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L E. canadens eh. (E . p a n i c u la tum L am k . — InuUi canadensis B e r n h . ) ,
ou Queue de renard, esl une herbe annuelle ou dicarpienne,'à feuilles de
la liase en rosette, et celles de la tige alternes, distantes, spathiilées ou
longuement obovales, avec quelques dents profondes; à petits capitules
blancs, disposés en cymes groupées sur les axes d’une grappe ramifiée ; cà
involucre court, tr iple; à petites fleurs du rayon blanches, femelles, unisériées
; à fruit composé globuleux, d’un blanc jaunât re; coloration due
aux aigielles sessiles dont les divisions finissent par s’étaler horizontalement.
Celte plante se trouve à peu près par le monde entie r, sauf diins les
régions voisines des pôles. On ne la connaît, assure-t-on, en France que
depuis le milieu du dix-buitième siècle, époque où elle aurai t été importée
d’Amérique (Parkinson) ; elle croît dans le voisinage des habita tions,
dcTiis les jardins incultes et apparaît dans nos villes parmi les sols
remués et les terrains vagues. On récolte surtout pour l ’usage médical
ses sommités fleuries, qui sont légèrement aromatiques-cTmères et nn pen
âcres. Elles renferment une essence, un extractif amer, des acides tan-
nique et gallique. L essence est officielle dans la pharmacopée américaine.
Aux Ebats-Lnis, la plante est préconisée comme astringente, hémostatique
et diurétique. Elle a rendu de grands services comme ant idiar rhéique,
antidysentériqiie et antihydropique. Son extrait a surtout, aux États-Lnis,
été vanté contre les métror rbagies, les angines et les urétr ites chroniques!
Quoique la plante soit de temps à aut re proposée en Europe comme
remède assez efficace des diarrhées, on peut dire qu’elle n ’a pas encore
été officiellement adoptée par les médecins de notre pays.
Aunée.
La Grande-Aunée ( Inula He leniunih. — Corvisartia Helenium M é r . )
(flg. 2973, 2974) est une baute herbe vivace, à portion soute rraine épaisse
et charnue. Ses tiges aériennes, hautes de 1-8 mètres, sont dressées,
épaisses, striées ou étroitement cannelées, couvertes, comme toute la
plante, d’un duvet mou plus ou moins prononcé. Les feuilles basilaires
sont longuement pétiolées, avec un pétiole cylindrique, mais parcouru par
une profonde rainure intérieure, et un limbe ovale-oblong, aigu au sommet,
atténué plus longuement à sa base, qui s’étend graduellement sur les
côtés du pétiole, tandis que les feuilles qui s’insèrent plus haut sur les
axes, dans l’ordre alterne, sont sessiles ou à peu près, diminuant de taille
de haut en bas, en partie légèrement auriculées ou même amplexicaules,
surtout les supérieures. Toutes sont molles, ir régul ièrement dentées ou
serrées, penninerves, à nervures sinueuses et s’anastomosant en un réseau
serré ; la côte et les nervures proéminent toutes à la face inférieure, sur
laquelle elles se dessinent en vert-blancbâtre. Les capitules sont sol i täres
au bout des rameaux, ou y forment en petit nombre une cyme de capitules.
Ils sont pourvus d’un involucre composé de bractées imbriquées, disposées
sur plusieurs rangées, ovales-aiguës, les extérieures semblables à de petites
feuilles, celles-ci finement dentées, et les bractées plus intérieiires ciliées.
Le réceptacle, blanc, cbarnu, est plan à la face supérieure, nue et criblée
de fossettes pour recevoir les fleurs. Les demi-fleurons de la circonférence
sont disposés sur une seule rangée et sont femelles; les fleurons
du centre sont hermaphrodites et nombreux; ils ont tous nn ovaire infère,
contenant un ovule allongé et surmonté d’un disque qui entoure la base
subitement rétrécie d’nn style dont les denx branches sont aplaties, ob-
Fig. 2973, 2974-. — In u la {Corvisartia) He le n ium. Capitule; étamine.
tuses, plus larges dans les fleurs du disque, et qui s’épaissit vers sa base
en une sorte de cône charnu. Tous ont une aigrette formée de nombreuses
soies ténues, à peine barbelées. La corolle des demi-fleurons est
bémiligulée, récnrvée, ordinairement 3-dentée. Celle des fleurons esl
tubuleuse, à 5 longues dents triangulaires. Les étamines ont une anthère
allongée, surmontée d’un prolongement tr iangulai re du connectif et
pourvue inférieurement de deux queues aiguës, formées de soies descendantes.
Le fruit est allongé, un peu comprimé, d’un brun pâle, à 4 côtes,
surmonté d’une aigrette de soies blanchâtres, rudes, disposées sur une
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