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rangée et s’étalant à la maturité complète. Toutes les parties de la plante
sont légèrement odorantes. (Dimensions : feuilles : pét iole, 30-35 centimètres
; limbe, 25-25 cent., sur 12-15 de large; capitule, 5-8 cent, de
diamètre ; bradé e s de l’involucre, 1/2-1 1/2 cent. ; demi- fleurons, 2,
3 cent.; fleurons, 1-1/2 cent.; fruit, 1 cent, environ.)
Cette belle plante, de la série des Astérées, croît dans toute l'Europe
centrale et méridionale et s’étend à l ’est jusqu’au nord de l’Inde et à la
Sibérie; elle babite surlont les prairies bumides et les lieux ombragés.
On n’emploie en médecine que sa portion souterraine ramifiée, qui, fraîche,
est longue, grosse, cbarnue, roussâtre ou d’un jaune pâle en dehors et
blancbâtre â l’intérieur , d’une odeur particulière, forte, d’une saveur amère,
âcre et aromatique. On la récolte surtout à l’âge de denx ou trois ans, car
plus tard elle est trop ligneuse. On sèche les petites divisions entières;
mais le corps de la souche est souvent divisé. La dessiccation rend les
fragments grisâtres, un peu cornés- et fragiles. Leur structure est, dans
la portion principale, celle d’un rhizome ; de sorte que la prétendue racine
fl’Aiinée est une tige. Leurs coucbes superficielles, formant un faux suber,
sont les éléments extérieurs, brunis et desséchés, du parenchyme cortical.
Les faisceaux fibro-vasculaires, entourant la moelle, sont nombreux, séparés
les uns des autres par de larges rayons médullaires. Dans leur,
portion ligneuse, les vaisseaux sont très développés, à paroi foncée, entourée
d’un anneau de phytocystes serrés. Quant au parencbyme cortical,
il est parsemé de canaux sécréteurs, tapissés par des pbytocystes concentriques,
qui sécrètent une essence odorante. D’ailleurs le parenchyme esl
ricbe, surtout à un certain âge, en masses d’inuline dont nous connaissons
le mode de disposition et de structure (fig. 845), et çà et là en faisceaux
de rapbides constituées par de l’oxalate de cbaux.
L’Année est aromatique, tonique, stimulante ; elle fait partie de certaines
liqueurs d’absinüie. Longtemps elle a perdu de sa vogue en médecine,
n’étant guère usitée cbez nous qu’en vétérinaire. Aujourd’lmi, l ’on
vante de nouveau la soucbe, l’essence d’Aunée et Vhélénine (C^ILO)
(Kallen) contre les dart res, les hémorroïdes, comme modificateurs de la
tension vasculaire et des sécrétions de la muqueuse pulmonaire, dans les
cas de catarrhe broncbiqiie, d’astbme, etc.
Les In u la germánica, br i ta n n i ca , salicina, h i r ta, viscosa, odora,
Oculus Chris ti , etc., passent pour astringents. L’J. Co n y za DC. {Conyza
vulgar i s L am k . — C. squar rosa L . ) a été vanté comme antidia rrhéique et
antidysentérique ; 1’/ . conyzoides, comme drast ique; 1’/ . saxat i l is, comme
emménagogue; VI. cr i thmi fol ia, comme diurétique. L’I. bifrons entre
dans la préparation de certains dentifrices. Les Pu l i c a r ia dysenterica
Gæ r t n . {Inula dysenterica L.), vulgar i s Gæ r t n . , u ndulata K o s t l . , qui
appartiennent à un genre très voisin, ont aussi joui d’une certaine réputation
comme remèdes astringents et antid ia r rbéiques.
Arnica.
Le médicament de ce nom est produit , selon nous, par une espèce du
genre Doronicum, du groupe des Ilélianthées-Sénécionées. Ce genre a
des fleurs fertiles dimorpbes ; celles du rayon femelles, 1-sériées, â
corolle ligulée, avec un limbe étalé, entie r ou 2, 3-denté; et celles du
disque bermapbrodites, à corolle tubuleuse ou étroitement campanulée, à
5 divisions. Les antbères ont leur base nue, entière ou pourvue de très
petites auriculés. Le style a, dans les fleurs bermapbrodites, ses deux
branches aplaties, munies au sommet d’un appendice oblus et court, ou
plus long et un peu aigu. Sa base est entourée d’un disque épigyne développé
ou presque nul. Dans les fleurs femelles, les divisions du style sont
beaucoup plus étroites. Les fruits sont oblongs ou linéaires, arrondis ou
5-10-costés, à aigrette formée de soies nombreuses, rigides, scabres on
barbelées, parfois nulles.
Ce sont des berbes vivaces,
à feuilles opposées ou al ternes;
à capitules te rmi naux
stipités, solitaires ou
groupés en petit nombre
en cymes, avec les bractées
herbacées de l’involucre 1,
2-sériées et un réceptacle
légèrement convexe et nu,
ou villeux, ou ilmbrillifère.
Dans la section Ar n i c a ,
les feuilles sont opposées,
le réceptacle peu élevé,
presque plan, et les appen-
dicules des branches stylaires
sont plus aigus. C’est
à cette section qu’appar -
tient le D. mo n ta n um
L amk {D. oppos i t i fol ium
L a m k . — D. Arn ic a D e s f .
— A r n i c a montana L.)
(fig. 2975-2977), ou Doro-
2975 — Doronicum (Arnica') m o n ta n um .
iiic d’Al lemagne, Plantain
Capitule.
des Alpes, P. des Vosges,
Tabac de Montagne, des Vosges, des Savoyards, Pulmonai re de montagne,
Panacée des chutes, Bétoine des Vosges et de montagne. Ses branches
aériennes, hautes de 20 à 60 centimètres, sont simples, dressées ou légèrement
rameuses au sommet, terminées par 1 ou plus rarement 2, 3 capiI’Tg.
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