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fleurs axillaires, blanches ou rosées, sont portées par un long pédoncule
sur le sommet duquel s’insèrent, tout contre la fleur, deux larges bractéoles
latérales. Cette plante est nauséeuse, drastique, et son nom d’Herbe
à p a u v r e homme vient de l’usage qu’en font pour se purger les pauvres
gens des campagnes cbez lesquels on observe quelquefois, à la suite de
son emploi, les accidents les plus graves et même la mort. G’est en elfet
un puissant irritant du tube digestif, et l ’on (Vauquelin) croit que ses
propriétés résident dans un principe résinoïde amer et âcre.
Les Scrofulaires (fig. 3158, 3159) ont élé jadis fort employées comme
toniques, résolutives, sudorifiques, vermifuges. Leur saveur est souvent
Fig. 3158, 3159. — S c ro fu la ria n o d osa. Fleur entière et coupe longitudinale.
amère, et leur odeur nauséeuse. On emploie encore dans les campagnes les
Scrofular ia nodosaL. {Herbe a u x écrouelles), a q u a t i c a L. {Herbe a u x
hémorroïdes) et le S. canina L. qui passe pour gué rir la gaie.
Le Muflier {A n t i r r h in um majus L.) (fig. 287) était jadis employé à
l’extérieur comme résolutif et émollient. Le L i n a r ia v u lg a r i s L. servait
aux mêmes usages. Les L. Cymb a la r ia L. et E l a t in e L . étaient indiqués
comme détersifs, vulnéraires , antiscorbutiques.
VHerbe de Pa ra g u a y {Vandellia dif fusa L.) est un vomitif populaire
en Golombie.
Aux Antilles, le Caprar ia biflora L. sert, sous le nom de Fugosa, à
préparer des infusions digestives.
VAnge lonia sal icarioefol ia s’emploie, â Caracas, aux mêmes usages
que chez nous le Bouillon-blanc et la Violette.
Le Bacopa aquat ica A u b l . , espèce des marais de la Guyane, a la
réputation de guérir les plaies, les gerçures, crevasses, brûlures , etc.
Le L imn o p h i la tri f ida S p r e n g . {Gratiola t r i f idaM. ) , de l ’Inde orientale,
est aromatique, balsamique et pectoral.
Le petit groupe des Sésamées, souvent rapporté à la famille des P é d a -
LiACÉES, doit son nom au genre Sésame {Sesamum) , qui a la fleur d ’une
Scrofulariacée, avec une corolle imbriquée, à 2 lèvres, 4 étamines didynames
et un ovaire biloculaire. Mais chacune des loges est partagée en
deux demi-loges par une fausse-cloison à évolution centripète, qui part
du dos de la loge pour aller rejoindre le placenta. Le fruit est capsulaire
et renferme de nombreuses semences. Le Se samum orientale L., dont
les S. in d i cum BC. et olei ferum M oe n c h ne sont que des variétés, est une
herbe à feuilles la plupart alternes et â fleurs blanches, souvent tachées
de rose ou de lilas, axillaires, qu’on croit originaire de l ’Inde et qui a été
transportée dans tous les pays tropicaux où on la cultive pour ses graines.
Elles sont très petites, arrondies, ovales on triangulaires, à enveloppe lisse
et épaisse, blanche, rougeâtre ou noire, avec un embryon droit et un albumen
nul ou peu épais. Elles donnent ju sq u ’à 56 pour 100 d ’une huile
douce, presque inodore, alimentaire, laxative à haute dose et qui, pour
l’usage médical et pharmaceutique, a toutes les qualités de l ’huile d ’olive.
Les feuilles de la plante s’emploient dans les pays chauds comme muci-
lagineuses. Gette espèce est souvent cultivée dans nos ja rdins .
L A B I E E S
Très souvent analogues, p a r les caractères extérieurs, aux fleurs des
Scrofulariacées, celles des Labiées ont aussi en général un réceptacle
convexe, un calice gamosépale, une corolle gamopétale, irrégulière, imbriquée,
et un androcée didyname. Mais leur gynécée est formé d’un
ovaire à 2 loges, dédoublées par une fausse-cloison en deux logeltes, contenant
chacune un seul ovule ascendant, à micropyle inférieur et extér
ie u r ; et le style, ordinairement gynobasique, se partage à son sommet en
deux branches, égales on inégales, stigmatifères. Le fruit est un tétra-
chaine ; châqiie demi-carpelle devenu sec renfermant une seule graine
ascendante, à albumen nu l ou peu abondant, à embryon charnu, tournant
en bas sa radicule. Les Labiées sont aromatiques : ce qu’elles doivent à
des phytocystes ordinairement superficiels et saillants, en forme de poils
glanduleux capités, contenant une huile essentielle. Leurs tiges sont ra rement
ligneuses, et leurs rameaux sont carrés tant q u ’ils conservent une
consistance herbacée. Les feuilles sont opposées-décussées, sans stipules ;
et les fleurs occupent leur aisselle ou celle des bractées qui les remplacent
dans la portion supérieure des rameaux, le plus souvent disposées
en cymes contractées ou glomérules.
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