922 TRAITÉ ÜE BOTANIQUE MÉDICALE.
[E. Cijparissias L.), aussi nomiiiée Rhubarbe des pauvres , et VE. de
Gérard (E. Gerardiana L.) qui étaient aussi des Ésules pour les anciens
médecins. VÉsule des bois (E. sy lvat ica L.) a une racine purgative et
vomitive. Les E. Peplus , Pü h y u s a , palus l r i s , pi losa, Chamoesyce, etc.,
ont tous un latex irritant, évacuant, liydragogue. Il en est de même des
espèces cactiformes, africaines on asiatiques, q u ’on cultive si souvent dans
C")
Fig- 264.1-9647. — Eup h o rb ia La th yris. Fleur entière; diagramme floral ; Ileur, le périanthe
enlevé; fleur, coupe longitudinale; fruit; graine entière et coupe longitudinale.
nos serres, comme les E. ner i i fol ia, a n t iq u o rum, canariens is, grandi -
dens, virosa, abys s inica, meloformis, globosa, Caput -Medusoe, triacu-
leata. Candelabrum, of f icinarum. La production de la gomme-résine
d ’Euphorbe avait longtemps été attribuée à cette dernière espèce. Dans
l’Amérique du Nord, VE. Ipecacuanha L. (E. grdcil is E i . l . ) fournit un
des faux Ipécacuanbas de ce pays. En Colombie, VE. hypericifol ia L.,
petite espèce vivace à feuilles opposées, constitue un des Canchalaguas
les plus employés comme médicament évacuant. L ’E. p i lu l i f e r a L. (E.
hir ta Lamk), autre espèce à feuilles opposées, commune dans les régions
tropicales, outre ses propriétés évacuantes, vient d’être encore préconise
comme tonique, narcotique et surtout comme remède très puissant contre
l’astlime. Il n ’y a guère, en somme, d’espèce de ce genre qui ne puisse
être employée comme médicament.
Ricin.
Les Ricins (iLcinifs)« (fig. 2C.48-2657) ont des fleurs régulières, monoïques
el apétales. Leurs fleurs mâles ont un réceptacle convexe sur
lequel s’insère un calice souvent pentamère, plus rarement à un nombre
Fig. 2648. — R ic in u s com mu n is. Port.
moindre de parties, définitivement valvaires dans la préfloraison. En dedans
de lui se voient les étamines, très nombreuses, et dont les filets.
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