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dont nous parlerons plus loin. UHo r t ia brasi liana A^'a n d e l l . , bel arbre brésilien,
voisin des Esenbeckia, est aussi un des Quina do campo du pays.
Buchu.
Les médicaments de ce nom, ou Buccu, Bucco, Bocco, sont les feuilles
de plusieurs espèces de Barosma, Rutacées de la série des Diosmées, qui
habitent l’Afrique australe. Leurs fleurs, hermaphrodites ou polygames,
ont un petit réceptacle à surface supérieure plane ou cupuliforme, encadrée
d ’un disque circulaire en dehors duquel s’insèrent le périanthe et
l’androcée. Le calice est formé de 5 sépales libres ou unis ; et la corolle,
de 5 pétales a l te rn e s , bien plus lo n g s , imbriqués, à onglet court et
étroit. Il y a 10 étamines, dont 5 fertiles, alternipétales, pourvues d ’un
long filet récurvé et d ’une anthère introrse, biloculaire, et 5 stériles,
oppositipétales, représentées par une lame pétaloïde sans anthère. Le
gynécée est formé de 5 carpelles oppositipétales dont les styles s’unissent
en une seule colonne qui fait défaut dans les fleurs mâles. Chaque ovaire
renferme 2 ovules descendants, à micropyle extérieur et su p é r ie u r ; et
son dos est surmonté d’une sorte d’écaille concave en dessus, qui, avec les
écailles des autres ovaires, forme autour de la base du style une sorte
de couronne à 5 lobes. Le fruit est formé de 5 (ou d’un nombre moindre)
coques rostrées, rugueuses ou verruqueuses, qui s’ouvrent en même temps
que leur endocarpe se sépare de l’exocarpe; et les graines, allongées,
n o i r â t r e s , renferment sous leurs téguments un embryon charnu, sans
albumen, à courte radicule supère. Les Barosma sont de petits arbustes
rameux, odorants, dont toutes les parties sont chargées de réservoirs
punctiformes et pleins d’huile essentielle. Leurs feuilles sont opposées ou
alternes, assez épaisses, coriaces, à bords entiers, crénelés ou dentés,
glanduleux; et leurs fleurs, blanches ou roses, sont axillaires, pédonculées,
solitaires ou disposées en cymes corymbiformes.
Les espèces dont sont formés les B u c h u du commerce sont les B. crenu
la ta H o o k . {B. crenata K z e . •— Bucco crenata R oe m . et S c h . ) , ser-
rat i fol ia W. {Parapetal i fera odorata W e n d l . ) et betul ina B a r t l . et
W e n d l . {Hartogia betul ina B e r g ) . Voici en quoi leurs feuilles les distinguent
les uns des autres.
B. crenulata. — Feuilles (fig. 2542) oblongues ou ovales-oblongues,
plus rarement oblongues-obovales, à base atténuée en pétiole distinct, à
bords crénelés ou serrulés (longueur, 2 , 3 centimètres; largeur, 1 cent,
environ). On voit quelquefois aussi dans le commerce une de ses formes,
nommée B. Ec k loniana B e r g .
B. serrat ifol iaYV. — Feuilles linéaires-lancéolées, atténuées aux deux
extrémités, à sommet tronqué pourvu d’une glande à essence, à bords ob-
tusément s e r r é s , à limbe trinerve (longueur, 1-3 centimètres ; largeur,
1-1 1 /2 cent, environ).
B. betulina B a r t l . — Feuilles (fig. 2543) obovées ou suborbiculaires,
atténuées en coin à la base, à sommet aigu, recourbé, â bords épaissis,
dentelés en scie, à limbe 3- 5-nerve, rigide
et plus épais que dans les deux précédents
Fig. 2542, 2543. — Barosma
crenulata. et betulina.
(longueur, 1, 2 centimètres; largeur,
1 , 2 cent.).
Les réservoirs à essence sont, dans toutes
ces feuilles, des glandes internes, mais plus ou
moins proéminentes à la surface, entourées
de phytocystes aplatis et comprimés, formant
paroi au réservoir. F n o u tre , les feuilles
développent au contact de l’eau une assez
grande quantité de mucilage. Celui-ci a pour
origine les pbytocystes de l’épiderme qui, en-
présence du liquide, s’allongent beaucoup suivant le plan perpendiculaire
à celui du limbe, absolument comme font les pbytocystes superficiels d ’une
graine de Lin ; mais les feuilles des Buchu présentent cette particula rité
que l’épiderme y est généralement formé de deux couches de pbytocystes,
dont une, extérieure à la précédente et composée d ’éléments beaucoup
moins grands et moins dilatables sous l’influence de l’eau, renferme des
sphéro-cristaux d ’inuline (Lanessan). On a quelquefois substitué aux
feuilles de Bu ch u ceWes de VEmp l e u rum s e r r u la tum A i t . , Diosmée africaine
d ’un genre voisin, dont les feuilles sont construites comme celles
de B a r o sma , mais relativement bien plus longues et plus étroites
(3-7 centimètres, sur 2,3 millimètres). D’ailleurs les Emp l e u r um ont une
fleur apétale et un fruit unicarpellé, terminé pa r une lame rigide, aplatie
et ensiforme. Ces diverses plantes sont parfois cultivées chez nous. ^
Le Buchu s’exporte directement du Gap pour l ’Angleterre et les Etats-*
Unis. Il y a des années où il en p a r t ainsi d’Afrique plus de 150 000 kilogrammes.
Il est à la fo i s , d’après ce que nous venons de voir, aromatique
et rnucilagineux. Aussi a - t- il été vanté comme diurétique et diaphoré-
tique. OnVa surtout administré comme balsamique dans les cas d ’inflammations
chroniques de l ’appareil urinaire. Au Cap on 1 emploie, infusé
dans l ’eau, l ’eau-de-vie ou le vin, comme digestif, stomachique et stimulant.
Il a l’avanlage de ne pas fatiguer l’estomac. On l ’a même préconisé
à plusieurs reprises comme préservatif et curatif du choléra.
Claveliers.
Les Claveliers {Z a n th o x y lum) ont donné leu r nom à la série des Ruta-
cées-Zanthoxylées. Ils ont des fleurs polygames-dioïques, à 2-6 sépales
imbriqués, ou à calice nul, et sont apétales ou pourvus d’une corolle de
2-6 pétales, imbriqués ou indupliqùés. Les étamines, en nombre variable,
car l ’androcée est isostémoné, sont insérées sous un disque plus ou moins
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