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982 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
II. T h ym é l é e s . — Ovaire uniloculaire ; baie ou drupe. , * :
Genres principaux : Lmo5ioma,Lop/msiomiü, Stephanodaphne, Synap-
tolepis, Gnidia, L a c h n e a , D a i s , L a g e t ta , F u n i f e r a , D i r c d , Daphne,
Wik s t roemia, Ste llera, Thymeloea, Passerina, Struthiola, Schoenobiblus,
Pimelea.
La série des A q u i l a r i é e s doit son nom aux Aqui lar ia, qui fournissent
les bois dits d ’Aigle ou d’Aloès, bois odorants et résineux, brûlés en
Orient dans les temples et , les habitations. Ils faisaient jadis partie d ’un
certain nombre de préparations employées en thérapeutique. Le plus
Fig. 2770-2772. — Aquilaria malaecensis. Fleur entière et coupe longitudinale;
fruit, coupe longitudinale. /
connu, qui est probablement le Garo de Rumpbius, est fourni p a r l ’A.
malaecensis Lamk (A. secundar ia DG. — Ag a l lo ch um s ecundar ium
Rumph. ) ; et le bois d ’Aigle ou de Galambac faux est peut-être donné p a r
l’A. Agal locha R o x b . UAlo e x y lum de Loureiro, souvent attribué a la
famille des Légumineuses, est p robablement aussi un A q u i la r ia (Pierre).
Les seules T h ym é l é e s journellement employées en médecine appartiennent
an genre Daphne, qui est caractérisé par des fleurs hermapbrodites,
4-mères, à périanthe tubuleux ou subinfundibuliforme, caduc ou persistant,
à gorge dépourvue d’écailles et à lobes imbriqués ou tordus. Les étad
i c o t y l é d o n e s . 9*^^
mines, au nombre de 8, sont disposées sur deux séries : 4 alternisépales,,
insérées plus bas que les 4 autres, à anthères subsessiles, incluses, ou
subexsertes, introrses et biloculaires. L’ovaire, sessile ou supporté par un
pied très court, entouré à sa base d’un petit disque, est surmonté d’un
style un peu excentrique, à sommet stigmatifère claviforme ou capité, et
il renferme dans sa loge unique un ovule descendant à micropyle supér
ie u r et extérieur. Le fruit, nu ou inclus dans le périanthe, est une baie
ou une drupe à noyau coriace; et la graine descendante est dépourvue d albumen
ou en possède un peu abondant,et charnu, situé autour d u n embryon
à radicule supère et à cotylédons plan-convexes. Ge sont des a r bustes
ou de petits arbres , à feuilles alternes ou opposées, caduques ou
pers is tantes ; à fleurs terminales ou latérales, disposées en grappes allongées
ou plus ordinairement capitées, sessiles ou pédonculées, parfois en tourées
de bractées formant involucre.
Les trois Daphne qui intéres sent le plus la médecine, sont le Garou, le
Bois-Gentil et la Lauréole.
Le Garou (Daphne Gn id ium L.) ou Tr intanel le, Thymélée à feuilles
de L in , Camélée noire à feuilles étroi tes, est une petite espèce (1/2 à
1 mètre) à feuilles alternes, nombreuses, imbriquées, dressées, linéaires,
lancéolées, étroites, rigides et acuminées-cuspidées, noircissant par la
dessiccation; à petites fleurs blanches et odorantes, disposées au sommet
des rameaux en une sorte de grappe ombelliforme. Son fruit est ovoïde,
d’un beau rouge orangé. G’est une espèce méditerranéenne, abondante
au sud de la France su r les bords de l’Océan, en Espagne, en Porlugal,.
au Maroc, en Grèce, aux Ganaries et à Madère. On emploie surtout chez
nous son écorce qui se distingue de celle des autres Daphne usités par
une zone corticale moyenne moins développée et pa r des rayons médullaires
plus nombreux et plus riches en matière tannique.
Le Dois-gentil ouDois-joli (DaphneMe z e r eumL. ) , on Sain-bois, F a u x -
Garou, Lauréole femelle, est une jolie espèce à fleurs roses et ra remen t
blanches, très odorantes, qui paraissent en hiver le long des rameaux et
sont disposées en un court et faux épi interrompu, et couronné d’un ,
bourgeon. Les feuilles paraissent plus ta rd , oblongues ou lancéolées,
caduques. Le fruit est une baie ovoïde, rouge ordinairement, parfois
jaune ou blanche. Get arbus te est souvent cultivé pour ses fleurs ; il croît
dans les bois montueux de presque toute l’Europe et s’étend jusque dans
les régions arctiques. On emploie l ’écorce de sa racine et de sa tige. Gette
dernière est souple, fibreuse, grise ou brune en dehors et blanche et
satinée en dedans; elle présente sous sa couche subéreuse, un parenchyme
cortical dans lequel se produit du liège, par des phytocystes à section
tranversale quadrangulaire qui se partagent sans cesse tangentiellement
et qui plus ta rd se dessèchent et s’exfolient. En dehors du liber, se
trouve une zone de phytocystes fusiformes, à paroi épaisse et solide et à
très étroite cavité. Quant aux faisceaux libériens, séparés les uns des
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