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qui supporte un grand nombre d ’ovules anatropes. Le fruit est une baie
sphérique, déprimée, accompagnée du calice persistant, vert, étalé et un
peu accru. A sa maturité, cette baie est d’une couleur presque noire, et
son suc abondant est vineux. Elle présente un très petit apiculé, reste du
Fig. 3098-3100. — A tro p a B ella d o n a . Rameau florifère; fruit, accompagné du calice,
entier et coupe longitudinale.
Style, et souvent aussi une trace de sillon vertical, indiquant le point de
séparation des deux loges. Les graines sont nombreuses, réniformes,
comprimées, scrobiculées, pâles; elles renferment, sous leurs téguments
assez consistants, un embryon fortement incurvé, entouré par une c e r -
laine épaisseur de l ’albumen charnu, dont la plus grande portion est, au
contraire, intérieure à l’embryon.
La Belladone est une herbe vivace, à branches aériennes dressées,
glabres, sauf dans leur jeune âge, où toutes les parties sont couvertes de
poils courts, mous et légèrement glutineux. Ses feuilles, comme ses
rameaux, sont alternes ; mais les entraînements nombreux qui se produisent
dans cette plante, comme dans tant d ’autres Solanacées, font paraître
les unes et les autres presque opposées ou verticillées. Les feuilles, entières,
pétiolées, molles, berbacées, ont un limbe ovale-aigu ou acuminé,
atténué inférieurement des deux côtés sur le sommet du pétiole, penninerve,
avec les nervures secondaires obliques, légèrement arquées, reliées
entre elles par des veines anastomosées en réseau ir rég u lie r ; et la n e r vure
principale donne également naissance, dans l ’intervalle des secondaires,
à ces veines plus ou moins ramifiées. Les fleurs sont solitaires, el
leur pédoncule réfléchi s’insère au niveau de l’aisselle d’une feuille ou de
deux feuilles inégales géminées, mais sans occuper cette aisselle même,
car il est en réalité terminal (et forme avec toutes les autres fleurs de la
même branche une cyme unipa re scorpioïde foliée). (Dimensions : h au teur
des branches, 1-1 1/2 m è t r e ; épaisseur des plus grosses, 3 cent.;
longueur de la feuille, 0-20 c en t.; du pétiole ailé, 1-0 cent.; la rgeur du
limbe, 5-8 cent.; longueur du pédoncule, 1 cent.; du calice, 1 1/2 c en t.;
de la corolle, 2-2 1/2 cent.; longueur du fruit, 1 1/2 cent.; largeur,
2 cent.; graine, environ 1 /3 cent.)
Cette plante croît spontanément dans l’Europe, l ’Asie moyenne et occidentale,
surtout dans les bois ; elle a été transportée dans un grand
nombre de pays tempérés, notamment aux États-Unis. Elle est cultivée
dans nos ja rdins botaniques et parfois aussi en grand, dans les champs,
pour l’usage médical..
On emploie surtout ses feuilles et sa portion souterraine. Les premières,
qui, fraîches, entrent dans la préparation du baume tranquille, doivent
être récoltées au moment où le fruit commence à se développer; elles ont
une odeur vineuse, fétide, et leu r suc dilate la pupille ; il renferme de
Vatropine {VM'^^AzO^-\-E^O). Celle-ci se relire surtout de ce qu’on appelle
la racine. C’est une tige souterraine, plus ou moins ramifiée, qui se continue
insensiblement avec les rameaux aériens et porte 'de grosses racines
adventives. Telle qu’elle se trouve dans le commerce, elle est formée de
morceaux cylindriques, simples ou ramifiés, recouverts d’une écorce d’un
gris pâle, plus ou moins brun-jaunâ tre, portant des sillons longitudinaux,
blanchâtre intérieurement et plus ou moins marbrée de bru n . Le bois est
d’un blanc jaunâtre , à cassure courte et assez nette. Les racines qui, sur
la plante fraîche, ont le bois à peu près blanc, peu résistant, présentent un
cylindre central de bois dur, formé de fibres et de volumineux vaisseaux,
nombreux surtout vers le centre. De nombreux rayons, interposés aux
faisceaux ligneux, sont formés de phytocystes à paroi molle, gorgés de
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