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TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
3. Le N. Tazetta, ou Narcisse à bouquets, dont les fleurs sont réunies
on un certain nombre, au sommet d ’une bampe commune, en cymes uni pares,
simulant une ombelle, est une espèce également vomitive.
Les Amar y l l i s , qui ont donné leur nom à la famille, et dont les fleurs
n ’ont pas de couronne, et sont
ou régulières, ou légèrement
ir régul ières, sont très souvent
des plantes âcres et vénéneuses.
Tel est surtout VA. Bellailona
L. (Bel ladona purpuras c ens
Sweet), du Mexique, cullivé
dans nos jardins comme plante
ornementa le. Dans VA. lutea
L. (S t e rn b e rg ia lutea Ker), espèce
de l’Orient, le bulbe amer
est purgati f et s’employait sous
le nom de Ra d i x Li l io-Nar ci s s i .
L’A. equestris Ait. (Hippeas-
t rum equestre Her b .) a un
bulbe vénéneux. Au Cap, le
Brunswigia to x i c a r ia Ker
(Hoemanthus toxicar ius Ait.—
Boophane tox icar ia Herb.) a
un bulbe très actif, qui sert à
empoisonner les flècbes pour la
cbasse et la guerre.
Le Galanthus nival is L.
(Peroe-neige,Galanline-Nivéole
Violier d ’hiver) a un bulbe émétique
el jadis préconisé comme
fébrifuge. On distillait aussi ses
fleurs pour en préparer une
eau cosmétique.
Les Agave sont des Amaryllidacées
à port d’Aloès; ils ont
de larges feuilles garnies de
dents acérées et terminées en
pointe rigide. Leur inflorescence
Fig. 3455. — Narcissus P seu d o -Na rcissu s.
Port.
e / très ramifiée. On cultive dans nos jardins, où ils sont souvent à tort
désignés sous le nom d’Aloès, les A. ame r icana L. (fig. 3456), m e x i cana
L., etc. Les faisceaux textiles de leurs feuilles cbarnues constituent
le fil dit de Pitte ou d ’Aloès. La sève sucrée qui s’accumule en abondance
dans leur tige, leurs feuilles et leurs bourgeons te rminaux, avant
1 époque de la floraison, s’oxtrait pour la préparation du pulque, la bois-
m o n o c o t y l é d o n e s . 1417
son nationale des Mexicains ; on en fabrique aussi le liquide fermenté qui
iiorte le nom de Ag u a nUe n te d e Maguey. Les feuilles passent pour diurétiG
. 3456. — A g a v e americana. Port.
tiques, et les racines ont été, dans l’Amérique du Nord, substituées, comme
sudorifiques et antisypbilitiques, à celles des Salsepareilles.
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