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1 I 2 0 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
Emi l ia) , Doronicum (Arnica) , Petasites (Tussi lage), Mal r icar ia (A n a -
cijclus, Anthémi s ) , Chrysanthemum (Pyrethrum, Tanacetum) , San to l in a
(Achillea, Ptarinica) , Athanas ia, Soliva, Cottila, Ar temi s ia .
V i l i . A m b r o s i é e s . — Fleurs monoïques; les femelles nues ou pourvues
d’une corolle, petite ou rudimentai re, disposées autour des mâles ou reléguées
en petit nombre (1-4) dans un involucre sacciforme, pourvu de
cornes ou d’aiguillons et à orifice étroit.
Genres : Ambrosia (Franser ia) (fig. 458), Xa n th ium (iig. 148), Iv a .
Chicorées.
Dans le genre Cbicorée (Cichor ium) , les capitules sont formés de
Heurs toutes semblables entre elles, bermapbrodites et irrégulières. Le
réceptacle floral a la forme d ’un sac dont la concavité loge l’ovaire infère,
et dont les bords portent la corolle. Celle-ci est entourée à sa base d’un
petit bourrele t, continu ou divisé en un grand nombre de courtes languettes
qui le rendent comme frangé. Au début, elle est régulière, gamopétale,
valvaire ; mais quatre de ses lobes sont courts, séparés les uns des
autres par des fentes peu profondes. 11 n’y a que cçlle qui sépare l’un de
l’autre les deux lobes postérieurs qui se prolonge très bas. P a r suite,
quand les deux lèvres de cette fente s’écartent l ’une de l ’autre, le limbe
entier de la corolle, dite ligulée, se déjette et se réfléchit au côté antér
ieur de la fleur, et le tube court demeure seul indivis à la base. Vers
son sommet s’insèrent cinq étamines alternipétales, formées chacune d’un
filet libre et d’une anthère introrse, unie en tube avec les quat re autres,
à peu près basifixe, prolongée en bas de chaque côté du filet en une au-
ricule descendante, obtuse, aiguë ou acuminée. L’ovaire est uniloculaire,
et renferme un seul ovule, presque dressé, à micropyle tourné en dedans.
Ln petit disque épigyne accompagne la base du style, qui, simple d’abord,
se partage supérieurement, au-dessus du tube formé par les anthères, en
deux branches grêles, récurvées, légèrement obtuses au sommet, et char gées
de papilles. Le fruit est un achaine, anguleux ou comprimé, plus ou
moins resser ré à sa base et tronqué à son sommet, qui supporte une
aigrette à divisions courtes, quelquefois presque luilles, nombreuses et
disposées sur deux ou trois séries. La graine contient, sous son mince
tégument, un embryon charnu, huileux, à radicule infère. Les Chicorées
sont des plantes herbacées, glabres ou légèrement hispides, à suc laiteux
ou plus ou moins amer. Leurs rameaux sont parfois spinescents. Leurs
feuilles sont alternes, sans stipules, souvent étroites et entières ou à peu
près dans la partie supérieure, tandis que plus bas elles sont dentées ou
pinnatifides, quelquefois lobées. Leurs capitules, qui occupent l ’aisselle
des feuilles ou celles des bractées qui les remplacent dans le sommet de
certains rameaux, sont solitaires ou groupés en cymes ou en glomérules.
DICOTYLÉDONES. J i 2 l
Ils ont un petit réceptacle, presque plan supér ieurement, nu ou portant
des écailles fines et frangées entre les fleurs, et entouré de bractées imbriquées,
unisériées ou paucisériées, formant involucre. Souvent les
intérieures sont plus longues et plus étroites que les extérieures, égales
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Fig. “2964-2967. — Cichorium Intijbus. Rameau florifère; fleur ligulé e ; fruit entier
et coupe longitudinale.
OU inégales, et s’écartant davantage les unes des autres. Il n’y a guère que
deux espèces de Chicorées proprement dites : l ’une des régions froides et
tempérées de l’ancien monde, introduite aujourd’hui par tout ; l’autre originaire
de la région méditerranéenne austro-orientale.
La Chicorée sauvage (Cichor ium h i t yb u s L.) (fig.2964-2967) ,espèce à
capitules axillaires, subsessiles, et à fleurs bleues, a des feuilles roncinées,
très vantées comme dépuratives, toniques, et très amères, à moins qu’on
ne les étiole, comme il arrive pour la Barbe de capucin, qui se mange en
salade. La racine, allongée, grosse comme le doigt, blanche intér ieure-
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