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incomplètement biloculaire, est vert et surmonté de deux b ran d ie s stylaires
linéaires, blancbes, exsertes. Le fruit, de la longueur du calice qui
l ’entoure et accompagné à sa base de la portion commune épaissie de la
corolle et de l ’androcée, est
conique-oblong, et s’ouvre au
sommet en quatre dents ré curvées,
pour laisser échapper
des graines réniformes, noires,,
finement ponctuées, renfermant
un embryon annulaire,
autour d ’un albumen farineux.
(Dimensions ; feuilles, G-10
centimètres, sur 2-4 cent, de
large; inflorescence totale,G-10
cent.; calice, 2 cent.; corolle,
3-3 1/2 cent.; gynécée, 2-2 1/2
cent.; f ru i t , 2-2 1/2 cent.)
Cette plante a des feuilles un
peu amères et salées ; elles
rendent l ’eau savonneuse et
lui donnent la propriété de
laver les étoffes. Mais on préfère
pour cet usage les racines,
longues, noueuses, grisâtres,
ridées. Leur saveur est mu-
cilagineiise, puis nauséeuse,
âcre. On emploie toutes ces
parties en médecine comme
dépuratives,fondantes, et elles
servent à préparer des tisanes
plus ou moins visqueuses qui
servent de véhicule à certains
liquides irritants , comme la
liqueur de Van Swieten, etc.
La Saponaire d’Orient ou
d’Espagne ne doit pas être
confondue avec la plante p r é cédente.
Eig. 3061. — S a p o n a ria officinalis.
Rameau florifère.
C’est, croit-on, une autre Caryophyllacée, le Gijpsophila S t r u -
th ium L. qui est riche en saponine (Bussy) et dont la racine, longue
d’un demi-mètre et plus, blanchâtre, avec la surface d ’un gris jaunâtre,
sert à préparer des infusions âcres, fait aussi fortement mousser l ’eau
et peut s’employer aux mêmes usages que notre Saponaire officinale .
Le Spergular ia rubra P e r s . {Arenar ia r u b ra L.) , petite herbe, peu
active, des champs sablonneux (du groupe des Spergulées), à feuilles
pourvues de stipules, â petites fleurs d’un rose li la s , dont les sépales
sont lancéolés, scarieux sur les bords, vient d’être recommandé comme
remède de plusieurs affections des voies urinaires.
Les PoRTULACAGÉES et les P aronychié e s soiit volslues dcs Caryophyllées.
Les premières doivent leur nom aux Pourpiers (Portulaca), notamment au
P. olerácea L., herbe potagère, parfois prescrite comme rafraîchissante,
dépiirative, et q u ’on croit originaire de l ’Inde. Elle est cullivée dans nos
jardins, s’est naturalisée dans les cultures, et est caractérisée par des
fleurs à ovaire en partie infère, multiovulé; 2 sépales et plusieurs pétales
supères, avec des étamines en nombre indéfini. Son fruit est une pyxide, el
ses graines ont l’embryon périphérique et entourant l’albumen, des Ga-
ryophyllées. Ses branches couchées ont des feuilles opposées ou les supérieures
alternes, oblongues-obovales, charnues, et ses fleurs sont sessiles.
Les Paronychiées n’ont plus d ’autre représentant indigène intéressant un
peu la médecine que la Turquette {Hemia r ia glabra L.). G’est une petite
herbe dont les branches grêles s’étalent en rayonnant sur le sol et sont
chargées de petites feuilles obovales-oblongues, glabres ou ciliées à la
base : lés inférieures opposées ;les supérieures alternes, avec des stipules
ciliées. Les fleurs, petites, blanchâtres, sont disposées en glomérules oppositifoliées.
Elles ont 5 sépales, 5 pétales étroits, 5 étamines alternipétales,
un ovaire libre, surmonté d’un style à 2 branches stigmatiques
courtes. Le fruit est sec, indéhiscent et monosperme, entouré du calice
persistant. Gette plante, abondante dans presque toute l ’Europe, longtemps
vantée contre les hernies, est encore employée dans le traitement
de diverses aifections de l ’appareil urinaire.
Les T ama r i x ont aussi donné leur nom à une petite famille (Tamari s -
ciNÉEs ) , rapprochée par tous les auteurs des Garyophyllées et des Paro-
iiychiées. Ils ont des fleurs polypétales, â androcée isostémoné ou
diplostémoné, avec les étamines libres ou monadelphes, surtout dans ceux
que l’on a nommés My r icar ia. Leur ovaire libre a des placentas basilaires
ou pariétaux, multiovulés; et leurs fruits sont des capsules dont
les valves, en nombre égal à celui des divisions du style (3-G), abandonnent
les placentas en même nombre, chargés de graines surmontées de
poils servant à la dissémination et contenant un embryon c h a rn u , dépourvu
d ’albumen. Ge sont des herbes et plus souvent des arbustes, à
petites feuilles, entières, charnues. Leurs fleurs sont disposées en épis ou
en grappes. Ils habitent l ’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie cbaude et
tempérée. Le T. gallica a une variété dite ma n n i fe ra E h r e n b ., qui, en
Orient, laisse découler, sous l’influence de la piqûre du Coccus m a n n i -