i !
iiî :
I
«ri
"'kl ri!l
' V
: I U i
V /.rilM® r- ,
Éri ' 1
, '•»■■ *■' ■??!
ri' -4
4 .:ra ';i
ftfi,'
ri
ri
'4 .4 ’ f
■VE
'iî Ir; *a. i
Iri i
h
■ 'i
■ ■ I - '
, . . r i r i |
■ k 4 '' r i " ' ■ k l
Mriii ‘ à' .;.|ï
■ U
4T
• ,vi>
, , 'T;
, , i r i
.1
3,1
n:*r 'I
1.... '
1186 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
comme les Salsola, à la fabrication de la soude dite n a tu re lle ,e t qui, sur
nos côtes du Nord, se confit au vinaigre sous le nom de Perce-pierre.
La Camphrée de Montpellier {Camphorosma monspel iaca L.), berbe
aromatique, légèrement âcre et amère, aujourd’bni inusitée.
. Les Roubieva, très voisins des Clienopodium de la section et
qui, dans l’Amérique du Sud, s’emploient comme toniques et stomacbiques,
notamment le 71. Moq.
Les Basel la, Ullucus et Bo u s s in g a u l t ia , herbes volubiles, souvent
cultivées dans nos jardins , dont les tubercules charnus, qui sont des rh izomes,
ont été proposés comme succédanés de la Pomme de terre.
P L A N T A GIN AGEE S
Cette petite famille est surtout représentée cbez nous par le genre Plan tain
(Plantago), dont les fleurs sont régulières, hermaphrodites ou polygames
et 4-mères, à réceptacle convexe. Le calice est imbriqué, et la
corolle, ordinairement blanchâtre, est gamopétale, avec 4 divisions, dont
2 latérales, imbriquées ou tordues. Les étamines, alternes avec les pièces
de la corolle et insérées sur son tube, ont un filet long et grêle, et
une anthère biloculaire, introrse, s’ouvrant pa r 2 fentes longitudinales.
Le gynécée est formé d ’nn ovaire à 2 loges, antérieure et postérieure,
plus ou moins incomplètes et qui renferment chacune un ou plusieurs
ovules,' ascendants, amphitropes, â micropyle extérieur et inférieur. Ces
ovules peuvent s’insérer à diverses banteurs sur le pla centa , à partir de
l a b a s e inême de l ’ovaire. Le style est simple ou bifurqué. Le fruit esl
sec et s’ouvre en travers, â une bauteur variable, à la façon d’une pyxide.
Les graines renferment, dans un albumen ch a rn u , nn embryon droit ou
arqué, â radicule infère. Les Plantains sont des berbes , parfois frutescentes
â la base, à feuilles le plus ordinairement alternes, souvent réunies en
rosette à la base de la plante; â fleurs réniiies en épis, parfois capituli-
formes, et y occupant l’aisselle de bractées alternes. Parmi les espèces qui
ont encore quelque intérêt pour la médecine, nous citerons les suivantes :
Le Plantago major L. {Grand Pla n ta in ) , espèce commune des lieux
incultes, dn bord des cbemins, des gazons, est vivace; à large rosette de
feuilles largement ovales, épaisses, coriaces, à 3-5 nervures convergentes.
Ses épis floraux sont dressés, à pédoncules arrondis ou comprimés, et ses
inflorescences atteignent ju sq u ’à 30 centimètres de hauteur . Ses feuilles
sont légèrement amères et styptiques. On en prépare une eau distillée
qui a encore une grande vogue pour la confection des collyres et qui esl
cependant peu active. Les graines sont émollientes, et la souche a été
vantée comme antipériodiqne.
Toutes ces propriétés, peu accentuées, à ce qu’il semble, se retrouvent
DICOTYLÉDONES.
dans le P. media L. {Plantain blanc) et l e 7-^. lanceolataL. (fig 3083-3087)
{Herbe à cinq coutures. Pet it P la n ta in , Oreille de lièvre), espèces communes
de nos campagnes, la première caractérisée par ses feuilles larges
et velues, 7-9-nerves ; la dernière, par ses feuilles lancéolées, acuminées,
longuement atténuées en pétiole, munies de 5 sillons profonds, et glabres
ou parsemées de poils appliqués.
Le P. Psij llium L., ou Pucière, Herbe a u x puces, espèce de la région
méditerranéenne, à feuilles opposées, linéaires, à épis ovales ou subglobuleux,
était jadis recherché pour ses graines émollientes, employées au
traitement des ophtalmies et des phlegmasies intestinales. Elles sont
•oblongues, noirâtres, creusées en nacelle du côté de leur point d’attache,
F ig . 3 0 8 3 -3 0 8 7 . — P la n ta g o lanceolata. Fleur entière et coupe longitudinale;
fruit déhiscent; graine entière et coupe longitudinale.
lisses et luisantes sur le dos. Leur tégument externe développe an contact
de l’eau, comme celui des graines de Lin, un abondant mucilage, qui
rend ces semences visqueuses et adoucissantes. Cette sorte de gomme
s’emploie, dit-on, dans le Midi pour donner de l’apprêt aux mousselines.
Le P. a r en a r ia W. et K i t . , très voisin de l’espèce précédente, dont il
a toutes les propriétés, s ’en distingue surtout par sa tige dressée, rameuse,
ses bractées florales dissemblables et ses sépales dimorphes ; il est abondant
dans les lieux arides et sablonneux de notre région.
Le P. IspagJiula Roxb., espèce de l’Inde orientale, a pris depuis quelq
u e temps une certaine importance dans la pharmacopée indo-anglaise.
C’est une plante annuelle, à longues feuilles linéaires-lancéolées, longuement
atténuées aux deux extrémités; à petites fleurs réunies en courts
ûpis, longuement pédonculés, ovoïdes-oblongs. Ses fruits sont petits,
fléhiscents en pyxide, et leur placenta porte de cbaque côté une graine :
!