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se r t beaucoup au tannage, s’emploie surtout aujourd’bu i en lotions, en
gargarismes et en collyres astringents ; elle renferme du tannin et deux
alcaloïdes, dont l ’un stable, a reçu le nom de Loxoptérygine. Le
Q. blanco du même pays est une Apocynacée du genre Aspidosperma.
S A P I N D A G E E S
Cette famille considérable n ’est au point de vue médical que d’une
importance secondaire. Elle tire son nom de celui du genre Savonnier
(Sapindus ) qui a servi également de prototype à la série des Sapindées,
•dont les caractères généraux sont les suivants : Fleurs régulières ou à peu
près, polygames-dioïqujes. Pétales égaux, en même nombre que les divisions
du calice et alternes avec elles, souvent doublées d’une écaille de
forme variable. Disque extérieur à l ’androcée, plus ra remen t intérieur ou
interposé aux é tamn e s , complet, circulaire, régulier ou à peu près.
Gynécée central, à loges ovariennes 1, 2-ovulées et ra remen t oc-ovulées.
Ovules ascendants, à micropyle extérieur et inférieur. Graine ascendante,
à embryon exalbuminé. Plantes le plus souvent ligneuses, assez fréquemment
grimpantes, à feuilles alternes ou
ra remen t opposées et souvent composées-
pennées. Les Sa p in d u s sont des arbres
ou des arbustes, à feuilles 1- 00-foliolées,
qui habitent toutes les régions tropicales
et sous-tropicales des deux mondes. Ils
renferment dans la plupa rt de leurs organes
un principe amer qui rend l ’eau mousseuse
et lui donne les qualités du savon.
Mais il y a en outre dans ces plantes
quelque chose d ’âcre qui altère rapidement
le linge. On emploie surtout à la lessive
;Fi g . 2735. — S a p in d u s Saponaria.
Fruit, coupe iongitudinaie.
îles fruits du S. S a p o nar ia L. (fig. 2735) aux Indes occidentales; à la
■Guyane, ceux des S. arborescens A u b l . (fig. 2736, 2737) et frutescens
A u b l . ; ceux du S. r igida P o i r . aux îles Mascareignes; du S. senega-
lensis P o i r . dans l ’Afrique tropicale occidentale, et du S. divar icatus
au Drésil. On mange le péricarpe du S. ema r g in a tu s V a h l dans l’Amérique
du No rd , au Sénégal celui du S. senegalensis, au Malabar celui
du S. f ru t ico su s , au Drésil celui du S. esculentus Ca m b e s s . L’écorce et
la racine de plusieurs espèces, notamment du S. Saponar ia, sont, malgré
leu r âcreté, usitées comme remèdes astringents et toniques-amers.
Les Eu p h o r ia et les Nephe l ium sont aussi des Sapindées. La graine de
VE. L o n g a n a L am k (Dimocarpus L o n g a n L o u r . ) est entourée d’un arille
.jau n â tre , charnu, sucré et acidulé, recherché comme alimentaire et rafraî-
chissant. Il est inférieur à celui du N. Li tchi {Litchi chinensis S o n n .
Euphor ia puniceahkMK.—E. Li tchi D e s f .— Scytalia chinensis Gæ r t n .
— D i m o c a r p u s L i tc h i L o u r . ) , qui est rouge, acidulé, sucré, avec un
arrière-goût de muscat ; on en prépare des conserves et des boissons
qui s’administrent aux fébricitants, aux personnes atteintes d’affections
bilieuses. Il y a beaucoup d’autres Sapindacées à arille comestible.
F ig . 2736, 2737. — S a p in d u s arborescens. F le u r e n t iè re et coupe lo ngitudina le .
Les antres séries admises pa r nous dans la famille des Sapmdacees sont
celles des Staphyléées, Sabiées, Mél ianthée s , Aitoniées, Pancomées ,
Æsculées et Acérées. Les trois dernières seules nous offrent des produits
utiles de quelque importance. n • j -
Les P a n c o v i é e s ont à peu près les caractères des Sapindees, mais
avec des fleurs irrégulières.
Genres principaux : Pancov ia, Schmidel ia, Paul l inia, Urmllea, Ser-
ja n ia , Cardiospermum, Koelreuteria , Cossignia (fig. 489), Ma g oma
( f i? - '731). . . ,
Nous ne nous occuperons ici que du genre Pa u l l in ia , dont une espece
américaine, le P. M a r t . , fournit le Guaraña. G’est, croit-on, une
liane à feuilles alternes, composées-pennées, 5-foliolées, à g randes folioles
Fig. 2738, 2739. - P a u llin ia sorbilis. Graine entière et coupe longitudinale.
(10-20 centimètres) irrégulièrement sinuées-dentées, la terminale atténuée
à la base, et les latérales obtuses; à fleurs disposées en longues
grappes spiciformes, formées de petites cymes. On compte ans es eurs
4, 5 sépales, 4 pétales, 8 étamines insérées sur un pied commun, et un
ovaire à 3 loges contenant chacune un ovule ascendant, f ru iU s t une cap-,
suie trivalve; les graines, qui sont la partie employee (fig. 2738, 2739),,
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