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 et  à  vrilles  simples;  ;i  fleurs  petites,  blanchâtres  ou  verdâtres,  le  plus  
 souvent  disposées en  courtes  grappes. 
 Ces  caractères  génériques  s’appliquent  à  la  Bryone  dioïque  (Bryonia  
 dioica  h.  —  B.   alba  B u l l . ,   nec  L. — B.  rude ral i s   S a l . — L.  ni t ida  
 L i n k .— H.  siculaGvss,. —  B.  lutea  B a s t .)  (fig.  3034-3040), o nB.   blanche,  
 Vigne blanche,  Couleuvrée,  Navet   du  diable.  Feu  ardent ,   Ipécacuanha  
 indigène,  espèce  dont  la  racine  allongée,  rameuse,  charnue,  blanche,  
 a  la  grosseur  du  bras,  dont  les  feuilles  ont  les  lobes  tr iangulaires  ou  oblongs, 
   séparés  par des  sinus  obtus,  avec  des  vrilles  grêles  et très  longues.  
 Son  fruit  pisiforme  est  ordinairement  rouge,  et  ses  graines  jaunât res  soiit  
 légèrement  marginées.  (Dimensions  :  feuille,  6-12  centimètres  de  long  
 et de  large;   pétiole,  4-10  cent. ;  inflorescence mâle,  8-20  cent.;  fleur mâle,   
 5-7  mill im.;  fruit,  6-8 mill.;  graine,  4,5 mill.) 
 Cette  espèce  babite  l’Europe,   l ’Afrique  du  Nord  et  l’Orient;   elle  esl  
 commune  dans  les  haies. On  emploie  sa  racine  blanchâtre,  dont  la  saveur  
 est  âcre,  brûlante  ;  l’odeur,  vineuse,  nauséeuse.   Elle  est  riche  en  un  suc  
 âcre  qui  irrite  la  peau,  le  tube  digestif.  Sèche  et  souvent  coupée  en  
 rouelles  grisâtres,  à  stries  concentriques,  elle  perd  beaucoup  de son  odeur   
 et  de  sa  saveur.  En  la dépouillant par  des  lavages,  après  l’avoir  râpée,  de  
 son  suc  caustique,  on  en  retire  une  fécule  dont  on  a  fait  de  l’alcool.  Ses  
 graines  sont  oléagineuses. En médecine,  on  emploie  sa racine  contre  l ’hy-  
 dropisie,  les  affections  cutanées,  etc.  Sa  pulpe  fraîche  est  rubéfiante.  
 C’est  d’ailleurs  une  plante  très  âcre,  très  active  et  dangereuse. 
 Ecballium. 
 La  seule espèce du genre e s tVEcbal l ium Ela te r ium k .   R i c h .  (E. agreste  
 R e i c h b . — E.  officinale N e e s . — Momordica Ela te r ium  L. — Ela te r ium  
 cordi fol ium  Moe n c h ) .   C’est  une  herbe,  souvent  annuelle  dans  le  Nord,  
 mais  vivace  dans  la  région méditer ranéenne,   à  racine  épaisse,  cbarnue,   
 blanchâtre,  à  tige  couchée,  ramifiée,  charnue  et  plus  ou  moins  t ranslucide, 
   chargée,  comme  toutes  les  parties  de  la  plante,  de  poils  rudes,  
 courts,  blancs.  Les  rameaux  herbacés  portent  les  feuilles  alternes,  longnement  
 pétiolées,  sans  stipules  ni  vrilles,  à  limbe  ovale-triangulaire,  
 obtus  au  sommet,  à base fortement cordée,  auriculée,  les  auriculés  laissant  
 nue  une  portion  formant  sinus  des  nervures  latérales  basilaires.  Les  
 bords  du  limbe  sont inégalement  et obtusément  ondulés,  dentés  ou  lobés.  
 Les  nervures  sont  pennées, oo-nerves, pédalées  à la  base,  pâles  et concaves  
 à  la  face  supér ieure, qui  est d’un vert sombre, terne  et  glauque,  rugueuse,   
 hispide;  tandis qu’elles  sont  proéminente s,   de  même  que  le  riche  réseau  
 des veines, à  la  face  inférieure, qui  est  plus  blancbâtre  et plus hispide,  sur tout  
 sur  les  nervures.  Les  fleurs  sont  monoïques;  les  mâles  disposées  en  
 une  courte  grappe  pédonculée  et  naissant  la téralement  dans  l’aisselle  
 d’une  feuille, tandis  que  les  femelles, solitaires,  naissent, ou  isolément sur 
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 le  côté  de  l’aisselle  d’une feuille, ou  dans  la  même  aisselle  que  l’inflorescence  
 mâle.  Le  réceptacle  est  campanulé,  se  continuant  insensiblement  
 avec  les  sépales  et  la  corolle jaune  pâle,  qui  s’insèrent sur   ses  bords  :  les  
 premiers  au  nombre  de  5,  linéaire s-lancéolés;  les  pétales,  ovales-aigus, 
 Fig.  SOfl-SOf?. —  E c b a llium   E la te r ium .  Fleur  mâ le ;   fleur  femelle,  coupe  longitudinale;  
 graine  entière,  coupée  en  long  et  vue  par  l’extrémité  arillifère;  étamine  double,  vue  
 de  dos  et  de  face;  étamine  simple. 
 unis  tout à  fait  à  la base,  imbriqués,  veinés-réticulés.  Les  étamines  sont  
 dans  la  fleur  mâle  au  nombre  de  5,  dont 4  rapprochées  par   paires  devant  
 deux  pétales,  tandis  que  la  cinquième  demeure  isolée  devant  un  sépale;  
 pourvues  toutes  d’un filet court,  dressé, et  d’une  anthère  à  large  connectif, 
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