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sur la branche ou le rameau une cicalrice annulaire. Les lleurs sont souvent
grandes et belles, odorantes, bbmclies, rosées on pourpres; elles sonü
disposées en grappes axillaires.
Ce sont plusieurs espèces de ce genre qui produisent le baume de Gur-
gun, aujourd’hui employé, principalement dans les hôpitaux anglais de
r in d c , comme substitnlif du copabn. Eu Cocliincliiae, ou désigne souvenf
le suc oléo-résineux qui découle de ces arbres sous le nom Ah u i le de bois;
on l’emploie surtout pour fabriquer des vernis, et une sorte do coaltar qui
préserve les bois de l’action de l’eair,
des attaques des te rmi te s , etc. Les pr incipales
espèces nlilcs sont les ï). alatus
R o x b ., gracil is B l ., hispidus Tinv., in -
canus R o x b ., lUtoralis R l . , relusus B l .
(i). Spanoghei Rl . ) , turbinatus C æ r t n .
F. {]). indiens Bedd. — l).. loevis Ham.),
. Irinervis Ri.., z e y lanicus Tiiw. Pour en
extraire riuiile, on incise profondément
CCS arbres à la fin de la saison sècbe, et
l’on soumet les points incisés à l’action
(lu feu jusqu’à ce que le suc commence
à s’écouler; il est reçu dans des récipients,
en bambou. Le repos sépare du produit
écoulé une porlion solide nommée guad,
et nu liquide transparent, très alLondanC
visf|ueux, Iluorosceiit, d ’uii gris verdiitre
et sombre à la lumière réfléchie, tandis
(pie, placé entre la lumière et l’oeil de
l’observateur, il apparaît d ’un rouge foncé“-
et transparent. Il a une odeur analogue à
celle du copabn et une saveur amère. On
2180. — Dipterocarpus
trinervis. EruiL.
en retire par la distillation une huile essentielle bydrocarbonée
cl une résine qui renferme un acide cristallisable, Vacide g u r g u n iq u e
(AVerner), soluble dans ralcool absolu, l ’étlicr et le sulfure de carbone.
Dans les portions abaUues du tronc des Dipterocarpus, o\\ trouve aussi
line matière concrétée, dérivée de l ’oléo-résine et qui a l’apparence d’um
camiihre et une odeur très aromatique.
A Siam, le baume de Gnrguii est l’objet d ’un commerce impor tant ; if
s ’exporte aussi de Singapour, de la Péninsule malaise, de Monlmein, d’Akyab-
et de Ganara dans l’Inde orientale. Le marché de Londres en a reçu jus qu’à
3000 kilogrammes par an, sons le nom de copahu de l’Inde orientale.
Son emploi contre les bleimorrbagies commence à se répandre chez;
nous, 011 l’on en prépare des émulsions et des capsules pour l ’usage interne.
Très voisins des genres précédents, les Vat ica ont des fleurs 10-15-
andres, ou bien leurs étamines sont plus nombreuses; mais le genre série..
distingue toujours par son calice subvalvaire, ou dont les pièces ne se
touchent pas dans le bouton et forment autour du fruit cinq grandes ailes,
inégales ou siibégales, non adhérentes au fruit. Ge sont des arbres de
l ’Asie et de l’Afrique tropicales, à suc oléo-résineux. Le V. Selanica
WiGiiT et A r n . donne en Malaisie le D amm a r selan, résine médicinale.
Les V. Balangeran Kor t i i . , Sang al Kür t i i . et Bas sak B l . produisent
aussi des sucs résineux concrélés, usités à Bornéo. Le ral est une sorte
d’encens extrait du V. robusta Wigi i t et A r n . Les Vateria ont la fleur et
l’ovaire libre des Vatica, avec un petit calice, non accru, réfléchi sous le
péricarpe. Le F. indica L. {Eloeocarpus copallinus R e t z . ) est un bel
arbre, le Pacnoe du Malabar, qui donne le copal de l ’Inde, sorte d’animé
blancliàlre qui sert aux mêmes usages que la cire. Le F. lanceolata R o x b .
produit dans l’Iude une sorte d’encens. Les Shorea, analogues aux Vatica
et aux Vateria, ont au calice cinq sépales, dont trois seulement s’accroissent
en grandes ailes autour du f ruit , les deux autres demeurant fort
pen développés. Le S. Tumbugaia donne une sorte de goudron, et le
S. Gala, une espèce particulière de gomme-laque.
T E jR N S T ROEMIAG E E S
Les Ternstroemiacées sont des plantes très voisines des Tiliacées et des
Diptérocarpacées. Elles se distinguent principalement de ces derniè res
par rimbricat ion de leur calice qui ne s’accroît pas généralement en ailes
autour du fruit, et des premières par leurs sépales non valvaires. Elles ont
des fleurs bermapbrodites ou diclines, mais régulières, avec un réceptacle
convexe et des folioles au périantbe au nombre de 4, 5, ou plus rarement
en nombre supér ieur , imbriquées. Les étamines sont bypogynes et pres-
(¡ue toujours en nombre indéfini ; l ’androcée est rarement iso- ou diplo-
stémoné. L’ovaire, dépourvu de disque hypogyne, est libre, à 2-00 loges,
et les ovules sont ou géminés, ou en nombre indéfini. Le fruit est capsulaire
ou indébiscent, parfois cbarnu, et les graines ont rarement un albumen
abondant ; plus ordinairement il est pauvre ou nul. Ge sont toujours
des plantes ligneuses, presque toutes tropicales, à feuilles alternes ou
très rarement opposées, quelquefois digitées, a inflorescences très variables
et à fleurs souvent accompagnées de bractées qui passent graduellement
aux sépales. Quelques-unes d’entre elles sont aromatiques.
Nous avons partagé cette famille en-sept séries :
I. T i i é é e s . — Gorolle polypétale ou légèrement gamopétale, imbriquée.
Etamines à antbères souvent extrorses, puis versatiles. Frui t indébiscent
ou loculicide. Graines sans albumen ou à albumen mince, rarement abondant,
à embryon droit ou courbe, avec des cotylédons ovales, plans,
BAILLON.
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