Ji|l
'îî
1!.! '
I^'k
{mIk mÜJl
wamII I
« ri)7»:2|E4! " A ■ i.E S'- ::
ViW >ri.
■ I
■ J- : J: Î
:i kri
„ ilk!
■ » ■ j ' i s t r®
» "* . 4« I;®
k iikNy - 'i;:
A ‘ • Jr. - ;«:■ " A Al®.
I r■ifktÿ'-'riira
•ê J ®îV:;.;i;.
:.i ; »« ! ...... '■ ,
Ï : r i , , j :
ri-“A -ri-ritj
;• -;y.,
?
ft
*7
u:?Uuir i:F"' ■- , -yr
. ri : 3*
l..-3y..„y;A 3'!
- .A . f y k r i r i " 4 1
ft|A-'N::v-ira1 I ■ k i:
!
U i i , ' ' ■ : ']
jîAAMs'
|*A-lk-ratrf!iL ,|1| i
^ .... „ r i r i A
1320 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
Les fleurs, petites et blanches ou un peu rosées en dehors, sont groupées
en petites cymes axillaires. Les feuilles de cette espèce, commune dans
tous nos bois, surtout ceux de nos régions montagneuses, ont été vantées
comme fébrifuges et diaphorétiques. On en a retiré (Deleschamps) de
Vilicine, principe cristallisé, amer, qu’on a proposé comme succédané de
la quinine. On prépare beaucoup de glu avec l’écorce de cette espèce.
Il y en a deux autres qui ont beaucoup plus occupé les médecins : l ’un
est le Thé des Apalaches, ou I lex vomi toria A i t . , de l ’Amérique du Nord,
qui, à faible dose, sert à préparer des infusions toniques, diurétiques et
sudorifiques; mais en quantité plus grande elles provoquent des vomissements
et des évacuations alvines souvent exagérées. L ’autre est le Maté,
ou Thé du P a r a g u a y {Ilex paraguaiens is A. S.-H.), arbuste des régions
tempérées de l’Amérique méridionale, à feuilles d’ordinaire alternes,
oblongues, obovales-lancéolées, généralement longuement atténuées à la
base, irrégulièrement dentées ou serrées ; à petites fleurs blanches réunies
en cymes. Au Paraguay, comme dans le sud du Brésil, on coupe ses
feuilles, qu’on fait g r ille r ; après quoi on les pile ou on les broie avec des
meules de pierre. Puis la poudre est abandonnée sous des toiles pendant
plusieurs mois et empilée dans des peaux cousues. Elle sert à p rép a re r des
infusions tbéiformes, vomitives quand elles sont trop concentrées, mais
d ’ailleurs digestives, stimulantes et qui renferment (Strauch) de la théine
(0,45 pour 100) et de l’acide caféitannique (21 pour 100), de sorte q u ’elles
agissent probablement comme les médicaments dits d’épargne, au même
litre à peu près que le café, le thé, la coca et le Catha edulis.
S A N T A L A G É E S
Le premier des Santals connus, celui qui a donné son nom à cette
famille, est le S. blanc {Santalum album L. — S. my r t i fol ium R o x d . —
S y r ium m y r t i f o l i um L . ) (fig. 3302-3309). Ses fleurs, régulières et h e r maphrodites,
ont un réceptacle concave dont la cavité loge la base adnée
de l’ovaire et se prolonge au-dessus en une coupe dont les bords portent
4 pétales, triangulaires, épais et valvaires, d ’abord d’un blanc jaunâtre
et finalement d ’un brun pourpré, garnis sur le milieu de leur face interne
d ’un faisceau de longs poils blanchâtres. L’androcée est formé de 4 étamines,
superposées aux pétales et insérées comme eux sur le bord du
réceptacle. Chacune d ’elles a un filet dressé et une anthère biloculaire,
introrse, déhiscente par deux fentes longitudinales. La cupule récepta-
culaire est intérieurement tapissée d ’une couche de tissu glanduleux qui
proémine dans l’intervalle des étamines sous forme de 4 glandes squamiformes
et obtuses. L’ovaire, libre dans ses deux tiers supérieurs environ.
T-’
DICOTYLÉDONES. 1321
Fig. 3302. — S a n ta l um a lb um . Rameau florifère.
8’i 'ri:
"1 ■ " i l
r I “ . " I
i
f I.»;:-:», r--r'!i-!:
I . .ft!
:i; Airi-ri"' ■-
-- rii: y-
J
riri-'ri.A'riri'
i'-fii-;-: Bri - î! ,,
I ,
ri®
a: -rii
LA.-riAriril
ri :lS- '«‘ririri,,. «ririft -
! -»■
Ariri-
........:-vüè.,
A r i "
ii
Jiri'i''-:-»■'r!i::!®.'.-:.'!
l i à e ' s
i .1!!.,! IK; ■. ■ ft.
yliflj lA-ri-ri I
y .. . . ... ‘
É-i':! ’AïririA;'':
?! .1 ii
ft--®!®- riri
SA- --.ft"-
ri-, . ïSiirii"„ .ft,
ri«'ri: ri ti a :-'; 1
-ft"-®,-";- '■
^ -kì!;
l! u a
Ili ‘ ’