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alternes, glabres, coriaces, entières et ses inflorescences ainentiformes.
C’est VE. Agal lochah.{E. ovalis E n d l .— Commia cochinchinensis L o u r . )
(iig. 2684-2080) et VArbor excoecans de Rumpbiiis. Ce nom vient de ce
que le latex très ficre de cette espèce et de la plupart de celles du genre
irrite la peau et les muqueuses et produit des ophtalmies intenses quand
il tombe dans les yeux. On a vanté ce suc comme dépuratif, antigoutteux,
sudorifique, antisypliilitique, etc. Il en est de même du suc propre des
E. Lciurocerasus (S apium Laurocerasus D e s f . ) , biglandidosa (Sti llingia
biglandulosa I I . S a p i u m biglandulosum M. a r g . ) , m a u r ü i a n a H. Bn
{Sapium lincatum L amk .— S . loevigatumhAMK.— S . obtusifoliumBAMK.),
baccata, indica, opposilifoUa, etc. Aux États-Unis, on emploie comme
médicament évacuant et altérant VE. sylvatica {Sapium s y lv a t ic umL . —
St i l l ingia sylvatica L.), arbuste de la Virginie, de la Floride et du Texas,
à longues feuilles alternes et à axe d ’inflorescence épais et terminal, portant
de nombreuses fleurs mfdes diandres et nue ou un petit nombre de
femelles à la base. Soif nom vulgaire est Queen'’ s Delight, et l’on emploie sa
racine, amère, piquante, à odeur biiileuse, comme remède des aifections
scrofuleuses, de la syphilis secondaire, des maladies de la peau. On lui
accorde, en un mot, presque toutes les qualités des préparations me rcu-
rielles, sans leurs inconvénients.
lAOphthalmoblâpton mac rophy l lum A l l e m . o u S a n ta L u c ia desBrési-
liens, tire son nom des propriétés analogues de son latex. Il appartient k un
genre voisin dont la fleur mâle est monandre et l’ovaire triloculaire.
Le Manceiiillier {Hippomane Mancinel la L. — Alancinella venenata
fu s s . ) ou Figuie r vénéneux, Noyer vénéneux, Arbre-poison, A. demort ,
appartient aussi à ce groupe. Commun surtout aux Antilles, dans les te r rains
voisins de la mer, et aussi sur la te rre ferme dans le nord de l ’Amérique
du Sud, cet arbre a-été l’objet d ’un grand nombre de fables. On ne
ressent ses effets funestes que quand on met en contact avec la peau ou le
tube digestif le latex âcre que renferment ses organes de végétation.
L’homme et certains animaux sont plus souvent encore empoisonnés par
le sarcocarpe de son fruit, très analogue, dit-on, pour l’aspect à une
pomme d ’api jaune et ronge, et qui contient, même à l ’état de maturité,
une certaine quantité de ce latex. Outre les caractères de son péricarpe,
ce genre diffère encore des Ex cæca r ia pa r son ovaire plnriloculaire.
Les Ompbaliers {Omphalea), avec les caractères généraux des genres
précédents, ont un calice à 4, 5 divisions et un androcée dont les 3, 4
antbères sont insérées sur le bord d’une dilatation en forme de disque ou
de champignon, surmontant une courte colonne centrale. Ils ont un fruit
tricoque, de grosses graines albuminées et des tiges sarmenteuses, â
leuilles alternes et â cymules florales disposées sur les axes grêles de
grappes simples ou composées. Les graines de VO. tr iandra L. (0. nuci -
fera Sv/. ) sont comestibles, sous le mm-d e Noisettes de S a int -Domingue ;
on mange aussi celles de l’O. diandra L. {0. cordata Sw.) ou Lia n e à
■
l'anse L. popaye des Antilles, dont l’embryon est légèrement purgatif, et
dont îes feuilles s’emploient au traitement des ulcères anciens.
Les Hura dont le fruit porte le nom de Sablier élastique, sont aussi de
ce^roupe. Ils se distingaent par un calice cupuliforme et un androcee dont
la colonne centrale supporte des anthères sessiles, extrorses, disposées
sur deux on plusieurs verticilles. Leur gynécée est surmonté d’un gros
style â t ê t e corolliforme épaisse, â divisions nombreuses et refléchies. Le
fruil estime capsule déprimée, à coques nombreuses qui se séparent les unes
des autres et s’ouvrent élastiquement avec fracas. De là le nom spécifique
d e l ’/I. crepitans L., dont les graines lenticulaires, aplaties, a contour
orbiculaire et à surface lisse, s’emploient comme purgatives dans 1 Amérique
tropicale. ,
Les E u p b o r b i a c é e s â loges ovariennes biovulées ne sont pas employées
couramment dans la médecine européenne. Leurs propriétés sont cependant
quelquefois très marquées. Bornons-nous à indiquer sommairement :
VHyænanche globosa Lamb. et V a h l {Toxicodendron capense Ti iu n b .
- J a t r o p h a globosa G æ r t n . ) , dont les fleurs mâles sont asépales et poly-
andres, et dont le fruit et la graine servent à empoisonner les animaux
féroces ; le Secur inegaLeucopyrus {Phy l lanthus virosuslN. ), dont le Iruit
est une baie et dont les feuilles s’emploient à empoisonner les rivieres.
Le Phy l lanthus brasiliensis P om.(P. Conami Sw .) s e r t aux ineme usages
à Gayenne. Beaucoup d’espèces de ce genre passent pour depuratives,
diurétiques, notamment les P. Ni -
rur i L., u r in a r ia L., herbes vulgaires
de l ’Inde. Les P . relu sus
D e n n s t . , oblongifolius D e n n s t . ,
squami fol ius S p r e n g . passent pour
Ioniques et astringents. Les fruits
du P. Cicca (Cicca disticha L.)
sont charnus, acidulés, rafraîchissants,
et les Mijrobolans emblics
sont ceux, charnus également, du
P. Embl ica L. {Embl ica officinalis
G æ r t n . ) . On mange aussi, en Australie,
le fruit charnu de VAnt i desma
Dal lachyanum H. Bn ; et le
nom de ce genre indique suffisamment
Ejg. 2687,2688. — An i id e sma B u n iu s . Fleur
femelle entière et coupe longitudinale.
les propriétés jadis attribuées â ses espèces les plus commîmes,
telles que les, A. Bunius (fig. 2687, 2688) et a l e x i ta n a ,
remarquables surtout par leur ovaire uniloculaire et biovulé et leurs
inflorescences amentiformes. Dans les Baccaurea ou Pie rarda, notam-
tament le B. sapida, la portion du fruit qui est comeAible, cbarnue,
acidulée, rafraîchissante, est le tégument séminal superficiel hypertrophie.
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