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folioles, G-10 cent., sur 2 , 3 de la rg e ; inflorescences, 20-30 cen t.;
f le u r s , 3-4 mill.). Le S. ama r a H a y n e ( S . medicinal i s E n d l . —
Quassia S ima r u b a W r i g t ) , qui donne la racine de Simarouba de la
Jamaïque, a été distingué spécifiquement de la plante précédente,
parce que ses folioles sont plus petites et plus étroites, et ses drupes
plus grosses. On a aussi, peut-être à tort, fait une espèce distincte
du S. glauca DC. En tout cas, leurs propriétés sont identiques à celles
du S. arnara. Celui-ci habite la Guyane et le Drésil septentrional, sur le
flanc des collines et dans les te rra ins sablonneux humides. Il y fleurit en
novembre et décembre et mûrit ses fruits au printemps. On le cultive
assez souvent dans nos serres. On n ’emploie en médecine que l’écorce de
la racine, le bois n ’ayant guère de propriétés. L’écorce séchée est réunie
en ballots et arrive ordinairement en Angleterre par la Jamaïque.
Celte écorce est en morceaux de longueur variable, atteignant parfois
un mètre, larges de 2 à 10 centimètres, légère, fibreuse, blanchâtre,
avec ou sans épiderme grisâtre, marqué de stries transversales, continues
ou interrompues, et taché de points gris plus pâles ou blancbâtres, souvent
proéminents. Elle est franchement et fortement amère, mais renferme
cependant une résine et une buile essentielle. On l ’a vantée comme tonique,
digestive, diapborétique, diurétique, fébrifuge, antidiarrhéique et
antidysentérique. Elle a eu un moment de grande vogue vers le milieu de
ce siècle, mais elle a beaucoup perdu aujourd’hui de son importance. Il
est vrai qu’à trop haute dose elle peut être dangereuse, provoquer des
vomissements intenses et d’autres accidents. Elle fait partie de la pharmacopée
des États-Unis.
Le S ama n d u r a indica (Samade ra indica Gæ r t n . ) , arbre asiatique,
d’un genre voisin, à fleurs 3-5-mères, a les mêmes propriétés que le S i ma
ru b a et doit son amertume à un principe probablement analogue.
Allante.
Les Ai la n tu s sont des Quassiées dont les fleurs polygames ont un calice
imbriqué , 5-fide ; 5 pétales plus longs, valvaires-indupliqués, étalés, et
au-dessus d’eux une dilatation du réceptacle en un disque 10-lobé. Les
étamines s’insèrent à la base de ce disque, au nombre de 10, disposées
sur deux verticilles; et dans la fleur femelle où elles sont stériles, elles
manquent en partie ou en totalité. Le gynécée, qui fait défaut dans la fleur
mâle ou bien y demeure rudimentaire, est dans la fleur femelle formé de
5 ovaires libres. Cbacun d’eux donne insertion, par son bord interne, à
un style qui se rapproche des 4 autres ou s’unit avec eux. Leur sommet
stigmatique se dilate et se recourbe en dehors. Chaque ovaire renferme
un ovule inséré dans son angle interne, descendant, avec le micropyle
extérieur et supérieur. Le fruit est formé de 1-5 carpelles secs qui deviennent
autant de samares et dont la portion centrale, plus épaisse, est
creusée d ’une petite cavité qui renferme la graine, pourvue d’un albumen
peu abondant et d’un embryon à cotylédons plans, foliacés, avec la rad icule
supère. Les Allantes sont des arbres à feuilles alternes, impar ipinnées,
avec des folioles alternes, entières, insymé tr iques , quelquefois
dentées, à fleurs petites et sans éclat, disposées en petites cymes sur les-
divisions souvent nombreuses d’une grappe composée terminale.
Fig. 2561-2563. — A ila n tu s glandulosa. Rameau florifère; fruit ouvert; fleur femelle,
coupe longitudinale. <
L’Ailante glanduleux {A i la n tu s glandulosa D e s f . — A . procera
S a l i s b . ) (fig. 25G1-25G3) est un grand arbre du nord de la Chine, introduit
en France par le P. d’Incarville au milieu du siècle dernier. On 1 appelle
souvent encore Frêne p u a n t et Fa u x -V e r n i s du Japon, parce qu on
l’a à tort confondu avec une Térébinthacée, le Rh u s \ e r n i x , qui est le
véritable Vernis du Japon. Son tronc cylindrique, qui atteint près de la
grosseur du corps de l ’homme, est couvert d ’une ecorce grise, rugueuse
et fendillée longitudinalement; les fentes sont sinueuses et blanchâtres.