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Jusqu’à 1 centimètre de diamètre, surtout dans celui de provenance péruvienne,
Leur médi tul l ium renferme beaucoup de larges vaisseaux et leur
liber forme une coucbe continue, avec saillies angulaires extérieures
inégalement espacees. Les parois de ses pbytocystes sont épaissies, un
peu sinueuses et continues lesunes avec les autres. Cette sorte passe pour
plus ricbe en substance vomitive que la précédente.
On a attribué, mais peut -être sans raison suffisante, la production d ’un
I. ondulé majeur à un arbuste colombien, VU. u n d a ta H. Bn {Psychotria
und a ta J acq. — P. u n d u la ta Pom. ) , cultivé dans nos jardins botaniques
et caractérisé par des stipules très développées, membraneuses, des
feuilles oblongues-lancéolées, ondulées et des inflorescences en grappes
de cymes grêles, avec des corolles blancbes et tubuleuses.
Mai s 1 1. ondulé l e p lu s em p l o y é , et q u e n o u s p o u v o n s n o m m e r / , ondulé
min eu r , e s t la r a c in e d ’u n e p l a n t e d ’u n a u t r e g e n r e , l e Ri c h a r d ia sca-
bra L. {R. pi losa R. e t P a v . — Richardsonia brasi liensis Gom. Spermacoce
hir suta R oe m . e t S ch. ).
Les Ri ch a rd ia sont des Rubiacées-Spermacocées, dont les fleurs, be r mapbrodites
ou polygames, sont 3-6-mères et ont un réceptacle globuleux
ou obconique, avec un calice à 3-8 lobes développés et persistants ; une
corolle infundibuliforme, valvaire; d e 3 à 6 étamines insérées à la gorge
de la corolle; un disque épigyne annulaire déprimé et un style à 3,^4
branches stigmatifères, répondant à autant délogés ovariennes dont l’ovule
unique, inséré vers le milieu de la cloison, est amphit rope, à micropyle
inférieur et extérieur. Le fruit est 3, 4-coque, couronné du calice, qui
peut finir par se détacher circula irement. Les coques sont papilleuses
ou muriquées, et, se séparant les unes des autres, elles s’ouvrent souvent
individuellement dans leur portion supérieure. Les graines ont un
albumen corné et un embryon axile, à cotylédons foliacés. Les Richardia
sont des herbes de l’Amérique tropicale, velues ou hispides, dressées ou
couchées, à feuilles opposées et à stipules interpétiolaires unies en une
gaine divisée supér ieurement en plusieurs soies. Les inflorescences sont
terminales ; ce sont des cymes contractées et réunies en un faux-capitule.
L e R . s c a h r a est une petite espèce à tiges cbargées de poils rudes, à
feuilles ovales ou oblongues-lancéolées, à petites fleurs blanches ou violacées,
réunies en cymes contractées simulant des capitules. Elle croît en
Amérique, depuis le Mexique austral jusqu’au Rrésil méridional et elle est
souvent cultivée dans nos jardins botaniques. Ses racines (fig. 2925), dont
la grosseur varie beaucoup (4 à 10 mill.), sont d’un blanc farineux, un peu
grisâtre à la surface, avec un méd i tu l l ium dur et une écorce épaisse, inégalement
noueuse et ondulée, ce qui résulte de sillons profonds, larges,
obtus et semi-circulaires ou à peu près. La cassure de l ’écorce est comme
finement pailletée: ce qu’elle doit à des amas micacés de fécule. Elle a une
odeur de moisi et renferme environ 2 pour 100 de matière vomitive (Pelletier).
Sa coupe transversale ressemble beaucoup à celle de 1’/. annelé.
DICOTYLÉDONES. jo89
Mais le liber y apparaît comme continu et formc de phytocystes qui se ran-
procbent beaucoup de ceux dn parencbyme, mais qui sont plus serrés plus
petits et comme comprimés transversalement ; et le bois est tout p a r s L é
de gros et nombreux vaisseaux, avec des rayons médullaires minces à nbv
tocystes tabulaires, ordinairement unisériés. On peut dire qu’on ne dofl
employer 1’/ . ondulé qu’alors qn’on n ’en a pas d’autre à sa disposition.
G a ïn ç a .
Les racines dites de cainça sont produites par des Rubiacées du genre
Unococca,q\ \ \ ont donné leur nom à une série de la famille. Ge genre est
F ig. 2926-2929. — Chiococca racemosa. Diagramme floral; b o u to n ; fleur entière
et coupe longitudinale.
caractérisé par une fleur généra lement 5-mère, à calice valvaire, à corolle
imbriquee, en entonnoir ou en cloche, à 5 étamines, insérées tout en bas
de a corolle et à peine unies avec elle, à anthères légèrement extrorses,
a blets courtement monadelphes, et à ovaire infère, 2-loculaire, renfer-
BAILLON. • gg
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