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l’affirnier, et l ’on désigne, dans certaines localités, sous le nom d’Emb ru n e s ,
des individus qu’on dit être indigènes chez nous, sans pouvoir toutefois
.'iffirmer qu’ils ne sont pas échappés de nos cultures. Il y a beaucoup d ’au-
Eig. 3317-3322. — Vitis vin ifera . Branche llorifère; fleur entière, dont la corolle se
détache par sa hase, et coupe longitudinale ; fleur, la corolle enlevée et les étamines étalées
; gynécée, une loge ouverte sur le dos; fruit (grain), coupe longitudinale.
teurs, en effet, qui considèrent la Vigne comme étant d ’origine orientale, de
l’Arabie Heureuse, a-t-on dit : question qui sera peut-être prochainement
résolue. Riche en liquide sucré et susceptible de fermenter, le raisin
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nous donne, comme l’on sait, le vin, l’alcool, le vinaigre et le tartre
brut, substances sur lesquelles il serait inutile d’insister.
Les L o r a n t h é e s , représentées en Europe par le Lorawi/ms europoeus et
le Gui {Viscum europoeum L.) (lig. 3323-3326), constituent le type le plus
réduit du groupe qui nous occupe, en ce sens que leu r ovaire infère n’a
Fig. 3323-3326. — V isc um a lb um. Port; fleurs mâles et femelles ; fruits.
plus qu’une loge dans laquelle l’ovule est réduit à un ou deux sacs embryonnaires.
G’est du fruit de ces plantes q u ’on retirait surtout la g lu ,
aujourd’hui extraite de préférence de l ’écorce profonde du Houx (p. 320).
Les P r im u l a c é e s , qui ont été souvent comparées aux Sapotacées et aux
Ébénacées, à cause de la gamopétalie de leur corolle et parce que leurs
étamines sont oppositipétales, se rapprochent en même temps beaucoup
des Olacinées par leur placentation centrale-libre, dans un ovaire généralement
supère, mais qui, dans le type Samolus , peut devenir infère,
comme dans les Santalées. Dans les Primevères (Pr imula) , la fleur est
régulière et pourvue d’une corolle gamopétale; mais dans le Glaux
BAILLON. 84
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