
f ï A L E ' A L E -
Compte simulé de 100 pièces plâtiUes royales teintes, â 6 \ la pièce, . . Marcs i f
Frais jufqu’à bord du n a v i r e ........................................ 8 ir
Gommiflion à z p f, ^ . 35» //
Marcs bco. 19 97 !'
Les aflortimens des pTâtilTes teintes dependàns du caprice des acheteurs , le négociant eft quelquefois
'expofé à les garder long-temps , à v-oir les couleurs fe ternir & la toile fe piquer. Les aflortimens les
plus ordinaires font fur 100 pièces, de 33 rofe vif, 33 noir , 8 bleu de ro i, 8 bleu de cie l, 18 chamois
& jaune.
Compte simulé de zoo plécesfangales aflorties à 7 marcs la pièce . . Marcs- T400 n
Frais'jufq'u’à bord.du navire , ................. .... 8 (l
Gommiflion à 2 p f K . / v .. .. ... .. . . . . . . . . . .... ... - • z8- H .
Marcs bco.
Compte simulé de 400 pièces efiopilles unies ou claires à 9 marcs la pièce , Marcs
Rabais à 8 | . p | . . ,. . _ .. & v f , ^ l | s 5
Frais 'jufqu’à bord ,
Gommiflion à z p f
Compte simulé de loô pièces libre tes rayées & a carreaux ,
pièce, ...................................................................................................
rraîs jufqu’à nord, . . . . . . . . . ; . ...........................
Çommiflïonr à z p . f • •• . *• \»-* » • ••* •** r
Marcs, bco..
marcs , là
. . Marcs
Marcs bco,
Compte simulé de 500 pièces Bretagnes contrefaites, dont
ço Pièces de f à 6 marcs . ...................... .... Marcs
150 Dites de J .a 5 marcs, ••
Frais jufqu’à bord ,
Çonumïfion à 'z p f
Marcs bco.
1436 n
iployer les platillèsS
ï 50 pieces noires
•Iefte.
; 3.éoo n
v6%- it
3338 I u i | ,
6 11
66" *3
3 4 * 0 M
L i 800 ir .
6 ir
r6 u
, 8 z z ' 1
; iycro n
I Z 5 0 n
8 ir
55 ir
1 n
Compte simulé de 15 0 pièces de Roüens contrefaits , apprêtés , de J.& 84 aunes
a i 5 marcsc. v ............................................ .... Marcs zzs©
Frais jufqu’à bord du navire*, ". . . ‘ . . . . . . . . . . . 13
Çommillion à pf~ . . . . ... .. ^ ^ t, o, v . o, ^ ", . ... .. 45
Marcs bco. 1308 //
Compte simulé de 100 pièces de toile dite dpabidSf à 19 marts', . .• .• .• . Marcs *900’ //
Frais jûfqu’à bord., ^ ................................. 6 "
Gommiflion à 2 p f . . . ^ r r • 38 11
Marcs bco* *944
a l e a l e î*
■ Comvtt sin klé U K pièces .de crées contrefaites larges affbnles , de 7 t rares | § | _
d’Efpagne, chaque pièce $ 14 tUfS; f | 1 i jg L * / ’ ! Mures ' 66^ W ^ "
Toile d emballage, • * * ;
Frais jufqu’à bord du navire, * ;* * . */j * ü l
Gommiflion à 2 p f • • • • • * • • • • • • # * * *. ■ ■. . g
Mares bco. ; 316 $ • 8
Compte simulé de 400 pièces de caferillos larges,
j$ 3 i vares d’Efpagne de long à 2 f marcs, . . • •
Toile d’emballage i :.V. ., • •. • *. *. * • •
Frais jnlqu’à bord du navire ,
Gommiflion àzpf... . *■• *• • • * *•*
ou toiles de ménage de f &
. . . - . i . . . . . . Marcs
Marcs 2 3 4
7 8 '
*, •.* » £0; : ft
I O O O /f
Marcs bco. 10$0 iz
Aux comptes simulés ci-deflus , il efl bon d’en ajouter deux autres /d o n t l’un de cire blanche 8c
l’autre de cuivre faune en rofette , deux articles qu’on tire communément de Hambourg quand on les
peut avoir à . bon compte.
Compte simulé de 100 demi-marquettes de cire blanche
pefam . . . . I jS o o 'ib \ n a T j .
bon poids f p f « 49 J
Frais jufqu’à bord, ................................................ r • • • •
Gommiflion fur marcs 1 z 040 à z p f . . . . . . . . . . .
Compte simulé de 6 futailles de cuivre en rofette, pefant'
Rabais f p f . . • . , 3,^, J
Frais jufqu’à bord du navire . .
Gommiflion fur marcs 3807 à z p f
Marcs 14884 1
156 4'
. ^4 ° . IZ ;
;s bco. ■ ïiz 8 1 ■ //
Marcs. 3 7 ?« ! 3
T4 rr
76 3
s bco» ■ 388.5 n
X,e commerce <Fîmportation de Hambourg eft,
Extrêmement étendu , cette ville fourniflant à une
grande partie de Y Allemagne, les marchandifes
étrangères dont elle a befoin , notamment les vins,
eaux-de-vie , fucre , café , indigo , thé & autres'
articles. C’eft par l’Elbe qüè ces marchandifes font
tranfportées de Hambourg dans l’intérieur de Y A llemagne^
Le voifinage d’Altona a fait un tort confîdérable
au commerce de Hambourg , • en ce qu’elle lui
en a enlevé une partie, qu’elle tâche de conferver
& même d’augmenter par tous les moyens poffibl-es,
mais en vain ; car il eft infaillible & prouvé par
1 expérience de tontes les nations, dans tous les
fiècles , que ces fameux entrepôts du trafic,
appelles improprement états commercants, fe forment
, s éleveur,, brillent & difparoifîént j, c’eft une
prolpérité facile & accidentelle que l’émulation &
la concurrence détruifent tôt. ou tard.
Harbourg, ville fltuée fur la uive gauche de l’Elbe,
vis-à-vis de Hamboitg , eft pourvue d'un petit p o rt
qui eft fréquenté par des navires Friions & Hollan-
dois ; c'etre ville fait un bon commerce.
Bremen, capitale d’un duché auquel elle donne
fon nont, eft une ville anféafiqüe, libre & impériale,,
fituée fur le We^er, à 15 milles au-deftus de fon
embouchure dans la mer du nord, & à iz milles
de Hambourg. Elle eft grande & bien peuplée 3 le
Vfezer, qui coule au milieu, fépare la vieille_&la
nouvelle ville. Cette dernière eft à l’eft du Wezer
& communique à la vieille ville par un pont. Bremen
a le droit d’entrepôt, les marchandifes que l’on fait
monter on defeendre le Wezer, y devant être mifes
en entrepôt. Le port, ou havre de Bremen , nommé
Wegejach , eft fitué à un mille & demi au-deffous
de la ville. C’eft-là que les marchandifes font chargées
& déchargées , les gros navires ne pouvant
monter plus haut.
Le commerce d’exportation de Bremen quoique
beaucoup plus borné que celui de Hambourg,