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1346 TRAITÉ DE BOTANIQUE JIÉDICALE.
en une sorte de sucre cristallisable, et son écorce interne est évacuante,
à peu près comine celle de l’espèce suivante.
Le Noyer cendré {Juglans cinerea L. — J. cathar t ica Mieux) est le
N. à beurre et ci huile {But ter -Nut , Oil-Nut ) des Américains. C’est un
a rbre élevé (10-20 mètres), à feuilles composées-pennées , dont les
■12-20 paires de folioles sont opposées ou subalternes , sessiles, ovales-
aiguës ou acuminées, serrulées; les fleurs mâles 8-12-andres, et les fruits
ovoïdes-oblongs, avec un endocarpe osseux, à 8 côtes longitudinales principales
saillantes, les autres moins prononcées. Cet arbre se trouve depuis
le Canada ju sq u ’au sud des États-Unis, sur les montagnes ; il est parfois
cultivé cbez nous. Son écorce interne est officielle dans la pbarmacopée
des États-Unis; elle se récolte au commencement de l ’é té ; et, blancbe
d ’abord, elle jaunit et b ru n it au contact de l ’air. Elle est employée dans
le pays aux mêmes usages à peu près que la Rbubarbe.
C O N I F E R E S
Les plantes de cette famille sont, avant tout, remarquables par la s tructure
de leurs fleurs femelles. Celles-ci consistent en un ovule orthotrope,
dressé, ordinairement réd u it au nucelle et entouré d ’un sac que nous
considérons comme un ovaire formé de 2 feuilles carpellaires. En baut,
ces 2 feuilles sont, ou à peu;près complètement unies, de sorte que l’ouverture
du sac ovarien est presque entière ; ou bien elles deviennent indépendantes,
de façon à constituer 2 branches stylaires entre la base desquelles
la cavité ovarienne est béante. C’est là l ’importante particularité
que présente le gynécée des Conifères ; elle permet aux grains de pollen
de pénétrer jusque sur le sommet du nucelle et de germe r sur ce
sommet dont les phytocystes se dissocient plus ou moins pour les recevoir,
les retenir et permettre à leurs prolongements de s’ins inuer dans la masse
du nucelle. Une autre particula rité, plus importante encore, est la présence
dans ce nucelle des masses dites corpuscules (p. 448), qui y précèdent
le véritable embryon. Dans l ’esprit de toute une catégorie de botanistes,
dits Gymnospermis tes , ce que nous venons de désigner comme un
sac ovarien est une enveloppe ovulaire ; le style est une expansion s ty l i -
forme de l’exostome, et ses deux branches sont des lobes stigmatifo rrnes
de l ’enveloppe ovulaire; on a versé bien inutilement des flots d ’encre sur
cette question controversée.
Les fleurs mâles ont aussi donné lieu à d’innombrables contestations.
Elles sont disposées en chatons de forme variable. Pour les uns, chaque
chaton est une fleur; pour les autres, au contraire, chacune des étamines
composant le chaton représente une fleur monandre. Les anthères sont â
DICOTYLÉDONES. . 1 3 4 7
2 OU à un plus grand nombre de loges, et le pollen est formé de grains
simples ou bien 3-lobés (Pinées).
Ce sont des arbres ou arbustes, à feuilles le plus souvent persistantes
{arbres verts), et dont toutes les parties sont ordinairement résineuses.
Les feuilles y sont alternes , opposées ou verticillées, fréquemment acicii-
la ires .L inflorescence femelle est souvent en cônes dont les diverses parties
peuvent devenir dures et sècbes dans le fruit. Mais elles présentent de
nombreuses modifications, et les fleurs peuvent être solitaires ou géminées,
redressées ou renversées. Le péricarpe (tégument séminal des gymnospermistes)
est sec, ou charnu comme une baie, ou drupacé, et renferme
une graine à albumen continu ou ruminé, souvent charnu, à embryon dont
les cotylédons, supérieurs ou inférieurs, sont au nombre de 2-oo .
Les principales séries admises dans cette famille sont les suivantes :
^ I. P i n é e s ou A b i é t é e s . — Cônes femelles formés d ’un axe et de bractées
à l’aisselle de chacune desquelles se trouve un rame au aplati {écaille)
portant vers sa base 2 fleurs femelles renversées. F ru it sec, prolon'*-é à
sa base en une aile samaroïde provenant de la surface de l ’écaille. ^
Cenre principal : Pin u s {Abies, Cedrus, Picea).
I I . A r a u c a r i é e s . ■— Cônes d’Abiétée, à écailles unies (entraînées)
avec leur bractée axillante, et portant chacune 1-6 fleurs femelles ren versées.
Cenres principaux : A r a u c a r i a , C u n n in g h am ia ,A g a th i s {Dammara).
I I I . CuPRESSÉES. • Chatons femelles formés d ’un axe court et de
bractées plurisériées, souvent finalement durcies, ou devenant charnues
portant dans leur aisselle (ou plus ra remen t dans leurs intervalles)
4-00 fleurs femelles dressées, insérées sur u n axe secondaire court épais
souvent adné à la bractée. ’ ’
Cenres principaux : Cupressus, Thuya, Cal l i tr i s, Juniperus .
IV. T a x é e s . — Fleur femelle dressée, terminale, solitaire.
Cenre principal : Ta xu s .
Pins.
Les Pms (Pinus) o n td e s fleurs monoïques. Les mâles sont disposées en
chatons, généralement longs et grêles, et formées chacune d’un pied qui
supporte une antbère biloculaire, surmontée d’une saillie tuberculiforme,
squamiforme ou bractéiforme du connectif. Les fleurs femelles ont leur
ovaire renversé et couronné de 2 branches stylaires, égales ou inégales.
Les rameaux comprimés qui les portent dépassent bientôt leurs bractées
axillantes, deviennent aplatis et ligneux et fournissent par une portion de
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