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dont la portion supérieure se coude, s’incline en arrière et se dilate au-
dessous de la surface papillaire en 2-4 lobes de forme très diverse. Dans
l’angle interne de cbaque loge s’insère un ovule descendant, à micropyle
tourné en liant et en dehors. Le fruit, ordinairement accompagné du
calice persistant, est capsulaire, loculicide, comprimé latéralement, souvent
obcordé on didyme, à bords carénés ou ailés. Les graines descendantes,
surmontées d ’un arille micropylaire, sont pourvues d’un embryon
à radicule supère, entouré ou non d ’un albumen charnu. Les Polygalct
F ig . 2621-2623. — Polijgala oppositifoUa. Rameau florifère; fleur, coupe
lougiludinale ; diagramme floral.
sont herbacés, suffrutcscents ou frutescents, cà feuilles alternes , opposées
ou verticillées, a inflorescences simples ou composées, qui sont
des grappes, des épis ou presque des capitules. Ce sont des plantes qui
croissent spontanément dans tous les pays du monde. Une seule espèce
est couramment usitée aujourd’hui.
C’e s ü ePo l yg a la de Virginie{P. Senega L.) (fig. 2G24,2625) qu’on emploie
le plus en médecine. G’est une petite plante vivace, hcTute de 15 k
30 centimètres, à soucbe épaisse, contractée, très ramifiée, quoique ses
divisions très courtes rappellent beaucoup une sorte de broussin, et prolongée
inférieurement en une ou quelques racines tortueuses, noueuses,
de la grosseur d’iine plume à écrire, brune, irrégulièrement sillonnée,
glabre et donncint naissance à des divisions radiculaires beaucoup plus
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F ig . 2624, 2625. — P o lyg a la Senega. Port ; souche ; inflorescence.
ténues. De la soucbe naissent de nombreux rameaux aériens, cbargés
d ’écailles obtuses et imbriquées[[dans leur état de bourgeons, plus tard
dressés en assez grand nombre, ^généralement indivis ou peu ramifiés.
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