men. Le N. Ja tama n s i est une herbe vivace, à feuilles opposées, peu
nombreuses, entières. L’ensemble de ses cymes florales contractées simule
un capitale terminal. Le Nard vrai, parfum précieux et jadis médicament
Fig. “2958-2960. — Nard o sta ch ys J a tama n si. Fleur e n t iè r e , diagramme et coupe
longitudiuale.
recherché, est la souche de cette plante, courte, épaisse, toute chargée de
filaments fibreux, qui représentent, dit-on, les restes des pétioles d’anciennes
feuilles basilaires. Dans l’Inde aussi, \e N. grandi f lora DC. four nit
lin Nard faux, encore moins employé aujourd’hui que l’autre .
Valérianes.
Les fleurs irrégulières des Valérianes dilférent de celles des Na rdos tachys
par leur corolle plus ir réguliè re, gibbeuse à la base et en avant;
leurs étamines au nombre de 3, l’une des antérieures venant à disparaître
(et quelquefois même de I ou 2 seulement). En même temps, leur
réceptacle porte sur ses bords une sorte d’aigrette, qui ne fait que s’accentuer
au-dessus du f ruit , et qui a été ordinairement décrite comme un
calice dont les éléments se seraient subdivisés en nombreuses lanières. Ce
sont des organes de dissémination pour le fruit, qui est un achaine, réduit,
comme l’ovaire, à une seule loge fertile, avec une graine descendante dont
l’embryon cbarnu a des cotylédons plus ou moins aplatis. Les Valérianes
sont le plus souvent des herbes, annuelles ou vivaces, à feuilles opposées,
entières ou découpées d’une façon variable ; à fleurs bermaphrodites ou
polygames, disposées en cymes composées terminales. Elles habitent les
régions tempérées et froides de l’hémisphère boréal des deux mondes
et de l ’hémisphère austral du nouveau.
La V. officinale (Valer iana officinalis L. — V. angustifolia T a u s c h .
— L. sambuci fol ia Mik.), o u L. sauvage, Herbe aux chats. Petite Valériane,
H e r b e Saint-George, H. à la meur tr ie (fig. 389-391, 032, G33,
2901-2963), est une espèce vivace, haute de 1/2 à I 1/2 mètre, à rbizome
tronqué, avec ou sans stolons, portant de nombreuses racines adventives
FiG. 2961. — Valeriana officinalis. Branche florifère.
et d’une odeur fétide très accentuée. Ses rameaux aériens annuels sont
dressés, un peu velus à la base, fisluleux, sillonnés cà la surface. Ses
feuilles, toutes semblables, sont pinnatiséquées, à 15-21 segments plus
ou moins pubescents ou glabres, entiers ou incisés-dentes, pourvus üe
nervures Scaillantes. Les fleurs, bernicaphrodites, blanches ou rosees odorantes,
sont groupées en cyme très composée, corymbiforme, trichotome.
Le ' f rui t est ovale-oblong, comprimé, glabre, et les divisions blandía