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1294 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
tières, glabres, portant tontes 3-5 nervures longitudinales, analogues à
celles des Gentianes. Les cymes sont terminales et corymbiformes. Toute
la plante est très amère ; elle renferme une matière cristallisée, Véry-
throcentaur ine, qui n ’en est pas le principe actif. Celui-ci est am e r ; il
est formé de deux substances, amères elles-mêmes : l’iine solide et sèche,
Fig. 3252-3256. — E n jth ræ a -C e n ta u r ium . Port; fleur entière et coupe longitudinale;
i fruit déhiscent; graine.
l’antre molle comme une térébenthine (Méhu). On emploie toute la
plante, et surtout ses sommités fleuries, comme amère, tonique, stomachique,
vermifuge, fébrifuge, etc. C’était nn des principaux remèdes usités
contre les fièvres d ’accès avant la découverte du quinquina.
Ményanthe.
Le Menyanthes tr i fol iata L. (fig. 3257-3259), ou Trèfle d ’eau, de
castor, de chèvre, seule espèce, dans notre pays, de ce genre qui a
donné son nom à la série des Mènyanthèes, a des fleurs régulières et
hermaphrodites, dont le réceptacle, légèrement concave, reçoit la portion
inférieure de l’ovaire. Ses bords portent, insérés périgyniquement, un
calice de 5 sépales imbriqués et une corolle gamopétale, blanche ou
Fig. 3257-3259. — Menyanthes trifo tia ta . Port; fleur entière et coupe longitudinale.
rosée, à 5 divisions alternes, profondes, valvaires. Leur face supérieure
est parsemée de longues et épaisses papilles qui les font paraître f ran gées.
Sur la corolle s’insèrent 5 étamines, dont les filets peuvent se suivre
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