D ’autre part...................... . .............5,842 m.11*
Baris........... .. .> . . . . . . . . . . ..................... .80.
Ramhoüiller, à 11 lieues de Paris..» .50.
MagUÿ, en Vexin, à 14 lieues de
Paris.. . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. . . . . . „.... 25.
Marine, à dix lieues de Paris.. . . . . . 20.
Chaumont j eh Vexin , à 14 lieues
de Paris.......................... jé.
Beaumont, à 8 lieues de Paris.................30.
Senlis, à 10 lieues de Paris. . . . . . . . . 4 0 .
Pont-Saime-Maixance, a 12 lieues
de Paris. ............................... .... .152.
Clermont, en Bea,uvoifis, à 14
Beues de Pâris................... 40.
. 6 ,2 11 m.ds
Laquelle quantité de 6*215 muids , déduite
furies 133,326 muids, il refle 127,011 muids,
lefquels nous font amenés , par terre - à la Halle,
par les Laboureurs des environs.de Paris, ou fur
nos ports, par les rivières de, la Marne & de la
S eine, & celles d’Yonne , Annençon, Oife &
autres, qui s’y rendent des Provinces de Champagne
Bourgogne, & des parties de l’ifle de
France, de la Brie, qui font trop éloignées pour
nous les y amener par terre. ( M. T es sier. )
CONSORT. Terre vague , fi tuée fur les confins
de deux paroiflès, appartenante à l’une &
à l'autre 3 cette expreffion, qui a lieu dans quel-
ques.paysfignifie auffi un terrein à portée de
diverses fermes, entre lefquelles i l eft commun.
(A f. T essier.)
CONSOUDE, S ym vh y lum . L.
Genre de plantes de la famille des B o r r a -
g i n é e s , & voiïin des Pulmonaires. Il efteom-
pofé de trois efpèces de plantés vivaces par les
racines, d’un port agréable, & qu’on pri-
feroit davantage, fi elles étoient moins communes.
1ÎJpèces. 1 2
1 . C o n s o u d e o ffic in a le »
S ym ph itum officinale. L. dans les prés
humides, & près des haies de l ’Europe tempérée.
A. A fleur rouge. '
B. A fleur jaunâtre»
2. C o n s o u d e du Levant.
'S ym ph ith um -orientale. L. 2^ de la Naîolie.
A. A feuilles cordiformes, de Conflantinople.
La première efpèce nous offre une fingularité
«très -remarquable ; ce font deux races diftinéles
que j’ai défignées dans le tableau ci-deffus, par
les lettres A & B ces races, l’une à fleur tirant
fur 4e rouge - b run, l ’autre à fleur d’un blanc-
jaune, affez femhlable à ceUe du raifon fàuyage, -
croiflent féparément & dans des pofitions différentes.
J ’ai remarqué généralement, par la com-
paraifon des écrits de différens Auteurs, & par
mes propres obfervations, que la race à fleur
rouge eft particulière aux pays du Nord, tandis
qu’elle efl remplacée dans les pays méridionaux
par la race à fleur jaunâtre, qui fe rapproche
plus de la Confôùde bulbeufe, qui eft de régions
encore plus chaudes-, &qui a la même couleur.
Cette diftinélion des pays feptentrionaux 8c
méridionaux, eft purement relative 3 car les Confondes
n’occupent que la portion centrale delà
région tempérée,. Au refte, cette confidératioo
mériteroit d’être approfondie. Voye\ Climat,
Couleur.
Culture. Les Confoudes font vivaces & n’exigent
prefgu’aiicuns foins. Leur graine doit être
funéé au Printems, dans une terre meuble 8c
humeétée -, elle, y réuifit mieux que dans les
terres sèches -, fa racine, qui pivote , demande
auffi un fol profond. Cette organifation P empêche
auffi de réuffir à la tranfplantation. On
peut pareillement la femer en Automne -, cette
dernière méthode accélère (a floraifon. Une fois
établie dans un lieu, elle s’y propage par la dif-
fémination des graines, & s’y multiplie, fur-
tout lorfque le lieu eft un peu couvert.
TJfâge. Les Confoudes ne font cultivées quedans
les jardins de Pharmacie 8c dans ceux de Botanique
3 ifolées, elles ne font pas fans agrément ;
mais elle*, fe grouppent difficilement. Auffi ne
les emploie - t - on jamais à la décoration des
jardins, (i ce n’eft dans les bocages, les déferts
& aux pieds des mafures, ou femées au hafard,
elles ajoutent à la diverfité des formes. La troi—
fième efpèce étant d’un pays un peu plus chaud,
■ eft quelquefois fujette à geler, il eft bon d’en
conferver en pot un pied ou deux, pour remplacer
ceux qui peuvent périr en pleine terre.
( M. Re yn ier .) '
CONSOUDE dorée. Ancien nom peu, ufité
actuellement, dont on fe férvoitpour défigner
le fenecio farracenicus. L. Voyei S enjsçon Sa-
RAZIN. f M. T hOUIN.)
CONSOUDE royale. La Quintinie donne ce
nom à la lobelia cardinalis. L. Voye[ Lobelie
C a rd ina le. ( M. Re yn ier . )
CONSTIPATION, état où fe trouve des animaux,
lorfque les excrémens, qui fbrrent ordinairement
par l’extrémité du canal inteftinal,
y font retenus quelque-tems & les incommo-,
dent plus ou moins.
<Le cheval & le mouton font plus fujets à lâ
conftipation, que les autres animaux.
La conftipation peut être l’effet d’une maladie
ou une incommodité particulière & paffa-
gère; lorfqu’elle n’eft qu’une incommodiiévpar-
cicul^re, avec un régime humeélant & rairaichiffant
on la guérit, lorfqu’elle eft l'effet d’une
maladie3 en traitant la maladie, on remédie à
la conftipation.
On regarde comme caufes ordinaires de la
conftipation particulière, un exercice ou une
marche forcée pendant les grandes chaleurs de
l’Eté, une nourriture sèche & abondante en
plantes aromatiques, un trop grand ufage de
luzerne, de fainfoin, d’avoine, le défaut de
boiflon, enfin des remèdes aftringens, adminif-
trés là inconfidérément par des maréchaux.
L’indication à remplir , eft de rafraîchir &
relâcher les animaux. De l’eau blanche, nitrée,
des lavemens, & quelquefois une faignée à la
jugulaire, font les moyens les plus efficaces. On
fent bien que, pour empêcher le retour de cette
incommodité, il faut éloigner ou corriger la
caufe, qui Ta produite3 par exemple, fi un
cheval eft conftipé, parce qu’on lui a fait faire
une marche trop confidérable, il convient de
ne lui en faire faire que de convenables à fa
force’, fi des moutons font conftipés pour avoir
mangé des herbes aromatiques ou aftringentes,
le berger doit les,écarter des pâturages, où fe
trouvent ces herbes.
Les maréchaux & les bergers font dans l’u-
fage, lorfque les animaux font conftipés, de les
fouiller, c’eft-à-dire, de tirer avec leurs mains
8c leurs doigts les excrémens logés dans le rectum.
Je crois cette pratique très-pernicieufe,
parce qu’on peut irriter la membrane fenfible
de ceuntefiin, & lui caufer une inflammation
qui peut avoir des fuites fâcheufes. 11 me femble
qu’il vaut mieux laiffer faire la Nature, 8c l’aider
en délayant les excrémens par d’abondantes
boiflons & des lavemens. Voye\ le Dictionnaire
de Médecine. ( M. Tessier. )
CONTINENCE, ce qui eft contenu dans une
étendue indiquée,ou dans line tnefure déterminée.
Onditordinairement,çKe//e eft la continence de telle
pièce de terre ? Quelle eft dans tel pays la continence
du muid , du Jètier, du minot, du boiffeau, du litron3
de la pinte 3 de la chopine? Oc. fM . T essier.)
CONTOURNÉ. Ce mot fe dit des tiges, des
branches, des feuilles & des racines qui ont une
direction contraire à la perpendiculaire ou à la
ligne horizontale.
Les tiges des liferons, des phaféoles , des différentes
efpèces de grenadilles, & de toutes les
plantes qu’on appelle lianes, font contour-
nées;en fpirale, les unes de gauche à droite &
les autres de droite à gauche, fans varier jamais
dans la direction qui eft affeCtée à leur efpèce.
fl en eft de même des branches & des rameaux
de plufieurs efpèces d’arbriffeaux.
Les feuilles de YAftroemeria \pelegrina L. font
contournées de manière que la furface, qui de-
Vr°it être en - deffus fe trouve en-deffous. Cette
conformafion eft fingulière : quelquefois l’extré-
des feuilles fe contourne & forme plufieurs .
cercles comme dans la gloriofa fuperbat L . la
flagellaria & autres plantes étrangères.
Les vrilles de la vigne, & de beaucoup d’au*
très plantes, de la famille des L égumineuses,
fe contournent parleur extrémité , au-totir des
arbres qui les avoifinent. Voye\ V rilles.
Les racines font naturellement contournées
dans le polygonum biftorta. L. Elles fe replient
fur elles-mêmes, & forment des portions der
cercles & même des cercles entiers.
On contourne artificiellement les racines des
plantes & des arbriffeaux, en les cultivant dans
des pors. Ce moyen eft employé avec fuccès,
pour affurer la reprife des végétaux qui fouf-
frent difficilement d’être tranfplamés à un âge
un peu avancé, tels font les arbres réfineux.
Repiqués la fécondé année dans des pots à ba-
filic, leurs racines qui ne tardent pas à ren--
contrer les parois du vafe, fe contournent &
forment des fpirales dans cette dire&ion. Tous
les ans on les dépote, & on les mer dans de plus
plus grands vafes, jufqu’à ce qu’ils aient cinq ou
fix ans; alors leurs racines ayant acquis de la-force,
on peut les placer en pleine terre, avec l’efpé-
rancede les voir croître rapidement. Mais, comme
ces élèves n’ont point de pivot, & que leurs
racines latérales ne forment point d’empatemens,
ils font aifémem renverfés par les venrs, fi l’on
n’a foin de les affujétir avec de forts tuteurs pendant
les quatre ou cinq premières années de
leur transplantation. Au bout de ce rems, on
peut les abandonner à eux-mêmes, parce que
leurs racines qui ont repris infenfiblement leur
direélion naturelle forment alors un empâtement
fuffifant pour défendre les arbres contre la force
des vents. (M. T houin.)
CONT RA CAP 1T AN . Nom vulgaire fous lequel
eft: connu dans les environs de Carthagène
VAriftolockia anguicida. L Voye{ A ristoloche
anguicide. (M . Re yn ier .)
CONTRAYERVA. Plante médicinale du Bré-
f i l , dont on a infiniment trop exalté les propriétés.
Linnée l’a clafl’ée fous le nom de dotf-
tinia contrayerva. Voye\ Dorstene à feuilles
de berce. ( M. Re yn ier .)
CONTRA -Y E R V A de la Jamaïque. Nom
d’origine efpagnole, qui a été adopté en fran-
çois, fur-tout dans les pharmacies, pour défigner
des plantes antivénéneufes. Celle-ci eft
VAriflolochia /W'ca. L . desBotaniftes. Voy. A ristoloche
de l’Inde. {M. T houin.)
CONTRA - YERVA du Mexique , pforalea
pentaphylla L. Voyei Psoralier pentaphylle.
{M. T houin. )
CON TR A -Y ER V A des montagnes, aconitum
ànthora L. Voy. A conit falmifère. {M. T houin.)
CONTRE - ALLÉE. Allée latérale, formée
d’une feule rangée d’arbres, & parallèle de
chaque côté à une allée principale On donne
ordinairement aux Contre - allées la moitié