
7 iS C U V
Cu s sorti A fpicata, Lam. Diél, Cap de boftfle-
Æfpérance.
Defcriptiçn des efpèces.
i Le port de la cuflone i bouquet efl dégagé
; fa tige eft ligneufe & de la gro fleur du
doigt, elle eft munie de peu de branches dans
le bas, elle n’en a point du tout dans le haiit
ou les feuilles font rapprochées. Elles font
Îflacées alternativement , pourvues , de queue
. ongue , qui réunit à fon fommet deux ou
.quelquefois cinq feuilles fecondaires, inégales ,
cohéreptes, en fo/me de coin, tronquées & à trois
julqu’à cinq dxmts à leur extrémité fupérieure.
JLes fleurs paillent en grappes au bout des
branches ; elles font raflemblées parallèlement
au nombre de quatre én forme d’ombelle & ®é*.
tachées au moyen d’une queue nue. Le feuillage
varie dans la forme des feuilles , qui font quelquefois
articulées •& dilatées de manière .qu’une-
foliole femble en avoir produit.une autre. G’eft
un arbriffeau qui fe trouve au Cap de bonhè-
efpérance.
2 Les feuilles' de la cuflone à épi font ,de
la môme compofition que dans la précédente •
mais les fçuiiîes fecondaires font en fpatûle,
dont iç bas eft prolongé en forme dé queue,
j l s’etl trouve pour une feule feuille de trois à
cinq difpofées en main ouverte. Les fleurs font
en é p i, elles terminent les branches. _ Elle fe
trouve au Cap de bonne-efpérance. Nous présumons
quelle eft vivace & ligneufe,0
Observation^
A l’égard de la culture , de l ’éducation, de la
Multiplication & même des ufages dès cuflones -
hi bouquet & à épi, on permettra que nous renvoyons
aux articles cliforte & clutelle pour les
efpèces de ces deux genres qui po«$ viennent
dp l’Afrique* ( F A* Qvg'syp. )
CUTICULE. Peau végétale extrêmement fine,
qui recouvre les fetnences de certaines plante?*
Voyei Epide.npe..( Thovsn. )
CUYE DE VENUS. Ancien nom vulgaire du
Viffacys fylyèfiris Jaq. à caufe de l’elpèce de
vafe que forment les feuilles autour de la tige,
où l’eau des pluies féjourn.e : on avoit imaginé
que cette'eau ƒ toit un cofmétiqup} Vpyç^ Çay-
flpre Sauvage. ( R zynier. ) *
CUVÉE. Une. .cuvée eft la quantité de vin
qtr’une feulé cuve fournit. Les' cuvées ne font pas
toutes également bonnes quoiqu ’elles pro viennent.
des mêmes raifins & des mêmes fols. Voyei les
articles vin &. yignp au Dictionnaire des arbres»
{ T HOVIN,)
CUVER. C'eft lai (Ver fermenter dans la cuve le
jraifin avec le m oût, autant qu’il eft à propos
C Y A
pour donner au vin le co rps, la couleur, &
la qualité qui lui convient le mieux. Voye\ â
vigne & vin. ( T nquxn. )
CUVETTE. Vaifteau de bois, de pierre ou
de plomb, qui fert dans les jardins à recevoir
ou à contenir l’eau dont on a befoin.
Le? cuvettes font de différentes -grandeurs relativement
à leur ufage. Celles qui fervent uniquement
à recevoir l’eau d’une fontaine , pour
la diftribuer enfuite dans différens endroits au
moyen des tuyaux qui viennent y aboutir , &
que l’on appelle par cetteraifon cuvettes de diftri-
bution, n’ayant pas befoin d’une grande Capacité
, font ordinairement d’une médiocre gran-?
deur.
Celles qui font deftinées à mettre l’eau iié-r
ceflaire aux arrôfemens des ferres, doivent être
plus grandes & pouvoir contenir au moins un
muid cî’eau , afin qu’on ne fo'it pas obligé de les
remplir auffi fouvenr, & que l’eau y féjournant
plus long-temps puiiïe y acquérir à-peu-près
la température de l’air de la fc.rre. Un autre
avantage encore d’avoir de grandes cuvetrçs,-
c’eft de n ’être .pas forcé pendant fhiv er , d’0117
vrir trop fou vent lès portes des, ferres, & d’y
trouver de l’eau pour mouiller pendant p hi-
fieurs jours, les plantes qui pîiç befoia .d’être
arro fiés,
Ces dernières cuvettes" fe placent ordinaire^-,
ment derrières l.cs portes, feus les jard'ins, &
dans le-lieu le moins apparent des Terres- Il
faut avoir foin de les. éloigner '.des. conduits'dés
fourneaux, parce que l’humidité qu’elle répandent
dans leur voifinage, empêche la fumée de Circuler,
& le .feu dé fe porter avec aélivité dans
fes canaux,
C’eft dans le voifinage des cuvettes & même
fur les bords qu’on place-avec fuccès, lés plante.?
de la famille des fougères qui aiment l’humidité.
Plufieurs efpèces de capillaires', d e pteris, de po-
lypodes y croiflent a merveille & s’y multiplient
très-bien. ( Tyoviv, f
gYÀNE ^LE, Çyan e iza,
Genre dont la feme-ncé n’a qu’un lqbe, de îa
famille des Asphodèles , qui comprend au—
moins deux efpèces. Ce font des plantes herbacées,
d’une petite ftaturç. à racines vivaces,
hulbeufes, à feuilles fimplec, étroites,ou en forme
d’épée, à flkurs difpofées en épi , elles font à fi»
divifions bu verte,s irrégulièrement ? à fruit cap-
fulaire j renfermant des Teipences. Elles font
étrangères, & elles fe .cultivent d,ans.notre climat
fous .chafîïs & fans beaucoup d’embarras.
Elles s’y multiplient par les bulles & par les
graines: elles font rechërçhées? lo is même qu’il
ne s’agit
pc «’agit pasd'enpourroir nique. $ç# écoles de botaEfpèces.
t XVANELLE dit Cap. j | |
Ct a w x z ia Capcrfhj L J2£ Cap de bonne-
éfpérance.
2 CY A NELLE jaune.
Ç y a x x l i a lutea, Lat». Diél, Gap de
boone-elpérance# Ëfpèç* moins connue*
CY ANELLE blanche.
Ç t a x x l l a alla , L. F . 20IDcfcripùon,
du port des efpèces.
1 La racine de la Cyanelle du Cap efl un
»etit bulbe appîati qui donne en automne dix
a douzp feuilles étroites un .peu lon gu e s, terminées
en pointe ; une tige qui du milieu d’efles
s'élèye de fix à huit pouces; elle efl très-légèrement
fouillée-, elle.a quelques ramifications terminées
comme .elle par plufieurs fleurs aflez petites ,
rapprochées; elles lont d’une c- uleur pourpré
clair, tirant fur !e violer : elles ont fix. divifions,.
dont 1 s trois inférieures s’inclinent. Elles durent
plu d'un mo is, il, leur fuccède des capfules
arrondies , remplies de ièraencès^. _lj.es feuilles
fe defléchent dès le commencement d e j’été, La
racine eft vivaqe. e lle fe tropye an Cap de bopnér-
efpérance;-
2 La racine de la cyanelle jaune eft.égde-
mem bulbeufe ; le feuillage eft plus large ^ la
difpofition des fleurs eft la même, mais eiles
font a nach'es par des queues plus longues;
êhes^fonr beaucoup plus .grandes & leur couleur
eft jaune. La fortie, la durée, des feuilles,,
des fleurs & les fruits’ font les mêmes, La racine
eft vivace & du Cap de Eohne-efpérance.
A l’égard de ,1’cfpèce moins c o n n u e , fes
feuilles font linéaires , filiforme^ & jps fleurs
font blanches,
Çbferyatiç'nf
Pour les culture , multiplication, femîs &
ufages des cyanelles, on prie de trouver bon
le renvoi à l’article ijx.iE. fF . A. Qvssxé,')
(CYÇAS, C y c a So
Genre .de plantes de la -troiflérpe feélioh de
la famille des F ougères. Le caraélè'e.diftinéHf
fles plantes de ce genre eft d’être ..divlquei les
fleurs mâles font placées fous des éc-aiIles,, dont
la ré nion forme un cône de là grofTeur d’u ne
pomme de p in , & les fleurs femeiles le Jong
d’un régime, appliti en forme de. lame d’épée,;,
ces dernières ,co.nfiftent en un ftyle fuppô/té
par un germe qui i Revient une ijo ij Ügtÿùfe*.;
Agriculture* Tome I II,
I Ce genre- eft çompofé de trois efpèces, quî
! croiflent en Afrique & dans l’Inde. Ce fon t
des plantes ligneufes, d’un port très-pittoréfque,
i & qui conlervent leur: feuillage toute l’année^
| Les, amandes dp; leurs.fruits font bonnes à manger
& la moëlle renfermée dans leur tronc, fert de
| nourriture aux hommes. Ces plantes fe cultivent
| .éb:: Europe dans les (erres chaudes dont elles
i font un des plus beaux ornemens*
Ëfpcces.
1 CŸCAS des Indes.
Ct c a s , Circinalirs, L. ï> des Indes orientales»
2 CYCÂS du Japon.
C y c a s Revoluta, Thunb. ï> de la Chine & dis.
Japon.
, 3 C.YCAS des Caffres.
Cy:c a s Coeffra, Thunb, ï> du Cap de bonno?
j! elpérance.
JDèfcription du port des efpèces*
1 Le c-ycas des Indes s’élève à la hauteur de
quinze à vingt pieds, fon tronc eft droit ,c o u -
: vert d’écaill-s larges, applati.s & ,d’un jaune
j pâle, il efl fans branches, & fe termine par une
j couronne xompofée d’environ vingt feuilles m
j qui ( ont à-peu près quatre pieds de long, &.
j quinze à dix-huit pouces de large. Les feuilles.
! dont la haie, e ft. garnie de courtes épines dans
• la longueur de fix ou huit pouces font allées >
I compoiées de deux rangées de folioles linéaires ,,
j.pjanes & d’.un vert brillant. Ces feuilles- tp
: naiflam font repliées fur elles-mêmes ,& forment
une fpirale ou efpèce-de volute, qui fe
! déroule infenfiblemeny julqu à ce qu’elles aye-nt
; pris leur enrier .vi.éveloppLment ; alors elles (.ont
dans .une pofitioir verticale, mais à mêfure
| qu’elles vieilliflènr, elles fe renverfent & dé—
I c rivent une portion de cercle. Chaque année
il fort de l’extrémité du tronc une nouvelle
i couronne de feuilles, dont la verdure tendre *
çont-afte agréablement avec la verdure foncée
: des feuilles fle la pçqi onne pr.écédeme & celle-»
,çî aveç les plus anciennes qui-deviennent par
gradation d’un jaune de paille luifant. Les individus
mâles portenr à leur fommet un chaton
charnu dont la forme approche 4 e celle d’nne
groffe pomme de pin ou d’un petit ananas. Les
individu femelle^ prôduilem à J extrémité de
leur tronc pntrp les pétioles des feuilles de la
dernière courppne, un grand nombre de régimes
coriaces coionneux, fur lc^ bords defquels
j paillent les fruits. Çe font .des noix ovales d’un
jaune ro.u^eâttr.e, légèrement .comprimées & de
| gfoflfeur fl’une pe ite orange. Lorfqu’e ’.les font
’ mûr,es > e^e5 ne contiennent qu lin:' femenc©
i renfermée dans une, coque mince» ligneufe 8c
1 recouverte d’un brou p ulépais,
I £ L? cyças 4 u a beaucoup de