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cygne ne foit utile que pour orner les canaüS &
pièces d’eau des lieux de plaifance ; on dira cependant
qu’ori en tire pour le négoce de trois fortes dé
marchandifes, qui font le duvet, les groffes plumes
& la peau.
Le duvet fert à faire des couffins & oreillers ;
les greffes plumes s’emploient à écrire, ou pour
faire des tuyaux de pinceaux ; & la peau feulement
de fon duvet, étant bien paffée & apprêtée,_ eft
une fourure très-chaude , qui fait une portion du
négoce des marchands p e l l e t i e r s .
Quelques-uns croient auffi cette peau fouveraine
contre les rhumatifmes, en la mettant du côté du
duvet fur la partie affligée. Prefque toutes ces fortes
de marchandées, qui fe tirent du cygne, s’envoient
de Hollande.
CYPERUS L O N G , ou SOUCHET LO N G ,
qu’on nomme auffi GALANGA SAUVAGE. E£-
pèce de petite racine , dont l’ufage lé plus ordinaire
eft pour la médecine. Il y a un cyperus ou
c y s
fouchet rond, qui eft pareillement une racine médi-
cinale.
Le cyperus paie en France les droits d’entrée à
raifon de iz f. du cent pefant.
CYPRÈS. C’eft un arbre toujours verd , qui s’é-v
lève fort haut en pyramide. Il Croit dans les bois
montagneux , & on le cultive dans les jardins. L’orï
tire de la réfine de celui qui vient aux pays
chauds, par le moyen des incifîons que l’on fait a
fon tronc; Les noix de cet arbre font employées
avec fuccès dans la médecine. L’on prétend que
la fumée qui fort de fon bois & de fes feuilles ,
lorfqu’on les brille , chafle les moucherons & que
le bois & les feuilles de cet arbre étant mis dans les
1 habits , les eonfervent contre les vers.
« Par le tarif de 1664 > les noix de cyprès paient
» fols du cent pefant, & par celui de Lyon, 1©
» fols du quintal ».
CYSTHEOLITHRE. Efpèce de pierre marine,
qu’on trouve dans les groffes éponges.
Fut du premier Vvlume.
De l’Impriitterie de P. M. D E L A G U Ë T T E 3 rue de la
Vieille - Draperie*
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