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*166 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
(les filets courts ou nuls et des anthères allongées, dorsifixes, introrses,
Fig. 2944. — Ourouparia Gambir. Rameau llorifère.
à foges dont la base libre s’atténue ou se termine par une soie aiguë.
L’nvaire à deux loges est surmonté d ’un disque épigyne et d’un style à
d ic o t y l é d o n e s . 1107
ti.xtrémité stigmatifère capitée. Cbacune de ces loges renferme de nombreux
ovules ascendants, insérés sur un placenta descendant ou attaché par son
bord interne à la cloison. Le fruit est capsulaire, allongé, septicide, à
valves le plus souvent 2-partites. Les graines, nombreuses et ascendantes,
imbriqimes, sont terminées aux deux extrémités par une aile, dont une souvent
bifide. Cesont des lianes, glabres ou chargées de poils, à feuilles opposées,
ordinairement péliolées, à stipules interpétiolaires,
à llenrs blancbes ou jaunâtres, groupées
en faux capitules axillaires qui sont en réalité des
ombelles de cymes, à pédicelles souvent courts.
Ces ‘inflorescences sont solitaires ou quelquefois
Fjg. 2945-2949. — Ou rouparia Gambir. Fleur; base de la fleur, coupe longitudinale;
.anthère; fruit déhiscent; graine.
disposées en grappes. Souvent leurs fleurs avortent; auquel cas les pédoncules
s’indurent, tout en se récurvant en une sorte de croc aigu,
analogue à celui des Hugonia (fig. 187), croc qui sert cà la plante à se
soutenir, quelquefois à une grande hiiuteur, sur les arbres voisins.
L ’Ouroupar ia Gambi r H . B n (Nauclea Gambir H u n t . — Uncaria
Gambir R o x b . ) (fig. 2944-2949) est une espèce des rivages dn détroit de
Malacca, principalement des nombreuses îles de son extrémité orientale.
Elle y a peut -êt re été int rodui te; elle se cultive régulièrement cà Singapour,
depuis 1819, pour l’extraction du gambir , qu’on obtient en faisant
bouillir les feuilles et les jeunes briinches dans des cbiiudrons de fer ; puis
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