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grains de fécule. Il en est de même du parenchyme cortical, peu épais
relativement au bois et dont, avec l’âge, les couches extérieures , brunies
et affaissées, jouent le rôle d ’un faux suber. Les portions souterraines de
la tige et les branches qui en naissent, d ’ailleurs extérieurement reconnaissables
à la présence d ’écailles foliaires distantes, dont l’aisselle porte
nn bourgeon, souvent peu développé, ont une portion corticale analogue
â celle des racines, avec des pbytocystes inégaux, à peu près aussi longs
que larges et contenant de la fécule. Mais les faisceaux ligneux forment
im anneau large et peu épais, dans lequel se distinguent de nombreux
amas de vaisseaux béants, inégaux et inégalement espacés. L e /o u t entoure
line moelle volumineuse, à phytocystes analogues à ceux du parenchyme
cortical et pleins aussi de grains de fécule en hiver. Ils peuvent
encore renfermer, les uns et les autres, des cristaux d ’oxalate de cbaux.
Les fruits de la Belladone, dits Guignes des côtes, Boutons noirs,
sont vénéneux, comme toutes les autres parties de la plante.
Alkékenge.
Les Coquerels (Physalis) ont des fleurs régulières el bermaphrodites, à
calice gamosépale, 5-mère, et à corolle gamopétale, rotacée ou largement
campanulée, dont le tube est court et dont le limbe a 5 divisions valvaires
indupliquées ou légèrement imbriquées en quinconce. Les 5 étamines,
insérées vers la base dn tube de la corolle, ont un filet épaissi à la base,
plus ou moins chargé de poils, et des anthères biloculaires et introrses,
à débiscence longitudinale. L’ovaire supère s ’épaissit à sa base en un
disque coloré, parfois peu prononcé ; il est surmonté d ’un style à sommet
stigmatifère un peu renflé et bilobé. Les placentas axiles portent de nombreux
ovules. Le fruit est une baie q u ’enveloppe le calice accru, enflé et
coloré ; et les graines, lisses ou rugueuses , ont un embryon courbe, accompagné
d ’iin albumen charnu. Ce sont des berbes annuelles ou vivaces,
couvertes de poils simples ou étoilés, à feuilles alternes, entières, sinuées
ou quelquefois pinnatifides. Leurs fleurs solitaires et pédonculées naissent
au niveau des aisselles foliaires.
Le Coqueret-Alkékenge (Physal i s Al k e k engi L.) (fig. 3101-3103) est
une herbe vivace, à rhizome grêle et rampant, à feuilles ovales-acuminées,
sinuées ; à petites fleurs blanches, penchées. Sa baie, de couleur minium,
est sphérique ou un peu déprimée, glabre et lisse (de 1 1/2 à 2 cent, de
diamètre). Elle est supportée par un pédoncule épaissi et coloré à son
sommet, et enveloppée par le calice vésiculeux, obtusément 5-gone, de
couleur rouge et réticulé-veiné (large de 3 cent, environ). Les graines,
petites et blaiicliâtres, orbiculaires-réniformes, comprimées et finement
ponctuées, ont nn embryon circiné, presque périphérique, et un albumen
charnu. Le fruit est laxatif, diurétique; il est employé comme purgatif
léger dans les campagnes et fait partie du sirop de Rhubarbe composé.
DICOTYLÉDONES. 1197
F ig, 3101-3103. — P h y sa lis A lk e k e n g i. Branche florifère et fructifère; fleur entière^
et coupe longitudinale.
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