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« ' “2 TliAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
D I P T E R O GARPÂGÉ E S
Ces plantes constituent une petite famille voisine des Tiliacées et des
Ternstroemiacées et qui se distingue surtout des premières par la prôflo-
raison imbri([uée (au moins dans les jeunes boutons) du calice, et des der nières
par ce fait que le calice des Diplérocarpées s’accroît d’ordinaire
après l ’antlièse, et par les graines solitaires, à cotylédons larges et épais,
des Diptérocarpacées. Ges derniè res sont d’ordinaire ricbes en suc rési-
neu.v ou camphré. Nous partageons cette famille en trois séries, de la
façon suivante :
I. Dr y o b a l a n o p s é e s . — Ovaire libre, plnriloculaire. Ovules géminés
dans chaque loge ovarienne, descendants, à micropyle dirigé en haut
et en dehors.
Genres principaux : Dnjobalanops, Dipterocarpus, Valica, Vateria,
llopea, Shorea.
I I . A n ci st boclad ée s . — Ovaire uniloculaire, uniovnlé, en partie infère.
Ovule subbasilairc, à micropyle intérieur.
Genre Anci s trocladus .
m . L o p t i i b é e s . Ovaire uniloculaire, presque complètement supère.
Ovules nombreux, insérés sur un placenta basilaire, à micropyle intérieur.
Genre Lophi ra.
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Gamphrier de Bornéo.
L arbre au Camphre de Bornéo ou de Sumatra est le DryoÛalanops
aromat ica Gær t n . (D. Camphora Co l e b b . — Pt e r y g ium teres Co b r .
Shorea camphor i fera R o x b . — Dipterocarpus Dnjobalanops S t e u d .
D. teres S t e u d . — Camphora sumat rens i s W. ï . Rhyn.). Le genre
Dryobalanops a des fleurs bermapbrodites et régulières, dont le réceptacle
très légèrement concave porte cinq sépales et cinq pétales alternes,
un peu périgynes les uns et les autres, les premiers imbriqués en quinconce,
et les dernie rs tordus dans la prélloraison. Les étamines, également
un pen périgynes, sont libres et formées chacune d’un filet court et
d’une anthère allongée, à connectif étroit, un pen aplati, allongé en
pointe au-dessus des loges inégales, légèrement introrses ou presque
maiginales, débiscentes suivant leur longueur. Le gynécée est presque
entiè rement libre, supère, formé d’un ovaire à trois loges, complètes ou
incomplètes, surmonté d’un style dont l’extrémité stigmatifère est un peu
dilatée, creuse, crénelée sur les bords. Dans l ’angle interne de cbaque
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loge, on observe deux ovules collatéraux, descendants, incomplètement
anatropes, avec le micropyle tourné en haut et en dehors. Le fruit est une
capsule qui s’ouvre à parti r du sommet en trois panneaux à sommet
triangula ire. Elle est enchâssée dans une courte cupule basilaire qui
supporte sur scs bords cinq grandes ailes allongées, obtuses au sommet,
â peu près égales entre elles, membraneuses, rigides et presque coriaces.
Dans la capsule se trouvent une graine, ou plus rarement deux, qui
souvent germent dans l’intérieur même du péricarpe. GliacLine d’elles
F ig. 247G. — Dnjobalanops a romatica. Rameau llorifère et fructifère.
renferme sous ses téguments un gros embryon charnu, dont les cotylédons
contortupliqués sont très ir régulièrement lobés et comme ruminés, et très
inégaux entre eux, le plus grand enveloppant le plus petit, autour duquel
il est convoluté. La radicule est supère, conique, plus ou moins longue,
suivant l ’âge de là graine. Le D. aromat ica, seule espèce du genre, est un
bel arbre de Java, Sumatra et Bornéo, etc., abondant surtout dans les possessions
danoises de Sumatra, dont les feuilles alternes sont simples, entières,
coriaces, penninerves, à nervures secondaires nombreuses, obliques,
parallèles, â pétiole court, accompagné à sa base de deux petites stipules
très caduques. Ses Heurs sont disposées, au sommet des rameaux ou dans
l’aisselle des feuilles supérieures, en grappes ramifiées, sur les axes desquelles
elles sont alternativement insérées, articulées sur un petit coussinet
saillant au-dessous duquel se trouve la cicatrice transversale d’une
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