,■747.í'i
. -í ,3
; ' :(•
;Ú ••V:
3 7 /
£ Í
Mi;
• ® ,
P® W
: i»! 7
«!•
d’un Style à 3 branches stigmatifères bilobées. L’ovaire est surmonté d’un
disque épigyne et d’un androcée rudimentai re ; il est uniloculaire et
presque rempli par 3 gros placentas à coupe transversale cunéiforme,
dont les bords épaissis portent un nombre indéfini d’ovules anatropes, à
F ig. 3 021-3025. — Cu cu rb ita Pepo. Fleur femelle, coupe longitudinale; fleur femelle,
le périanthe enlevé; ovaire, coupe transversale au niveau des ovules ; graine entière et
coupe longitudinale, en deux sens opposés.
peu près horizontaux. Le fruit est une baie, ordinai rement volumineuse,
cortiquée, dont la pulpe, formée en grande partie des placentas hypertrophiés,
renferme des graines ovales ou oblongues, aplaties, lisses, le plus
souvent bordées et renfermant sous leurs téguments un embryon charnu,
à cotylédons pkn-convexes et à courte radicule conique. Les Cucurbita
sont des herbes annuelles ou vivaces, à axes ordinai rement épais, creux,
souvent rampants ou s’accrochant aux arbres à l ’aide de vrilles bi- ou plu-
rifides, nées la téralement au niveau des feuilles. Celles-ci, souvent rudes,
scabres, sont alternes, pétiolées, sans stipules, à limbe cordé et ordinairement
plus ou moins profondément lobé, à nervures épaisses. Les
fieurs sont axillaires ou à peu près ; les mâles solitaires ou rapprochées
en cymes ; les femelles ordinai rement solitaires.
La Courge employée en médecine est le Cucurbi ta Pepo L. (fig. 3017-
3025), dont nous considérons comme des formes les C.p o lymo rp h a Ducn.,
m a x im a Ducii., verrucosa L., moschata Ducn., ovi feraL. On ne la connaît
pas à l’état sauvage; elle est cultivée de temps immémorial, et on l’a
supposée d’origine asiatique. Toute la plante peut atteindre 10-15 mètres
de long. Ses grandes fleurs ont des corolles jaune d’o r ; et son fruit,
dont la couleur varie du vert-grisâtre au rouge-orangé, peut atteindre
50 centimètres et plus de diamètre. Sans parle r des usages domestiques
de son péricarpe, nous ne nous occupons ici que de ses semences, employées
aujourd ’hui comme anthelminthiques. Elles sont elliptiques-ovales,
terminées à leur petite extrémité par un court bec oblique, répondant au
bile et au micropyle, fortement aplaties (longues de 2-2 1/2 centimètres,
sur 1-1 1/2 de large et 1/4 centimètre d’épaisseur), régulièrement bordées
d ’un bour rele t saillant. Sous une très mince pellicule transparente , formée
de phytocystes aplatis et dissemblables, elles présentent un tégument
blanc, testacé, épais, en dedans duquel est une enveloppe séminale molle
et verdâtre, la seule qui subsiste souvent sur les embryons que le commerce
met en vente. Ces embryons ont une courte radicule conique et
deux gros cotylédons épais, blancs, charnus, plan-convexes, dont le parenchyme
est ricbe en gouttelettes huileuses. C’est ce qui explique que
ce médicament puisse s’administrer à l’état d’émulsions.
La vraie Courge esl le L a g en a r ia vulgari s; qu’il ne faut pas confondre
avec les Potirons, Citrouilles, Giranmons, etc., auxquels on donne souvent
à tort ce nom. Les semences de ces dernie rs sont plus par ticulièrement les
grosses semences froides des anciennes pharmacopées, le nom de petites
étant réservé aux graines des Cucumis de nos cultures.
Coloquinte.
La Coloquinte officinale est le fruit du Ci t rul lus Colocynthis S c h r a d .
{Cucumis Colocynthis L.) (fig. 3026-3033). Elle appartient à un genre
très voisin des Cucurbi ta et qui s’en distingue notamment par ses pétales
libres, formant une corolle largement campanulée, ses anthères libres ou
à peine cohérentes, ses graines non bordées, ses vrilles à 2, 3 divisions.
C’est une berbe vivace, longue d’un ou plusieurs mètres, cultivée
comme planle annuelle dans nos jardins, où elle croît souvent assez difficilement.
Sa racine jaunât re est dure, ligneuse dans les pays chauds. Il
•4.'
¡ L 3
m) ! *■ '
; k;
4 m ,. 3 i
• !' i :■■■
k l ,7 7'
Í 4 .7 / '
7 ,
r®' r"
77