eft épaiffe, crêvafTée &- ref-
feinble à du liège, elles font d’ailleur» veines.*
Les feuilles (ont en deffus recouvertes d’un
duvet blanchâtre ; elles font placées par opposition
& en forme de coeur, qui fe termine en
pointe «longée -& aigue. Les fl.urs naiffent en
paquets dans fes ridelles dès feuilles;': leurs
djviflons fo.nt d’nrie couleur verte qui pafle au
pourpre ufë, Cet arbrilleaq fft originaire des
pays ,chaud/ftp ^’Amérique, '**’ '® ‘f p-
7 . La .Cynanque feeriffée a , comme la précédente,
l’écdrce du bas de la tige femÈlabié à
du liège, mais -jsîle \en diffère par Ja hauteur
qui eft de plus de vingt p ied s, par lès feuilles
qui font plus grandes & à. lobes moins rappro
chés , & parce que d’ailleurs elle eft hérifl’ée
dans le haut de poils ronffeâtre«. À l’égard des
fleurs, on rapporte qu’elles font d’un vert
jaunâtre, Çet arbrifleau eft originaire de l’Aîné-
>ique.
S. Les racir^s de- la Cynanque de Montpellier
font épaiffes, elles tracent & s etendenx
heauèoup : les figes, fe tortillent & couvrent
les arbriftçaux voifins à la b iutvur de huit à dix
pieds. Son/ feuillage eft d’un vert pâle ; la
forme des feuilles ft en coeur arrondi , elles
font liftes & bien détachées, elles donnent fur
les côtés, en juin.& juillet, des fleurs allez petites,
d un blanc ialé , , formant des bouquers applatis
fur larc-iqie. Ses racines feules font vivaces.; elle
croît, en Lfpagne & auprèf de Montpellier &
de N irboane, ’
La V ariété B fe diftingue aifémènt par les
| feuilles qui font moins larges & terminées en-
pointes & parlçsfleurs qui font plus détachées,
en ce que les queues font plus longues/, elfe
; perd aufli fes tiges : on la trouve dans les mêmes
lieux,
,9. Le port de la Cynanque droite n’eft
point voliibile, elle fe foutiént & s’élève de
trois pieds. Ses figes font menues. Les feuilles
font placées par oppofition , -détaché*'s , larges
en formé de coeur , terminée# en pointe. Les
fleurs, comme dans .toutes les efpèces , s’ouvrent
en étoile ; elles font blanchâtres, oifpofées en
bouquets élargis & applatis, on les remarque à
«ne hauréur moyenne fur les côtés des tiges
qui périffenr, les racines feules étant vivaces.
Elle croît dans la Syrie.
10,. Cy nanque vomitive. Celle-ci eft grim?
panre & elle fe t-rtille. Son feuillage eft liffe,
La forme des feuilles eft ovale & en Lncc.
Les fleurs nous femblent d.e peu d’intérêt. Leur,
difpofition & diftribut’on fur cette cynanque
.font les mêmes que dans le« précédentes, C’eft
un arbriffea i de J’Ifle / e France.
J u Cynanque cotonneufe,,- celle-ci em«
prunte cette Spécification de fon écorce & de-
fon feuillage qui paroît jde plus épais & large.
Les feuilles font terminées par une pointe
alongée. & aigue. Les ombelles font chargées
de peu de fleurs;.elles font ./aillantes fur les
côtés de cette efpèce , qui a paru confiituer
un arbrifleau ,& qui fe irouye dans fes Inde*
orientales. / -/j ' * “
T 1 ‘ G y N a nq ue â feuillesobfufes". Cette efpèco
- fe tortillé. Elle eft liffe & à tiges menues’, les
branches 8r les feuilles font placées par oppo-»
fition. Ces dernières font larges d’un pouce,
mais pi us longues & leurs extrémités font élargies!
Lès fleurs font au nombre de dix à douze pour
une ombelle , mais elles' font petites & bien
détachées'. Les racines feules font peut - être ,
vivaces : elle croit .au Cap de Bonne - Efpé-»
rance. ' “ * § | |
f l ; f*3 Cynanqu e du Cap s’élève & fe for?
tille, elle eft liffe dans fe. haut, l’écorce du Ibàs
tient un peu du'liège;-, fes .feuilles font pref-
qu’ovales en coeur à pointe alongée J aigue ?
fes vielle# fout échancrées. Les fleurs dont le*
qnouéÇ
guettes /o n t denficulées , fon t 'plus c e r t e s que
les feuilles .‘dans les ai (Telles defquélles elles
lî.;i fient. Elles fon t attachées à un fecofid. rang
de rayons menus, & fort près, des branches fur
les côtés.
On n’a point d’indication relative à leur grandeur
ou à leur couleur. Elle croît au. Gap de-
bonne-efpérance ; nous, préfumôns que les racines
font vivaces.
14. Cy n a nq u e , fluette. La tige fe • tortillé.
Les branches font placées par oppofition ai ni!
que les feuilles qui font de La grandeur de celles
de la morgéline ordinaire. . Lés ombeliés font
diipofées • comme dans lés précédehtès , mais
cohérentes; On Ccimpare1 les fleürs pour la grandeur
à celles du çaillejait commun. 0 p ne parle;
point de fa durée que i’oft' peut fans inconvénient
regarde^, quant aux;racines / comme permanente.
Elle croît en Amérique dans la nouv
elle Grenade.1 • . ' * 1 . ' J '
--'c - Culilin.
Les efpèçès: ' de^-iy-hânque fe péuv.ent en
eulture cotifidéter- ài'nft- f ;
Perddhé'leurs tiges '.
pleine terre. Serre vitrée & à feu,
W.°* 8 & B 9. N / ‘ 3,, i l , 14&L3..
Confervantleurs- tiges.
G, t, 4 , 5 , j , 10 $l 11.
... La cynanque .N;% ^ passe en pleine terre ;
fl elle eft iablonnenfe , d"une expofition abritée &
chaude, fi le# racines font recouvertes.pendant
l ’hivey. avec des. feuilles fech.es, & fi ®n empaillé
les tiges» lors, d’un froid rigoureux.
La plante N.'1 8 :& la variété B fe plàifent aux
expofitions chaudes dans lè’s fonds légers & en
r' nte au Midi r 'tâ1' èl'ès traceront & envahiront
terrein : elles y fleuriront, mais l’incommbr
dîté qui en réfulre, les fait bannir de tous cès
endroits, fi l’ordre y règne. Partout , ailleurs
®iême dans lé' fonds argileux, leurs tiges pouf-
ferontd’abord luxurieurement, mais fans fleurs,
£l à coup fûr , fans un plus long fuccès, ou
étendue pour les racines, fi la terre e ft‘froide.
Four le N.° 9 toujours placé aufli avanfagèufe-
ment que nous le difions fur le précédent-il fe;
confervera & il fleurira fi on en rapproché du
terreau confi>mmé ou du tan pourri, &fi, enfin
dans un site un peu défavoriféon protège le développement
des oei letons fous une cloche. 11
eft inutile d obferver quec’eft toujours la latitude
de Paris qui elh nofreguide dans l’expofition des
principes; e n -d .ç à , il n’y faudroiï pointpenfer
4&icuUurct Iqm UL
Sl cùîtivef ces efpècës en pots, potif orangerie oit
chaftis. ;
La multiplication eft facile par boutures , &
on fuivroiï le procédé fous l’article Clutellè.
Par marcottes comme la Clématite, par graine*
cômme aux, efpèçes exotiques çi-deflous.
A l’égard des autres efpèces qui doivent être
abfolument cultivées fous verre , Les N.°* 2
3 ,’4 > s; & 11 font non feulement de ferre chaude,
mais de tannée. Les terres marneufes & amendées,
dans des pots'élargis par en-haut, font celle*
où ils réufliflent 1p.mieux. On arrofe beaucoup
en été & fort peu èn hiver. Leur feve kitetife ne
doir poiny alors être fo.lliçitée &. mife.en aèlion, &
d’ailleurs il faut veiller aux racines que l’humidité
pourroit altéyer. Parmi les.elpèces d’Afrique., le
N.* 1 eft aufli de tannée , & nous croyons qu’il
feroit-prudent de n’en pas exclure d’abord les
N.“1 12 & 13 avant d’être certain que l’on peut
fans rifqqe éconpmifer leur place &les relègue*
dans la ferre tempérée.
Les graines fe fement foüs chaiflis à tan, datif
des petits pots à l'ordinaire.: lés individus fe pla*
ebnt enfuire féparémenr, motte tenante, dansdes
pots plus grands pour n ’arriver dàns la tannée de
la ferre chaude que lorfque leur élévation le*
met hors du chaflis«
Poüi les boutures elles fe fent comme celles de
Clusier. Voyez fon article. Prelque toutes les
marco très réuni défit en peu de mois, & fe fevrent
avec Jçs prépaurions cFulage, & beaucoup de
referve ultérieure fur les arrofcmcDS.
Ufages.
La médecine a tiré du genre de la cynanqtté
quelques remedes.
„ Il fe trouve dans les établifleniens fondés Se
dans lés coHeélions très-érendues. Il efl peu
propre aux embclliflenn ns extérieurs ; mais les
tiges tapiffent le-fond delà ferre chaude, elle*
arrêtent la vue fur un feuil lage*qui fo>me la fcène,
qui la réjouit long-temps par les var étés dans
les formes & les coukurs, fans lui avoir offert
de modèles plu« Amples-, plus dégagés, & fur-
tour de couleurs plus rares que dans les
fleurs d’une de ces efpèces, fl.* 4 , ( F. A*
Qvksvé. )
CYNAROCFPHALES. ( le«)femülç narnrelle
de plantes. Vuye{ Ciriarocephales. f Tkqvix. }
CYNOGLOSSE , C:'woàx.ossv»i,
Genre de la famille des Boa. R agfnées , qui
comprend quatorze efpèces Ce font des plantes
herbacées , annuelles ou vivaces , à feuille*
Amples alternes, liftes ou cotonneu Vs, à fleurs
ramaüèes an tèfe eu difpofées en épi , axillaire*
A a a a a