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1378 TRAITÉ DE ROTANIQÜE MÉDICALE.
principe résineux, aromatique, à odeur de vanille, et de la potasse. Le
Roseau commun de nos marais (A. Phragmi te s L. — Phragmi tes commu
n i s Tnm.) a passé pour dépuratif et même antisypliilitique.
L ’Ivraie , ou Pimouche, Bonne herbe de nos champs {Lol ium temu-
lentum L. — L. arvense W i t h . ) , herbe annuelle, à épillets alternes,
4-12-flores, reg a rd an t l e rachis de l ’inflorescence par un de leurs bords, et
à fruit ovoïde-oblong, concave en dedans, d’un b ru n pâle, inodore, de
saveur douce, a passé de tout temps pour un poison dangereux, narcotique.
Les anciens médecins l’employaient comme sédatif. On doute aujourd’hui
que cette plante soit vénéneuse pa r elle-même; p eu t-ê tre les accidents
qui lui ont été attribués tiennent-ils à la présence de quelque cryptogame.
Les Bambous, notamment le Bambusa arundinacea L., ou Roseau des
Indes, ont joué un certain rôle en médecine. Les concrétions dures de
leur chaume, ou tabaschirs, étaient vantées contre bien des maladies. Ce
FfG. 3398-3400. — A n t h o x a n t h u m o d o ra tum. Fleur (épillet uniflore)
avec et sans les glumes et les glume lle s .
sont surtout des plantes économiques, à cause de leurs chaumes à paroi
solide, riche en silice, de leurs jeunes pousses comestibles ; à cause aussi
des matières textiles, papyracées, etc., q u ’elles fournissent et dont l’emploi
se rencontre à chaque pas, dans la vie des régions tropicales. On boit
même, dans les pays chauds, la sève de certaines espèces.
Il y a quelques Graminées évacuantes, comme le Bromu s catharticus,
V a h l , o u Gui lno du Brésil, et le R .p u r g a n s L. Le Mol inia coerulea Moe n c h
est, dit-on, vénéneux pour le bétail au moment de sa floraison. Le suc de
VAndropogon insulare L. est purgatif. Le Dactyl is glomerata L. purge
e t fait vomir les animaux. Le Festuca quadr identata K. passe pour les
empoisonner. Le Paspalum longi f lorum W. sert, dans l ’Inde, à traiter
les phlegmasies des gencives et des paupières. Notre Flouve commune
{A n th o x a n th um odoratum L.) (fig. 3398-3400), ou Foin dur , Foin-
Mélilot, rema rquable par ses fleurs diandres, sert â p rép a re r im extrait
odorant, substitué à la Vanille comme parfum. Son rhizome pulvérisé
MONOCOTYLÉDONES. 1379
constitue, dans certaines parties de l ’Allemagne, une sorte de tabac à
priser. Mais, en général, les Graminées sont bien plus utiles comme alimentaires
et économiques que comme médicinales.
l i l I i IAGE E S
Les plantes de cette famille ont des fleurs régulières , dont le type peut
varier, mais dont les verticilles sont le plus souvent 3-mères. Ils sont
insérés su r un réceptacle convexe et qui ne présente q u ’exceptionnellement
une légère concavité. Les 2 verticilles du périanthe sont généralement
considérés comme des calices colorés; mais on peut sans inconvénient
décrire l’intérieur comme une corolle. Les étamines, également
disposées sur 2 verticilles, et le plus souvent bypogynes, sont supe r posées,
3 aux sépales extérieurs, et 3, souvent plus grandes, aux sépales
interieuis . Le gynecee est libre, avec un ovaire a 3 loges superposées aux
sépales extérieurs, surmonté d’un style à 3 divisions plus ou moins profondes
et stigmatifères. Dans l ’angle interne de chaque loge ovarienne, nn
placenta ordinairement axile supporte un nombre indéfini d ’ovules anatropes,
disposés sur 2 séries verticales, ou des ovules peu nombreux, solitaires
même, ascendants, avec le micropyle inférieur et extérieur. Le fruit
■est extrêmement variable, tantôt sec et tantôt charnu ; et les graines r e n ferment,
dans un albumen charnu ou corné, un embryon monocotylédoné,
ordinairement excentrique.
Les organes de végétation se présentent sous toutes les formes. Les
tiges sont des troncs aériens, des rhizomes ou des bulbes. Les feuilles,
souvent rectinerves, peuvent cependant se rapprocher par leu r mode de
nervation de celles des Dicotylédones. L’inflorescence varie à l ’infini.
Les principales séries de cette famille, renfermant les types qui intéres
sent le plus la médecine, sont les suivantes :
I. L i l i é e s . — Périanthe à folioles libres , souvent nectarifères. Fru it
capsulaire. Graines généralement comprimées. — Plantes bulbeuses.
Genres principaux : L i l ium, Fr i t i l la r ia {Pet i l ium) , Tulipa, Fr i j thro-
n ium, Gagea, Calochortus (Cyclobothra), Lloydia.
II. A g a p a n t h é e s . — Périanthe à folioles unies inférieurement en tube.
Étamines périgynes. Fruit capsulaire. Graines généralement comprimées.
— Plantes vivaces, à rhizomes ou à tubercules.
Genres principaux : Agapanthus , Polyanthes , Tulbaghia, Ph o rmium.
III. A l o é e s ou A l o ï n é e s . — Périanthe à folioles unies ou rapprochées
en tube, à limbe parfois un peu irrégulier. Étamines bypogynes ou insé-
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(Jf. 1 :