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On a retiré des poils du Kamala plusieurs substances résineuses et un
principe jaune cristallisé, nommé rot t lôrine (Tb. Anderson).
Le Kamala est purgatif; mais sa grande valeur réside dans ses vertus
antbelmintbiques, s’il est, comme on l ’a dit, plus puissant contre les tænias
que le Kosso et l ’essence de térébentbine. Topiquement, on l’emploie
aussi’dans l ’Inde (comme lePo-baia) contre les éruptions herpétiques, la
gale et diverses affections cutanées rebelles.
Mercuriales.
Les Me rcur ial i s appartiennent à un genre représenté dans notre pays
par deux espèces communes, quelquefois encore employées en médecine,
qui sont l’une annuelle et l’autre vivace. Leurs fleurs sont dio'iques et
Fig. 2667, 2668. — Mercurialis a n n u a . Pied mâ le ; pied femeile.
apétales. Leur calice est valvaire et trimère. Dans les fleurs mâles, il
entoure un nombre indéfini d ’étamines à insertion centrale, à filets libres
et à anthères extrorses, dont les deux loges indépendantes sont d’abord
pendantes, comme les deux moitiés d’un bissac. Dans la fleur femelle, il
n ’y a en dedans du calice qu’un gynécée, le j l u s souvent 2 -mè re ; et les
deux loges de l’ovaire avec lesquelles alternent deux glandes subulées et
allongées, représentant le disque, sont surmontées d’iin style à deux
branches papilleuses. Dans l’angle interne de chaque loge s’insère un
ovule descendant, à micropyle supérieur et extérieur, coiffé d ’un obturateur.
Le fruit est capsulaire, ordinairement didyme ; et ses deux coques,
se séparant d’une columelle centrale, s’ouvrent ensuite pour laisser
échapper chacune une graine à arille micropylaire et à embryon entoure
d ’un albumen charnu et huileux. Ce sont des herbes à feuilles opposées,
penninerves et dentées, accompagnées de stipules interpétiolaires.
Leurs petites fleurs, jaunes ou verdâtres, sont disposées en cymes ou glo-
FIG. 2669 — Mercurialis p e re n n is. Pied mâic.
mé rules axillaires : les femelles groupées en moindre nombre sur un axe
généra lement bien plus court; les mâles disposées sur un axe commun,
grêle et plus allongé, nu à sa base.
Le M. annua L. (fig. 2667, 2668) ou Foirolle, Leusetle, Ramberge,
Vignette, Ortie morte bâtarde, est un herbe haute de 25 à 50 centimètres,
commune dans les lieux cultivés et près des habitations, douée d’une
odeur nauséeuse et qui sert depuis un temps immémorial de purgatil
léger, drastique à haute dose. On l’emploie surtout fraîche, car la des-
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