
Opération t
9 2 . I . * 1 0 0 . *
* 3 0 0 . * * 6 0 . * •2 0 . 6 l . * 3 0 5 . *
i a . IO 7 .
* * 4 = - * * « . * §§s 7 . * 2 1 . * * 4 2 0 . *
* I OO.* I . 1 7 . ^ 5 1 * * 1 0 2 .
* 2 0 0 .* IO O . ■ H S
ib de poivre,
ib , poids de Londres,
pour le i jp £ de tare à Amfterdam.-
â\ fterlings , prix de io ~ que coûte la
livre poids brut de poivre , mife à bord,
âv vis. change de 3 5 fl par liv. fterling.
pour les 2 p f de rabais fur Barge-ntl
pour les .6 f p £ de frais, & aflurance *
commilïlon , &c. à Amfterdam.
Divifèur 7360000. ' 165439865». Produit zz ’ vis. bco.
Il ré fuite de cette opération que le poivre, acheté à Londres à ^ fterlings la ib poids n et, revient
à Amfterdam à 22^- vis. bco. la tfc>, poids net de. cette dernière ville. Ce qui établit la proportion
de z vis. bco. pour 1 fterling. Voici une régie univerfelle qui rend l’opération encore plus facile
que celle ci-deffus
Régie univerfelle. Multipliez les 420 ^ vis , ou les gros du change entre Londres & Amfterdam.
par les 1 0 S\. fterlings ou le prix auquel Ta livre de poivre , poids brut > mife à. bord, revient a
Londres j le produit qui en réfulcera fera enfuite multiplié par 106 a , ou par le tant pour cent auquel
s’élèveront les frais de déchargement a Amfterdam , fret, aflurance & commiflion ; & le produit total de
ces deux multiplications , divifé par 11192 vous donnera les 22-j âv vis. dits.
Exemple III. Une partie 4 e laine en ïuin, achetée à Séville , à divers prix, après avoir été lavee
& mife en balles & chargée à Cadix pour Amfterdam coûte rendue à bord 102 réaux de plate
vieille l’arrobe de 25 ib , poids brut de Cadix , qui répondent à 23 | ib , poids de commerce d’Àmf-
terdam j 1échangé entre cette dernière ville & Cadix eft à 90 vis* bco. j le fret, l’alfurance, les frais
de décharge , la commiftion & le ducroire des acheteurs montent a 7 p~ à Amfterdam, où l’on accorde
pour condition 4 ib , plus ou moins de refaôtion , & iz plus ou moins de tare , pour chaque balle pefant
environ 200 ib, ce qui fait à peu près 8 p-f du poids brut j enfuite 24 ib pour 175 ib de déduction, ce qui
répond à p£ ; enfin 21 mois de bonification d’intérêt a raifon de 14 florins pour 114 & 1 p f de
rabais en fus , cequi fait enfemble 1 3 | p£. Toutes ces conditions fuppofées, on de lire fçavoir à combien
reviendra la ib de laine , une qualité avec l’autre ? (* ) Réponfe : à 26^ f. la ib.
Opération :
* IO O .* - 25.
*700.* * 7 5 *
* 1 8 7 . *
1 .
1 1 .
1 .
V 5 -* *75.* 25.* 6 .
* 4 0 .* * 2 .* 1 .
*700.* ï ? * .
* IO O .*
1 .
2 5 .
1.
1. ib Paine.
27. *108.* pour 8 p £ réfaction & tare.
199. *796.* pour les'24 ib par 175 ib.
204. *816»* réaux , .à 102. rxles 23 j ib d’Amfterdam^
*17.* *34.* maravedis de plate.
*18.* *90* dv vis., pour le change.
1. florin bco. d’Amfterdam.
793. fl. pour les 21 mois & 1 p f 1 0 7 . fl. pour 7 p f de frais,
g *20.* fols de banque.
Divifèur 5263671875. - 139506753438. Produit z6 ~ ft. bco.
Régie univerfelle. Multipliez les i o z réaux de plate (ou le prix dé chaque arrobe de laine par 8 jdc
multipliez-en le produit par 108 ou par la réfaction & la tare à raifon de tant pour cent ) j multipliez
encore le produit qui en reviendra par 90 f | ou par le cours du change ; multipliez enfin ce dernier
produit par 107 ou par le tant pour cent à quoi peuvent s’élever les frais j & le produit de toutes ces
multiplications fera divifé par 3 2.020918.
. (* ) Pour bien entendre ceci, il faut fçavoir qu’on fait en Efpagne de chaque partie de laine des affoiv-
timens de qualités , qui fe vendent à divers prix dans l’étranger.
Par exemple, la partie dont il eft queftion ic i, étoit de 60 balles , dont il y-avoir
40 R pefant • . 12300 Ib q u i, vendues a 3 5 f. la Ib , produifirent fl. . . • •• • • • • 21525.
12 F. . . . . 3400 . . . . . . . à 25 .............................................................. . • . 4250..
8 S. . # . . 2360 . . . . . . . à 1 5 ...................... ............................................... .... 1725. •
60 Balles pefant 18000 Ib, poids brut, produisirent à Amfterdam bco. fl. » .......................27500.
Ces mêmes . • 18000 Ib, poids b ru t, coûtèrent à 26f & la Ib 23850.
Il y eut donc de bénéfice dans la partie . . . . « bco. f l. 3 6 5 0 .
C hange Se'dit encore du profit qu’un banquier, I
ou un négociant, prend fur une fomme de deniers
qui lui eft comptée , pour laquelle il tire une lettre
de change, payable en quelque lieu, & par Une
autre perfonne , tant pour l’intérêt de : fon argent,
que pour les Salaires de fa négociation. Ce profit
n’eft jamais égal, étant quelquefois de 2 , 3 , 4 , ou-
de 10 & 15 pour cent, fuivant qu.e*¥aloi des efpèces
eft différent, ou que l’argent eft plus ou moins abondant
, ou que les lettres de change font plus ou moins
rares fur les places. C’eft une efpèce de change ,
que l’on appelle ordinairement change réel, & que
quelques-uns. nomment aufïï change mercantil ? ou
change mixte. '
• Le prix du changé s’arbitre, où fe régie, fuivant
le cours de la place du lieu où la lettre eft tirée , eu
égard à celui où la remife eft faite, ce qui eft conforme
à-l’article 3 du titre 6 de l’ordonnance du
mois de mars 1673.
L’on prétend que c’eft la ville de Lyon qui donne
la loi pour le prix du change, à la plupart des principales
places de l’Europe.
Le mot de change , fuivant quelques-uns, vient
du changement perpétuel, qui fe rencontre fur le
prix du change , qui eft tantôt haut & tantôt bas ;
y ayant quelquefois à perdre, & quelquefois ï gagner.
Quelquefois, néanmoins, il n’y a ni à perdre n i a gagner , ce qui arrive lorfque le change eft au
pair. C’eft cette variété qui fe trouve fur le change,
qui a, fait dire au proverbe , que change & vent
changent fouvent. Ce mot de change peut encore
venir de ce qu’on change fon argent contre une
lettre , ou qu’on change de débiteur.
Le change ne doit point être regardé comme un
prêt : il diffère du p rêt,. en ce que dans^ l’u n , - le
péril regarde celui qui emprunte ; & dans l’autre ,
il tombe fur celui qui a prêté. Le change eft différent
des intérêts, parce que le change n’eft pas du par
le temps , & que les intérêts font dus par le temps.
Le change fe prend aufli pour une permutation d’argent
préfent, avec d’/autre argent abfent.
C h a ng e . Se d k aufli du prix ou du droit que l’on
donne, en changeant des monnoies contre d’autres
monnoies. Cette forte de change fe nomme communément
change menu , & quelquefois change pur,
change naturel, change commun, ou change
manuel. C’eft celui qui a été le premier en ufage.
C h a n g e . Signifie quelquefois la menue monnoie
qn’on donne pour la grofle. Il m’a demandé le
change d’un écu.
C h a ng e . Se dit encore du profit de l’argent qui
s’emprunte ou qui fe prête entre marchands & négociais,
fur le pied de tant pour cent pour un certain
temps , comme demi pour cent pour un mois j
ou fuivant qu’il fe pratique à Lyon &. ailleurs , deux
pour cent pour un paiement, ce qui doit s’entendre
pour trois mois.
C h a ng e . Se dit aufli pour exprimer la.perte qui
fe rencontre fur un billet que l’on fait efeompter.
C h a n g e . Se. dit quelquefois de lqeu ec olm’omn eprrceen dp opuoru rq lueesl qauv’uannc;es qlu’aeg ilo’o ,n ofaui tp rdoafnist
Change. Se prend aufli affez fouvent pour edne trbea ln’qarugee,n tq duei beaftn qlau ed, if&fé rle’anrcgee nqt ucio ufrea nret.n cYo angtiroe Voyez
AGIOT.
Change sec, que l’on appelle aufli adulteF-JN > . feint , pu punrê ted rofiatn cs eartliaiméinnp autoirou.n i Endcuf te rcptearliiunni c, dipadnaes l ,l l’ea&qrg uefenol tq ofqnêu nept rIfeaonnnds * . rifque & fans péril. Cette efpèce de prêt ufuraire, détendu par les loix. change eft un
ouC lha apnlgacee. Soùig nfief'ifea ite npcréocrief emlae nbta lneq.cuoem , mlee rcliee ud u,
chaOngne »n omme . , fqauiere dpoanyneer à ucnel leubti atqnruqeiu iedener tpceuhra aluneng peo,n réutgneoue crr ieeanfne tur, inpp tloiioeuunr édleomigenuér e, l’argent qu’on lui compte- au lieu de fa On appVeollyee z lettre d.e change. b i l l e t d e c h a n g e ou promeftes fuccincles, qui fe font, e.ncterreta minasr céhcarintsd s,, nqéugio ocinatn étst é& f obuarnnqieusie, rosu , popuoru rd ’laeus tlreetst rqeusi dlee dcohiavnengte être. Ces fortes de que les lettres de chbainllgeet.s ont les mêmes privilèges Les agens & courtiers dVe oy ez billet. sdoen nneésg poucbel, iqpuoeusr, féatacbilliiteesr ldea ccnhos malenmsg peerr ci,n efc odinp’ata rldgeeess n vpti,le ler&s
la négociation des lettres & billets de change. Voyez
AGCENe Tq. u’om nomme • L. , nreovuiveneanue nct hàa npgreo,t êdt.û proeucrh alens gleet t, recs’ edfte lceh parnigxe dq’uuni Voyez CHANGEANT.. rechange. Etoffe to u t de la in e une manière de camelot, qui fe fabrique , àq uLii lelfet edno ntF lleasn ldarreg.e- uIrls fso’ennt dfea idt eudxe tideirfsfé, r&en tdees fqeputa lfietéizs,e . oorud idneamirei m- aeunnt ev imngoti nasu nuens dtiee rlso.n Lguae upriè ,c em ceofunrteie dnet Paris. Changeant. On appelle u&n c tealflfee tdaes dlao ntrt èlma ef oide’ udnee l aa uchtrateaî nf,f ee cteeaf ts q du cuihn, aefun cigvoeauanletn ufta,r d&i ffléurie dnoten neex pdoivfenriso nre fàle tlsa dlue mcoièurlee u, rsl.e fait changer, uneC aHuAtreN. GVEoRul.e zS-ivgonuifsi e troquer une chofe contre feline contre le mien ?changer votre lot de mouft nCo’eiCeftsh auqnnu get erlar’fo.i cnS dec ehd aitn pgelu sle ps arutniceus licèornemtreesn tl eds esa umtroens.
de la monnoie en ocrh aonug aerrg ednet .l’or en monnoie , & CHANGEUR. Celui dont l’occupation 8c te trafic
eft de changer tes efpèces ou monnoies , c eft-a-dire,
des pièces d’or contre des pièces d’argent, ou des
pièces d’argent contre des pièces d o r o u de la