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comme un calice par la plupa rt des auteurs, est vert ou coloré, formé de
2 à 6 folioles imbriquées, disposées sur 1 ou 2 rangs.
Cette famille, formée d’berbes, d’arbustes ou ra remen t d ’arbres, dont
toutes les parties sont souvent ricbes en sucs acides, a des organes de
végétation rema rquables , notamment des feuilles ordinairement alternes,
pourvues d’un ocrea (p. 73). Leurs inflorescences sont souvent des épis
o n d e s grappes composés, le plus ordinairement très ramifiés, dont les
divisions portent des cymes ordinairement multiflores.
Cenres principaux : R um e x , Rh e um, Po l yg o n um, Coccoloba, Tli-
plar i s , Er iogonum, At ra p h a x i s , Eme x , Oxyr ia, MuehlenbecMa.
Patiences.
Les Patiences {Rume x ) ont des fleurs hermaphrodites ou polygames, à
réceptacle un peu concave. Sur ses bords s’insèrent ordinairement 6 sépales
herbacés, disposés sur 2 séries de 3 pièces chacune, les intérieurs alternant
avec les extérieurs et les derniers souvent pourvus vers leu r portion
inférieure d ’un renflement médian qui s’accroît, comme le sépale lui-même,
autour du f ruit. Tous sont imbriqués. Les étamines sont normalement au
nombre de 6, disposées par paire en face de chacun des sépales extérieurs
, et formées chacune d’un filet mince et d’une anthère biloculaire,
souvent introrse, à 2 fentes longitudinales. L ’ovaire libre est uniloculaire,
3-gone, et les 3 branches stylaires ont une extrémité renflée, souvent
profondément pénicillée et entraînant d’ordinaire en bas toute la branche
par son poids. Le fruit, avorté ou stérile dans les fleurs mâles, té tra é -
drique, étroitement entouré par le calice persistant, renferme, outre son
albumen farineux, un embryon excentrique, presque droit ou plus ou
moins recourbé. Les Rume x sont des herbes, rarement annuelles ou suffrutescentes,
dont les feuilles pourvues d ’ocrea et les inflorescences sont
celles des Polygonacées en général. Les espèces les plus utiles sont :
1. L’Oseille {Rume x Acetosa h. — Lapathum pratense L amk)
(flg. 3335-3339), espèce commune à l’état sauvage dans nos campagnes,
à feuilles très acides, un peu épaisses, obovales-oblongues, profondément
sagittées, prolongées à leur base en oreillettes acuminées et presque
parallèles au pétiole. Ses fleurs sont hermaphrodites ou plus souvent
unisexuées, polygames. Sa racine ligneuse, longue, rougeâtre, amère et
astringente, s’emploie encore comme diurétique et dépurative. Mais on
tire surtout parti de ses feuilles comme potagères ; elles servaient à l’extraction
du sel d’oseille et font partie du bouillon aux herbes.
2. La Petite Oseille {Rumex Acetosella L.), si commune dans nos pâturages
et nos terrains sablonneux, tourbeux, etc., a des feuilles plus petites,
linéaires ou lancéolées-hastées, à oreillettes aiguës, relevées mu
étalées perpendiculairement au limbe. Les fleurs sont souvent unisexuées.
polygames-dioïques comme celles de l’espèce précédente, dont elle a
toutes les propriétés, quoique on l ’emploie plus rarement.
3. La Grande Patience est le R um e x Pa t ie n t iaL . {Lapathumhor tens e
L am k ) et fournissait j'adis toute la racine de Patience si employée en mé-
Fig. 3335-3339. — R u m e x Aceiosa. Rameau florifère; fleur hermaphrodite entière
et coupe longitudinale; fruit entier et coupe longitudinale.
decine. C’est une plante très ra remen t spontanée chez nous, mais assez
souvent cultivée, haute de 1 à 2 mètres, à feuilles allongées, ovales-lancéolées,
acuminées, planes et minces, à fleurs pourvues de sépales suborbiculaires
et cordés; l’extérieur seul muni d ’une callosité médiane.
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