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1110 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
petites ou nulles. Ses cymes, dont les premières divisions sont quinées, ont
des fleurs blanches, odorante s; les terminales pédicellées et les latérales
sessiles. Cette espèce est très commune dans nos baies, au voisinage des
habitations; elle fleurit en ju in et se couvre en septembre de fruits globuleux,
ordinairement noirâtres. Les fleurs de celte espèce sont réputées émollientes,
sudorifiqnes, résolutives; elles servent à préparer des lotions, des
Fig. 2953-2955. — S am b u c u s n igra. Fruit entier et coupe longitudinale; graine.
ftimigations, des cataplasmes, un bydrolat, un oxéolé et diverses autre s
préparations. L’écorce passe pour purgative et hydragogue ; on recbercbe
surtout celle des jeunes branches qu’on emploie en décoctions. Le fruit
sert à préparer un célèbre rob de sureau, qui est purgati f à faible dose.
Le S u r e a u à grappes ou S. de montagne (Sambucus racemosa L.),
également indigène, et qui se distingue de l’espèce précédente par ses
fleurs toutes pédicellées et ses fruits rouges, q tout cà fait les mêmes propriétés.
On doit en dire autant d’uiie espèce américaine peu employée, le
S. canadensis L., souvent cultivé dans nos jardins botaniques.
Le S u r e a u du Canada [Sambucus canadensis L.) (fig. 2956, 2957) est
sutlrutesceiit, à fleurs plus larges que celles du S. nigra dont il a le
Iruit. Ses feuilles, dépourvues de stipules, ont souvent des petites sti-
Fig. 2956, 2957. — S amb u c u s canadensis. Diagramme de fleurs à trois
et à cinq carpelles.
pelles; leurs folioles sont ovales et longuement acuminées. Il y a souvent
des bractées au niveau des divisions de l ’inflorescence. Cette espèce,
souvent cultivée dtins nos jardins , croît dcans l’Amérique du Nord, depuis
le Canada jusqu’au sud des États-Lnis. Elle est inscrite dans la pharmacopée
des États-Lnis, où elle remplace notre S. noir. Son écorce interne
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DICOTYLÉDONES. 1111
et le suc de sa racine fraîcbe passent pour des purgatifs actifs. A beauté
dose, ses fleurs produisent, dit-on, des nausées et de la dicarrbée.
Le S. p e ruv iana H. B. K. est donné comme purgatif. Le S. mexicana
P r e s l est viinté comme dépuratif et antisypliilitique. On indique encore
comme dépuratifs et diurétiques les S. javanica et aus tral is .
V A L E R I A N A G E E S
Cette famille est formée de plantes berbacées et rarement frutescentes,
à fleurs irrégulières dont l’ovaire infère n ’a qu’une loge fertile et uniovii-
lée, accompagnée ou non d’une ou deux loges stériles. Le calice est petit,
nul ou remplacé par une aigrette qui surmonte le fruit. La corolle est
gamopétale, ir réguliè re, à tube souvent gibbeux ou éperonné d’un côté, à
limbe imbriqué. Les étamines, insérées sur la corolle et alternipétales,
sont en nombre moindre que ses divisions (1-4). L’ovule descendant, attaché
tout près du sommet de la loge, a le micropyle supér ieur et le rapbé
primitivement dorsal. Le f ru i t e s i sec, indéhiscent, et la graine descendante
est dépourvue d’albumen ou n’en possède qu’un très mince. La
radicule de l ’embryon est supère et plus courte que les cotylédons.
Les Valérianacées sont des'plantes herbacées ou rarement frutescentes,
à odeur souvent forte et fétide, à feuilles opposées, sans stipules, entières
ou plus ou moins profondément découpées, pinnatifides ou 2, 3 fois pinnatiséquées.
Leurs inflorescences sont des cymes composées, dont l’ensemble
affecte souvent la forme de grappe, d’ombelle ou d’épi.
Genres : Nardostachys( i \g. 2958-2960), Pa t r in ia , Valerianella, Phyl -
lactis, Plectrit is, Fedia, Valeriana, Centranthus (fig. 388).
Nard.
Le Nard vrai est la souche du Nardostachys Ja tama n s i BG. (Valeriana
Jatamans i Jon.— V. Spica Y ai il.— Pat r inia Ja tamans i Don. — Na rd u s
indica J. Bauh. ) , et le genre Nardostachys représente le type le plus
complet qu’on connaisse dans cette famille. Les fleurs y ont un calice
supère, à 5 divisions imbr iquées; une corolle subcampanulée, à 5 divisions
alternes, imbriquées, à tube un peu gibbeux en avant, et 4 étamines inégales,
exsertes, à anthères introrses ; c.’est la postérieure qui fait défaut.
L’ovaire infère est 3-loculaire; mais deux de ses loges, situées d’un côté
de la fleur, sont petites, stériles ou ne renferment qu’un ovule imparfait.
La troisième, placée de l ’autre côté, contient un ovule fertile. Le fruit est
sec, surmonté du calice réticulé, et sa graine descendante n’a pas d’albun
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