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990 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
uharnu, de couleur orangée. Nous connaissons la forme très variable de
ses feuilles (p. 65).
LesDor s tenia (fig. 172-174,2789-2791), qui appartiennent à cette même
série, sont souvent herbacés. Rien n ’est variable comme la forme du réceptacle
général de leur inflorescence (p. 94), creusé de puits dont le fond,
porte les fleurs femelles, tandis que les glomérules mâles en occupent les
margelles. Ils sont toniques, astringents, antidysentériques. Le D. bras i liensis
L a m k est stimulant et sudorifique. De là peut-ê tre cette opinion
•qu’il guérit de la morsure des serpents venimeux, comme les D. Con-
t rayerva L., du Mexique, les D. Cayapia V e l l o z . et mul t i formi s M i q . ,
■du Brésil, comme le D. H ous toni L., des Antilles, qui passe pour donner
la racine de Drake, déjà vantée comme alexipharmaque par Glusius.
Artocarpes.
Vulgairement nommés Arbres à pain, les Ar tocarpus (fig. 117, 176,
2792-2795) ont les fleurs monoïques. Les mâles sont monandres, et les
Fig . 2792-2794. — Artocarpus' incisa. Fleur mâle entière; portion d’inf lorescenc e;
fleur mâle, coupe longitudinale.
femelles ont un ovaire 1-loculaire, ou ra remen t 2, 3-loculaire, mais avec
1 ou 2 loges ordinairement stériles. Dans la loge fertile il y a un ovule descendant,
à micropyle extérieur et supérieur, souvent coiffé d ’un obturate
u r . Le fruit, souvent stérile, est drupacé. il est enchâssé, avec u n grand
nombre d’autres, dans un réceptacle sphérique ou ovoïde, parfois très
volumineux, car l’inflorescence femelle a un réceptacle commun creusé
de puits profonds au fond desquels s’insère la fleur femelle. Les inflorescences
mâles sont spiciformes, et les graines, dépourvues d ’albumen,
ont un gros embryon à cotylédons épais, charnus et inégaux. Les A r to -
m r p u s sont des arbres à bois mou, de l’Asie et de l’Océanie tropicales.
Toutes leurs parties renferment un suc laiteux. Leurs feuilles sont al-
îternes, entières ou découpées et accompagnées de deux stipules qui sont
connées en une seule lame supra-axiliaire, ayant primitivement la forme
d ’un capuchon conique qui enveloppe d ’abord tout le bourgeon terminal
e t qui se détache par la base.- Les plus
connus des Ar tocarpus sont VA. incisa L.
■F. (A. communi s F o r s t . ) , l’Arbre à pain
¡proprement dit de l’Océanie et de l’Asie
t ro p ic a le s , dont le fruit composé a un
énorme réceptacle, des carpelles plus ou
moins avortés, et, dans son parenchyme,
une grande quantité de fécule à laquelle il
/d o i t ses qualités alimentaires. Toutes ses
parties sont utiles ; son bois, ses feuilles,
ses fibres, ses fruits comestibles ; et son
latex frais est un médicament pour les Polynésiens.
FiG. 2795. — A rto c a r p u s inte-
grifotia. Fruit j e u n e , coupe
longitudinale.
L ’A. integr i fol ia L. F . (Polij-
p h ema Jaca L o u r . — S i to d ium caul i f lo-
r um G æ r t n . ) est le Ja k ou Jaquie r , qui, à
l’état sauvage, n ’a d ’utile que ses graines,
mais que la culture a aussi transformé' au point de donner un énorme
réceptacle commun à son fruit composé. La racine astringente de
l ’A. heterophylla L a m k , espèce indienne introduite aux Mascareignes,
s’emploie, comme celle de l’A. integri fol ia, au traitement des affections
diarrhéiques et dartreuses. On recherche également comme astringents,
suivant les pays, les A. Blume i , Laboocha, pubescens, etc.
Antiar.
Les A n t ia r i s (fig. 2796-2798) sont des Ulmacées-Artocarpées à fleurs
monoïques. Leur calice mâle et leur androcée sont tétramères, avec des
filets staminaux courts, dressés et libres. Leur fleur femelle est dépourvue
de périanthe; elle consiste en un ovaire uniloculaire, surmonté d’un style
à 2 divisions stigmatifères récurvées. Dans l ’ovaire se trouve un seul
■ovule, inséré non loin du sommet, descendant,^ à micropyle supérieur et
extérieur. Le fruit est drupacé, adné à l’in té r ieu r du réceptacle, et la
graine descendante qu’il renferme, a un embryon charnu, dépourvu d’albumen.
Les An t ia r i s sont des arbres ou des arbustes de 1 Asie ou de
l’Océanie tropicales, à suc laiteux, à feuilles alternes, distiques, à fleurs
axillaires. Leurs inflorescences mâles sont des capitules de glomérules,
et leurs inilorescences femelles sont uniflores; leur réceptacle, pirifoime,
chargé en dehors de bractées imbriquées, ne renfermant qu’une fleur
femelle dont l’ovaire est, comme nous l’avons dit, adné ju sq u ’à la moitié
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