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1220 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
à être vérifié. On mange au Soudan les baies du <S. innocua De l . Celles
du S. densiflora H. B n et du S. brachiata Pav. sont dévorées par cer-
Fig. 3136. — S try c h n o s G reva u xia n a . Rameau florifère.
tains animaux. Dans ITnde, la graine du S. potatorum, ou Titan-Cotte ,
sert à purifier l ’eau. Au Brésil, l’écorce du S. pseudochina A. S.-H. sert
au traitement des fièvres d’accès ; elle ne renferme pas d ’alcaloïdes véné-
DICOTYLÉDONES. 1221
neux (Regnauld). A petite dose d ’ailleurs, les S. brasi liensis et t r ip l i nervia
sont employés au Brésil comme amers, toniques et fébrifuges.
Les plantes que les Indiens associent aux Strychnos dans la confection
du curare appartiennent à des familles très différentes et sont par elles-
mêmes ordinairement âcres ou aromatiques ; mais il est bon de noter
qu’elles ont souvent des propriétés différentes ou même antagonistes de
celles des Strychnos curarisants. Ce sont principalement les suivantes :
Fig. 3137-3139. — S tr y c h n o s G reva u xia n a . Inflorescence; fleur entière
et coupe longitudinale.
Ménispermacées. — Le Pa n i est ,1e Cocculus? toxicoferus W e d d .,
espèce, à notre avis, des genres Chondodendron ou Abuta.
Aroidacées. — Le l'ara est de cette famille. On emploie aussi des
Pothos et notamment le Dieffenbachia Seguine S c h o t t , etc.
Thymélacées. — Le Schoenobiblu s daphnoides S i e b . et Zucc. entre dans
la préparation du curare des Indiens Juris et est même, dit-on, considéré
par eux comme la plante la plus active du mélange.
Phytolaccacées. — L’Eoné ou Yoné, mé langé à Calderao au curare qui
«ert à cbasser les oiseaux, es t un Pipi, le Petiveria te t randra Com.
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