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1178 TRzVlTÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
férus , un miellat liquide qui se concrète en manne on prend la forme
d’un sirop épais. On en recueille aussi en Perse et dans le nord de l ’Inde.
Le T. orientalis F o r s k . , plante tonique, emménagogue, produit des galles
rougeâtres et riches en tannin. Le T. germanica L. {Myricar ia g e rmanica
D e s v x ) est as tr ingent, dépuratif. Ses feuilles servent en Sibérie à
p rép a re r une sorte de tbé.
SA L IGAGE E S
Les Saules {Salix) (fig. 30G2-3066), qui ont donné leu r nom à celte
famille, ont été considérés, non sans raison, comme représentant une
forme appauvrie, à fleurs apétales, amentacées et unisexuées, du type des
T ama r i x . Leurs fleurs mâles sont formées d ’un nombre variable (2, 3-oo)
d’étamines, à filets libres ou unis, à anthères biloculaires, extrorses, occupant
l ’aisselle d ’une des bractées du chaton et parfois séparées de son axe
par un corps glanduleux ou accompagnées aussi d ’une glande extérieure.
Leurs fleurs femelles se composent d ’un gynécée libre, sessile ou stipité,
occupant l’aisselle d’une des bractées du chaton femelle. Son ovaire est
uniloculaire, avec 2 placentas pariétaux, an té r ieu r et postérieur, dont
cbacun supporte un nombre variable, souvent peu considérable, d’ovules
ascendants. Le style a deux branches stigmatifères, alternes avec les placentas,
et simples ou bifides. Des glandes peuvent exister comme dans la
fleur mâle. Le fruit est une capsule à deux valves, placentifères au milieu
de leu r face interne. Les graines ascendantes sont supportées par une
sorte de pied sur lequel se développe une aigrette de poils. Elles renferment
sous leurs téguments un embryon c h a rn u , à radicule infère, dépourvu
d’albumen. Les Saules sont des arbres ou des arbustes, à feuilles
alternes, accompagnées de stipules, à chatons axillaires, à fleurs s’épanouissant
dans notre pays dès la fin de l ’biver, avant les feuilles.
Nos espèces communes de S a l i x , qui habitent les localités aquatiques,
telles que le S. alba L. {Osier blanc), le S. caproea L. {Marceau ouMar -
saul t ) , le S. f ragi l i s L., le S. pentanda L. {Pressin ), le S. t r ia n d r a L.
{Grainjon), le S. vite llina L. {Osier f r a n c ou jaune ) , le S. v imin a l i s
{Osier vert), le S. p u r p u r e a L . , le S. Ru s s e l l ia n a Sm., sont as tringentes ;
et leur écorce, tonique et fébrifuge, a été proposée comme substitutif du
quinquina. On emploie généralement celle des jeunes branches, et l ’on
préfère celle des espèces dont les feuilles sont le plus amères. Elle r e n ferme
du tannin et un principe neu tre , la salicine. Pure, elle est cristalline,
très amère, soluble dans l ’eau et l’alcool. Chauffée avec l’acide sul-
furique et le bichromate de potasse, elle donne de l ’huile, de l’hydride de
salicyle et de l’acide salicyleux qui dilîère de l ’acide salicylique par un
atome de moins d’oxygène. La décoction d’écorce de Saule a aussi été
employée au traitement des ulcères indolents et de certaines affections
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DICOTYLÉDONES. 1179
cutanées chroniques. Nous n ’avons pas à parler ici des propriétés antirhumatismales
si remarquables de l’acide salicylique et des salicylates.
F jg . 3062-30G6. — S a lix alba. Rameau florifère mâle; rameau lloriière femelle
fruit; graiue entière et coupe longitudiuale.
Les Peupliers {Populus) (fig. 30G7-3070) sont très voisins des Saules,
dont ils se distinguent surtout par la présence autour de leurs fleurs d ’un
périanthe plus ou moins développé, régulier ou irrégulier, dont la pré-
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