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à une résine insoluble dans l ’étlier, identique à la résine de la Scammonée
et qui a reçu les noms de ja la p in e ou convolvuline ; elles
renferment en outre du sucre, de la gomme, de la fécule et une matière
colorante. Les Mexicains récoltent des racines tonte l ’année, mais de p r é férence
au printemps ; ils les font sécber au feu, après avoir incisé les plus
grosses. Elles sont exportées par la Vera-Cruz dans le monde entier. On a
commencé d ’essayer la culture du Jalap dans les possessions indiennes
de l’Angleterre. Il se cultiverait probablement très bien en Algérie.
On a employé quelquefois en médecine beaucoup de Jalaps de qualité
inférieure, aujourd’bui la plupart délaissés. Tels étaient le J. fus i forme
ligneux, mâle ou d’Or i zaha, qu’on croit identique au Méchoacan du
Mexique, produit par Vlpomæa orizabensis L e d a n o i s {Convolvulus or i -
zabensis P e l l ), et l ’énorme Jalap, pesant ju sq u ’à 15 kilogrammes, que
fournit le Batatas Jalapa C h o i s . {Convolvulus Jalapa D e s f . ) . Toutefois
on a récemment recommandé (Hanbury) le J. de Tampico, ou P u r g a de
Sier ra Corda des Mexicains, racine napiforme de 1’/. s imulans H a n b . , qui
renferme ju sq u ’à 12 ou 15 pour 100 de résine purgative.
La racine de F a u x - J a la p , quelquefois employée comme purgative, est
celle des Mirabi l is Jalapa{ûg. 251, 079, 680, 710), longiflora et dicho-
toma, plantes de la famille des Nyctaginacées, à périantbe simple et pétaloïde,
souvent cultivées dans nos jardins , sous le nom de Bel les-de-Nui t.
A P O G Y N A G E E S
Les plantes de cette famille ont souvent à peu près la même fleur que
les Solanacées : régulière, bermapbrodite, à corolle gamopétale, isosté-
monée, avec un gynécée supère et dicarpellé. Leur corolle est presque
toujours tordue, et leur style présente des renflements de forme variable
au-dessous de sa portion stigmatique. Mais leur réceptacle, ordinairement
convexe,, est parfois légèrement concave, de façon que l’insertion devient
légèrement périgynique, et l ’ovaire se présente sous trois formes qui
ont servi à la classification des genres de cette famille ; ou ses carpelles
sont indépendants dans leu r portion ovarienne et ne s’unissent l ’un
à l ’autre que dans leur portion stylaire ; ou bien ils s’unissent infé-
rienrement en un ovaire biloculaire, cbacun d ’eux étant complètement
clos et le placenta se trouvant placé sur la cloison de séparation des loges;
on encore les carpelles ne s’unissent que par les bords de la portion ovarienne,
si bien que l ’ovaire est uniloculaire avec deux placentas pariétaux
et latéraux. Il en résulte de grandes variations dans la constitution des
fruits, qui sont secs ou charnus , ou formés d ’une seule masse uni- ou biloculaire,
ou bien composés de 2 drupes, 2 baies ou 2 follicules indépendants.
Les graines, de forme variable, parfois peltées ou ailées, sont
souvent aussi garnies d’un ou deux bouquets de poils qui aident à leur
dissémination.
Les Apocynacées sont berbacées ou beaucoup plus souvent ligneuses,
dressées ou grimpantes, fréquemment pourvues d ’un latex plus ou moins
ùcre. Leurs feuilles sont presque toujours opposées ou verticillées, sans
stipules; leurs fleurs sont presque toujours solitaires ou en cymes.
Nous divisons cette famille en 4 séries, de la façon suivante ;
L É c h i t é e s . — Ovaires libres. Étamines à anlbères pourvues d’appendices
basilaires ne contenant pas de pollen. Fru it formé de 2 follicules.
Oraines souvent chevelues.
Genres principaux : E c h i t e s , Mandevillea , Lasseguea , Ne r ium ,
Wr ight ia, Strophant l ius, Vrceola, Ap o c y n um, Beaumont ia.
I I . P l u m é r i é e s . — Ovaires libres. Anthères non appendiculées à la
base, contenant du pollen ju sq u ’à la base de leurs loges. F ru it double,
sec 011 charnu. Graines souvent peltées et chevelues.
Genres principaux): P l um e r i a , Al s tonia, T a b e rnoemo n ta n a , Ceisso-
s pe rmum. Vinca, Ams o n ia , Aspidospe rma, Camerar ia, Ochrosia, Gerbera,
Thevetia, Vallesia, Hunte r ia, Bauwolfia, Vallesia, Al y x ia .
I I I . Ga r i s s é e s . —• Ovaire simple, à 2 loges ou à 2 placentas pariétaux.
Anthères non appendiculées. Fru it cbarnu, capsulaire ou sec, indéhiscent.
Genres p v rn e ip a nwCa r i s sa , Al lamanda, Vahea {Landolphia) , Han-
cornia, Melodinus.
IV. Ge l s é m i é e s . — Ovaire simple, à 2 loges. Gorolle tordue ou imbriquée.
Fru it capsulaire.
Genres principaux : Celsemium, Ceniostoma.
Laurier-Rose.
Gette plante, qui est le Ne r ium Oleander L. (fig. 3203-3211) et n ’a rien
de commun, ni avec les Lauriers, ni avec les Rosiers, est communément
cultivée dans n o s ja rd in s et peut donner une bonne idée de l’organisation
générale des Apocynacées. Ses fleurs sont régulières, hermaphrodites,
avec un réceptacle convexe, supportant un calice de 5 sépales, à peu près
libres, imbriqués en quinconce, et une corolle bypocratérimorpbe, à 5 lobes
insymétriques et tordus dans le bouton. Entre le calice et la corolle se
voient 5 faisceaux inégaux de glandes, libres ou unies entre elles. Les
5 étamines, insérées sur la corolle, ont un filet libre, court, et une antbère
sagittée, dont la moitié supérieure environ est seule occupée par 2 loges
introrses, à déhiscence longitudinale, et surmontée d’une longue queue
plumeuse, qui se tord avec celle des anthères voisines. Le gynécée est
:
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