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vues d’albumen, et leur port est celui des Ste rcul ia. Seulement, leurs
antbères, au lieu de se déplacer finalement, comme dans ces derniers, à
diverses bautenrs sur la colonne androcéenne, demeurent régulièrement
disposées en cercle vers son sommet. Ce sont des arbres de l ’Afrique tropicale.
Le C. acumin a ta R . Cn. {Stercul ia a cumin a ta P . - B e a u v .
— S. ni t idaYEAT. — Siphoniops i s monoica K a r s t .) donne la véritable
noix de Cola, (jolat, café du S o u d a n , kourou ou ngourou. C’est la semence
de cet arbre qu’on emploie, souvent réduite à un gros embryon
pins ou moins globuleux, cbarnu, à 2-4
cotylédons épais, et qui se vend à des prix
quelquefois élevés sur la côte occidentale
d’Afrique. C’est un masticatoire qui semble
avoir des propriétés analogues à
celles qu’on attribue à la coca, au maté,
au tbé. Sa saveur est d’abord âpre; mais
les aliments, les boissons et même, assure-
t-on, l’eau saumâtre ou corrompue, paraissent
d’un goût agréable â ceux qui
F ig. 2445, 244G. — S te r c u lia p la ta nifolia.
Graine entière et coupe
' longitudinale.
viennent de macber la noix de Cola. C’est en somme une substance
d épargne ; elle facilite la veille, rend la privation d’aliments plus supportable
et est même vantée comme aphrodisiaque au Gabon. On a d’ailleurs
démontré (Danieli, Attfield) qu’elle contenait de la théine.
Gacaoier.
Les Cacaoiers (Theobroma) sont des Malvacées-Buettnériées â fleurs
régulières, bermapbrodites et 5-mères. Leur réceptacle convexe porte
cinq sépales valvaires et cinq pétales alternes, à limbe tordu. Chaque
pétale possède une portion basilaire, dilatée en cuilleron, qui recouvre
lés étamines fertiles, et qui est surmontée d’une portion rétrécie, s’élar gissant
supér ieurement en un limbe allongé en forme de bandelelte, obtus
au sommet et réfléchi dans l’antlièse. Les étamines sont monadelphes, et
la base de l ’androcée forme une urcéole qui entoure l’ovaire et porte
supér ieurement : cinq staminodes alternipétales, plus longs que l’ovaire
au-dessus duquel ils se te rminent en pointe; puis 5 paires oppositipétales
d étamines fertiles. Chaque paire se compose d’un petit filet commun,
dressé, et de deux couples de loges d’antlière, disposées en croix, deux
supérieures et deux inférieures, déhiscentes en dehors par des fentes
longitudinales. Il y a quelquefois aussi G loges, c’est-à-dire 3 anthères à
chaque faisceau. Le gynécée est supère; son ovaire à cinq loges oppositipétales,
est surmonté d’un style â 5 branches stigmatifères. Dans l’angle
interne de chaque loge s’insèrent des ovules en nombre indéfini, transversaux,
disposés sur deux séries verticales et se regardant par leurs raphés.
Le fruit est cbarnu, sauf vers le milieu plus dur de l’épaisseur-de sa paroi.
et il renferme une pulpe molle dans laquelle sont nichées les graines.
Celles-ci renferment sous leurs téguments, un embryon charnu, à cotylédons
épais, cbiffonnés et repliés sur eux-mêmes, avec quelques traces
d’albumen dans l ’inlervalle des replis. Les Theobroma sont des arbres
on des arbustes de l ’Amérique tropicale, â feuilles al ternes, simples,
péliolées, accompagnées de stipules latérales. Leurs fleurs naissent dans
l’aisselle des feuilles ou sur le bois des tiges et des branches, et sont
petites, solitaires ou disposées en cymes.
L’espèce la plus utile est le Theobroma Cacao L. (fig. 2447-2452), petit
arbre â brandie s arrondies et grisfitres, à grandes feuilles pétiolées, pendantes,
rougeâtres quand elles sont jeunes, à pétiole renflé â sa base et
souvent â son sommet, à limbe ovale-lancéolé ou oblong-lancéolé, obtus â
la base, acuminé au sommet, penninerve, à nervures secondaires alternes,
arquées, entremêlées de veines courtes nées sur la côte, membraneux,
entier ou un peu sinueux sur les bords. Les stipules sont l inéaires-subu-
lées, caduques. Les fleurs sont petites, roses ou carminées. Le fruit, pendant,
volumineux, a la forme d’un concombre ou celle d’nne poire allongée.
11 est inégalement bosselé, marqué de dix sillons longitudinaux, jaune ou
rougeâtre suivant les variétés ou l’âge. Sa pulpe, intérieure â la couche la
plus dure du péricarpe, est formée par les cloisons épaissies et devenues
molles. Les graines sont rangées comme en séries, un peu comprimées,
inégalement ovoïdes-oblongues, entourées d’une double enveloppe dont
fime molle et comme muqueusq dépend de la pulpe intérieure du fruit.
Les cotylédons inégalement plissés ont souvent une teinte violacée on
livide plus ou moins accusée. L’albumen n ’est représenté que par des
traces de substance muqueuse. (Dimensions : pétiole, 5-8 cent imètres;
limbe, 20-40 cent., sur 8-12 cent, de large; stipules, 1 1/ 2-2 cent.;
Ileur, 1/2-1 cent, de large; truit, 15-25 cent, de long, sur G-10 cent, di^
large; graines, 2-4 cent, de long, sur 1-3 cent, de large.)
Cette espèce est originaire de l ’Amérique tropicale et se trouve, spontanée
ou introduite, au Brésil, au Mexique et aux Antilles. On l’y cultive en
grande quantité, ainsi que dans plusieurs régions tropicales de l ’ancien
monde. Il y en a plusieurs variétés et races. Dans nos serres chaudes, elle
est souvent semée et plantée ; elle y fleurit assez facilement. Les graines,
qui sont la partie employée, sont riches en matière grasse ou beurre de
Cacao, employé comme médicament gras dès le milieu du dix-buitième
siècle, principalement pour la confection de pommades, de suppositoires,
etc. Ce beur re est inaltérable à l’air, peu soluble dans l’eau, l’alcooi
ou l’étiier, jaune pfile, à odeur el saveur douces, devenant solide et cassant
sous l’influence du froid et fondant par la seule chaleur de la main. Il sert
aussi â fabriquer des savons et des bougies.
La portion comestible de la semence du Gacaoier est l ’embryon, qui
subit, avant que les graines soient livrées au commerce, une certaine
préparation. Généralement, du péricarpe , coupé en deux et mis â part
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