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iiame, avec un gynécée supère dont l’ovaire renferme 4 demi-loges dont
l’ovule est ascendant, avec le micropyle inférieur et extérieur. Le fruit est
sec, strié de côtes longitudinales et se sépare finalement en 2-4 segments.
Gette plante a donné lieu à bien des fables. Elle est légèrement amère et
aromatique. On l’applique dans certaines campagnes, en cataplasmes contre
lapleurcs ie ; elle est probablement peu active. La Verveine-Citronnelle doit
l’être davantage. G’est le Lïjsp/a ci triodora K . {Verbena triphijl la L h é r . ) ,
cullivé dans nos orangeries et pourvu de longues feuilles lancéolées, très
odorantes. Son ovaire est réduit à 2 demi-loges uniovulées, les deux
autres avortant. Les L. nodiflora et pseudo-thea servent à p rép a re r des
infusions digestives et sudorifiques. Les Gattiliers (Vi tex) sont aussi de
cette famille, et ils sont légèrement stimulants : ce qui ne semble guère
justifier les propriétés qui ont valu son nom au F. Agnûs -cas tus L.
Les Gl o b ü l a r i é e s sont aussi très proches des Verbénacées .Leur corolle
est également très irrégulière, et leur androcée
didyname. Mais leur ovaire supère est réduit à
une loge, l’antérieure, dans laquelle se trouve un
seul ovule descendant, anatrope avec le micropyle
supérieur et intérieur. Les Clobularia, qui
ont donné leur nom à ce petit groupe, doivent
eux-mêmes le leur à la forme ordinaire de leur
inflorescence, qui rappelle celle des Gomposées.
Tous sont indiqués comme évacuants, notamment
notre C. vulgar i s L. (fig. 3194), ou Margue r i te
bleue, commun sur les pelouses arides ; le C. nu-
dicaulis L., espèce des Alpes, et surtout le C.
A l y p um L . , ou Herbe terrible, Séné des Provença
u x , Clobulaire-Turbi th, arbrisseau du Midi,
dont les feuilles oblongues et coriaces constituent
un purgatif doux, assez analogue au Séné
par son mode d’action. On a de nos jours ra p porté
les Globülariées à une famille des Sélagi -
nacées dont l’autonomie est au moins fort discutable.
Dans nos Clobularia indigènes, le calice
est gamosépale et le tube de la corolle est entier;
seulement les 2 lobes postérieurs de son limbe
sont réduits à de très minimes dimensions. L ’androcée
est didyname et les 2 loges de l’antbère
Fig. 3194. — G lobularia
vu lg a ris. Port.
sont coniluentes en une seule. Les feuilles sont alternes, et les inflorescences,
terminales ou plus ra remen t axillaires.
Les A c a n t h a c é e s présentent aussi, pa r leurs types irréguliers , de nombreuses
affinités av e c le s Labiées, aussi bien qu’avec les Scrofulariacées.
Elles ont des unes et des autres la corolle gamopétale irrégulière, l’an-
drocée diandre ou plus souvent didyname, et le gynécée supère. Leur
ovaire a généralement 2 loges, avec placentas axiles, supportant chacun,
ou deux ovules, ou un nombre indéfini. Le fruit est ordinairement capsulaire,
et les graines dépourvues d ’albumen. Ge sont des plantes herbacées
ou ligneuses, généralement non aromatiques, à feuilles opposées, sans
stipules; à inflorescence très variable, souvent en épis ou en grappes,
simples ou composées de cymes. Elles abondent surtout dans les régions
chaudes. Un très petit nombre est employé en médecine; nous signalerons
cependant les suivantes :
V A n d r o g r a p h i s paniculata N e e s {Just icia p a n i c u la ta B u r m . ) , ou
Kar iyat , Cr e y a t ,Ma h a t i ta {Roi des amers), du Bengale, plante annuelle,
à tige quadrangulaire, à feuilles ovales ou lancéolées; à petites fleurs
très nombreuses, disposées en cymes bipares très ramifiées, diandres,
avec des anthères biloculaires ; un ovaire à 2 loges pauciovulées, et une
capsule loculicide, 4-10-sperme. Gette herbe fait partie de la pharmacopée
anglo-indienne ; elle est amère, tonique et sert aux mêmes usages que la
Gentiane, le Quassia am a r a , etc. Sa teinture alcoolique est le Droga
amara des Portugais, célèbre comme antidyspeptique et antidiarrhéique.
VAd h a to d a Vasica N e e s {Justicia Adhatoda L.), arbuste de l ’Inde,
à fleurs blancbes, cultivé dans nos ja rdins botaniques, s’emploie également
dans son pays natal comme amer et antispasmodique.
Nos Acanthes communes, qui ont donné leur nom à la famille, et qui
sont des berbes vivaces, souvent épineuses, à feuilles parfois très profondément
découpées, avec des fleurs 4 -an d re s , dont la corolle a un tube
court et un limbe largement ouvert en arrière et tout entier déjeté en
avant, ont joui d’une certaine réputation contre les plaies, les b rû lures,
etc. On employait surtout jadis VAcantl ius spinosus L. et l ’A.
mollis L. {Branche-Ursine), qui servent aussi de nos jo u r s , dans le Midi,
à p rép a re r des cataplasmes et des lavements émollients.
C O N V O L V U L A C E E S
Gette famille est formée de plantes dont la fleur se rapproche beaucoup
de celle des Solanacées, dont elle a la corolle gamopétale, régulière, l ’androcée
isostémoné, le gynécée libre, à ovaire le plus souvent biloculaire.
Ici les sépales sont le plus souvent libres, inégaux et imbriqués ; la corolle,
ordinairement en entonnoir, est plissée et valvaire-indupliquée ou plus
rarement imbriquée. L’ovaire est fréquemment accompagné d’un disque
ft
r'fey.
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