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TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
longitudinal médian, recouvrent un albumen dur , enveloppant lui-même
nu embryon axile, court, à radicule infère et à cotylédons foliacés.
L U. Ipecacuanha est un bumblo végétal traçant, de l ’Amérique tropicale,
prin cipalement du Brésil. Ses racines, souvent épaissies, cylindriques,
aniielees en travers, constituent le médicament qui porte le nom
d lpecacnanl iaannele. Ses rameaux aériens, frutescenls, ordinai rement
non raniifies, portent des feuilles opposées, penninervées, accompagnées
de stipules inlerpetioiaires, unies entre elles i la base et rapproeliées en
un court otiu cilié sur les bords ; et ses fleurs sont réunies en un faux
Fie . 2919-29»!. _ U n g o g a Ip e c a c um h g . InOoresceiice; Beur entière et conno
longitudinale.
capitule terminal de glomérules ou de cymes à pédicelles très courts, dont
ensemble est accompagné d’une couple de paires d ’assez grandes bractées
decussees, formant involucre.
Les autres diffèrent surtout de celui que nous venons d ’étudier
par la taille et la consistance de leurs tiges. Celles-ci sont tantôt ber -
bacees, coucbees sur le sol et radicantes, et tantôt ligneuses, plus ou moins
elevees constitucant des arbustes ou des arbrisseaux. Leurs inilorescences
m t v r contractées, représenter des cymes plus ou
moins allongées et ramifiees, cà axes d ’étendue vîiriable. C’est ce qui arriveauxquels
on avait donné le nom de
Les cinq Ipécacuanbas donnés par des Uragoga sont :
DICOTYLÉDONES. 1 0 8 5
1. L I . annelé mineur , racine, comme nous l’avons vu, de VU. Ineca-
■ cu a n h a ;
2. L I. annelé majeur , donné par VU. granatens is ;
3. L’i . strié majeur , produit pcar VU. emetica;
4. L I. sti ié min eu r , dont on ne connaît pas exactement l’origine ;
5. L’7. ondulé de Colombie, qui serait fourni (?) par VU. u n d a ta . '
L U. Ipecacuanha est une petite espèce ligneuse, baute de 1-4 décimètres.
Sa tige, simple ou peu ramifiée, est de la grosseur d ’une plume
d oie, dressée, portant vers sa partie supér ieure quelques paires de
feuilles à court pétiole, à limbe ovale-oblong ou elliptique-oblong, atténué
et à peine insymétrique a la base, un peu aigu ou obtus au sommet, ordinai
rement entier, un peu bosselé ou ondulé, d’un vert foncé et glabre en
dessus, avec un reflet presque métallique, paie en dessous, avec une
dizaine de nervures secondaires arquées et saillantes en dessous. Les
stipules sont rapprochées en une sorte de gaine courte, inégalement
fendue et découpée sur les bords en laciniures sétiformes inégales. Les
fleurs sont bbanches, avec une corolle tubuleuse à la base, dilatée plus
haut en entonnoir, à 4 lobes aigus. Les fruits sont ovoïdes, d’un violet
pourpre foncé et renferment 1, 2 noyaux. Le pédoncule commun qui les
porte est réfléchi. (Dimensions : épaisseur de la tige, 1/2 centimètre environ;
pétiole, 2-4 millim. ; limbe, 10-15 cent., sur 5-7 de large; pédoncule
commun, 3, 4 cent .; fleur 1-1 1/4 cent .; fruit, 1/2 cent, environ.)
Gette plante croît en abondance au Drésil, sur les pentes boisées et
dans les forêts humides dont l ’ombre n ’est pas trop épaisse, notamment
dans les provinces du Para, de Fernambouc^ de Baliia, de Minas-Geraës,
de Rio-Janeiro et de Saint -Paul. G’est surtout la région située entre
Gujaba, Villa-Maria, Villa-bella et Diamentina, dans la province de Mato-
Grosso, qui fournit au commerce des racines d ’Ipécacuanha annelé. Aujour d’hui
la plante est cultivée dans l ’Inde anglaise, sur les pentes du Sikkim,
à une altitude d’environ 1000 mètres. Introduite dans les serres d’Europe
eau commencement de ce siècle, elle s’y développe parfaitement et y fleurit
constamment. Le moindre tronçon de la racine, ou même une branche ou
line feuille, suffit à reproduire la plante.
La partie employée en médecine est la racine. Fraîcbe, elle se présente
sous forme de cordons ramifiés (de 1/2 à 3/4 cent, de diamètre), très noueux
et annelés, c’est-à-dire pourvus d’étranglements et de renflements circulaires
alternatifs, recouverts d’nne écorce d’un jaune brun pâle à la
surface, blanche intérieurement, charnue, d’une saveur un peu amère et
d’une odeur légèrement nauséeuse, entourant un cylindre ligneux, dur,
d un jaune pâle, qui n ’a que le quar t ou le cinquième du diamètre total
de la racine et q u ’on nomme généralement médi tul l ium. Suffisamment
grossie, une coupe transversale de cette racine laisse voir : l’écorce très
épaisse, limitée en dehors par des phytocystes subéreux, comprimés tani